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coït

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coït

Chantal Neveu

Poésie

Avec ce livre intitulé coït – signifiant étymologiquement « aller ensemble », Chantal Neveu continue d’exposer un parti pris pour la littéralité des mots et des gestes au sein des échanges amoureux et/ou chorégraphiques. En effet, ayant scripté paroles et observations en différents plateaux de danse et d’intimité, l’auteur joue d’un télescopage d’échelles et de situations – physiologiques, artistiques ou érotiques pour révéler ce qu’engagent les corps et les mots, leur mise en relation dans un esprit de confiance, de permissivité, voire de confidence.

Livré telle une double partition, à la faveur de nombreuses permutations de sens et de cadrages, ce livre tente un pari du dépouillement, multivocal. Éloge des corps, dansants.

 

With this book titled coït — etymologically meaning “go together”— Chantal Neveu continues to exhibit a commitment towards the literality of words and gestures in amorous and/or choreographic exchanges. Indeed, having scripted words and observations on different sets of dance and intimacy, the author works on an interpenetration of ladders and situations—physiological, artistic or erotic—to reveal what bodies and words commit us to, their linking in a spirit of trust, permissiveness, even confidence.

Delivered as a double score, thanks to a number of permutations of meaning and framings, this book aspires to a multivocal sobriety. An ode to dancing bodies.

Parution: 3 mai 2010
96 pages, 978-2-923530-16-1, 19,95$ | 17€ $19.95,
Droits vendus : Anglais | Book*hug Press

Échos de la presse coït

Le dernier recueil de Chantal Neveu (...) est une éblouissante révélation. On a beau dire, il n'est pas donné à tous les poètes de pouvoir conjoindre une maîtrise de l'espace typographique et la profondeur du sens. (...) La partition érotique de Chantal Neveu mérite de figurer parmi les heureuses innovations formelles des dernières années. Et, ce qui ajoute à l'exploit : en demeurant accessible, sans machinerie lourde ou compliquée.The latest book by Chantal Neveu … is a stunning revelation. We might often hear that it isn’t given to all poets to conjoin mastery of the typographical space with depth of meaning. … The erotic score of Chantal Neveu deserves to be among the outstanding formal innovations of recent years. And what adds to the feat: while staying accessible, without heavy or complicated machinery.
Jacques Paquin, Lettres québécoises
Dans coït, Chantal Neveu recompose avec audace la fréquence qui fait résonner le corps au contact de l'autre corps.La rencontre ici n'est pas seulement charnelle, elle est littéralement physique, électrique, cellulaire: les ondes biologiques et sonores se confondent et les poèmes en sont la graphie.(...) coït est une oeuvre qu'il faut relire, dans le désordre, à notre guise, car c'est ainsi qu'on en mesure toute l'envergure.In coït, Chantal Neveu boldly rewrites the frequency that makes the body in contact with another body resonate. The encounter here is not only carnal, it is literally physical, electrical, cellular: biological and sonic waves merge and the poems act as their graphic representations. coït is a work that should be reread, at random, as we please, because this is how we can measure its full scope.
Isabelle Gaudet-Labine, Le Sabord
Abouti et intelligemment écrit, coït est un livre sensible, oui, mais probablement davantage conceptuel que sensible, et qui pose comme prémisse l'existence secrète des «tubes, visibles et non visibles des corps, dans le corps, entre les corps».
Well accomplished and cleverly written, Coït is a sensitive book, yes, but probably more conceptual then sensitive, and that poses as a premise the secret existence of the “tubes, visible and invisible, of the bodies, in the bodies, between the bodies.”
Monique Deland, Moebius
Coït c’est une partition, c’est 8 lignes qui parallèles sont tracées et le long desquelles sont disposés des mots, des syntagmes, des fragments, toujours très courts, jamais de phrases, si ce n’est celle(s) qui se recompose(nt), soit horizontale, soit verticale, soit encore autrement, c’est-à-dire que du livre de Chantal Neveu, de la première partie de son livre, il y en a mille lectures possibles, et que les référentiels verticaux/horizontaux se redéfinissent sans cesse (…).
Cycle de poésie critique, blogue littéraire d’Anne Kawala

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