La Peuplade

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La faim blanche

Aki Ollikainen

Roman

1867, la grande famine frappe la Finlande. Pour survivre, Marja est contrainte d’abandonner sa ferme. Seule sa détermination à atteindre Saint-Pétersbourg lui donne la force d’avancer avec ses deux enfants dans l’implacable hiver. Tandis qu’à travers le pays, une population spectrale fuit la misère, à Helsinki, le sénateur, regardant par la fenêtre la neige tomber, médite sur la politique d’austérité. La frontière qui sépare le monde des vivants de celui des morts, les indigents des fortunés, est ténue et vacille sans cesse.

La faim blanche est de ces récits qui peignent l’immuable volonté de vivre. Un conte onirique éblouissant.

Un chef-d’œuvre qui retrace l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la Finlande. – The Guardian

 

Traduction de Claire Saint-Germain

Parution: 27 septembre 2016
180 pages, 978-2-924519-30-1, 23,95$ | XX €$23.95

Échos de la presse La faim blanche

Unanimement salué par la critique finlandaise à sa parution en 2012, La Faim blanche a été couronné de prix prestigieux et traduit en plusieurs langues [...] À travers un épisode d’un passé lointain, l’auteur parvient à saisir l’essence de toutes les famines; la description transcende l’anecdotique pour atteindre l’universel, à l’instar de quelques grandes œuvres, comme La Terre chinoise, de Pearl Buck, sur une disette en Chine au XIXe siècle (Payot, 1932), ou Tout passe, de Vassili Grossman, sur la famine de 1932-1933 en Ukraine (Stock, 1972).
Elena Balzamo, Le Monde
Pour son premier roman, récompensé par plusieurs prix littéraires dans son pays et sélectionné par le Man Booker Prize au Royaume-Uni, le journaliste et photographe Aki Ollikainen né en 1973, se penche sur une des pages les plus sombres de l’histoire de la Finlande. Il signe un récit poétique : une ode à la détermination de l’être humain, prêt à tout pour continuer à vivre et rester debout, même au prix de son humanité.
Anne-Françoise Hivert, Libération
Ollikainen décrit la faim de manière crue et brutale.
Munchies
Une page fondatrice de l'histoire de la Finlande. Bouleversant par sa simplicité.
Esprit
C'est poétique, intense, glacé, nordique.
Didier Jacob, L'Obs
Peinture sensible d’un calvaire, alternant descriptions réalistes et passages oniriques, La Faim blanche est un roman d’une grande intensité dramatique, où l’on découvre l’une des dernières marches pour la faim à l’orée du XXe siècle.
Ouest France
Aki Ollikainen, pudique et implacable, fait avancer son terrible récit à coups de touches impressionnistes, accumulant les épisodes sans s’encombrer d’une narration exhaustive. À chacun de leurs pas au cœur de paysages rendus à une nature hostile, les affamés de l’écrivain finlandais sont confrontés à une humanité en déroute.
Christian Desmeules, Le Devoir
La Peuplade a eu la bonne idée de lancer une collection, Fictions du Nord, s’articulant autour de la littérature des pays nordiques. Si l’on se fie à la qualité de son banc d’essai, le roman finlandais La faim blanche, on est en voie de découvrir au cours des prochains mois de la grande littérature étrangère (...) Avec des phrases courtes, un sens de l’observation précis, mais pudique, et une superbe prose poétique, Aki Ollikainen nous soutire plus d’une larme. Raconté simplement, le sort de ces survivants, plus morts que vivants, est troublant, déchirant. ★★★★
Mario Cloutier, La Presse
Il y a, dans La faim blanche, des airs de La route de Cormac McCarthy et de Vongozero de Yana Vagner. À la différence que le roman d'Aki Ollikainen n’est pas un roman post-apocalyptique. Ce qu'il y a, à la base de ce roman, a bel et bien eu lieu [...] Un roman sombre, d'une justesse bouleversante. ★★★★  
Hop! sous la couette
Les chansons éthérées et languissantes de Leif Vollebekk (natif d’Ottawa, mais d’origine islandaise) seront un complément idéal pour le roman du Finlandais Aki Ollikainen (paru en 2016 dans l’excellente collection Fictions du Nord de La Peuplade). Alors que le vent souffle dehors, plongez-vous dans le froid intense, tant émotif que météorologique, de ce roman qui suit le trajet à pied d’une femme tentant de survivre lors de la grande famine finlandaise de 1867.»
Keltie Robertson, Mainstreeter
L'atmosphère quasi postapocalyptique entraîne le lecteur dans un univers troublant; La subtilité du propos laisse place à l'interprétation; L'omniprésence du froid et de la faim forment une sorte de huis clos parfaitement construit. ★★★★
Un mot par page

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