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Le livre blond

François Turcot

Poésie

L’origine du Livre blond remonte à une secousse tonique, vive. Nouvellement père, désireux de rappeler un espace d’avant la mémoire pour sa propre fille, François Turcot signe autant de poèmes, d’ellipses, qui pointent un temps qui bascule, se transforme et s’échappe. On y retrouvera un nid d’aigle, des hyènes, des halos; un spectacle de bulles, des araignées profuses, un char d’eau; des ruelles en cris de gorge, des pensées en essaim, des calculs clairvoyants; des regards de braise, le pétillement des viandes, des larmes tilleul; de grandes colères, le vrai noir des campagnes, des marécages fabuleux… Et si l’on demande à l’auteur comment il envisage Le livre blond, il nous dira qu’après Mon dinosaure, c’est son second livre sur le « père », mais qu’ici, tout vibre jaune – effervescent.

Parution: 20 septembre 2016
63 pages, 978-2-875980-09-0, 19,95$$19.95

Échos de la presse Le livre blond

« Quelque chose a changé je ne devine pas bien — t’as dans le regard une roche mère, un clou d’or, cette foudre d’eau. » C’est souvent beau, comme cela, simplement, fulgurant. « Un désir pulse élance — comme cette sorte de paix des après-midi roux à faire mentir le trajet du soleil. » Ainsi suit-on les apprentissages de l’enfant, les épanchements du père, cette admission de l’être né de soi : « L’époque des cinquante mots je la dessinerais jaune-encore, ça déborderait de la page comme dans tes cheveux, le vent. » Belle réussite, improbable, avec un pareil sujet.
Hugues Corriveau, Le Devoir
Naissance ! Le temps bascule, François Turcot (né au Québec en 1977) assume ce vrai tremblement de terre ; il embarque sa fille pour une visite magique peuplée d’évidences calmes et de grandes colères, bercée par «les jappements d’outardes» et le «pétillement des viandes».
Le Monde
Avec ce recueil lumineux et sensible, Turcot poursuit sa réflexion sur le père, amorcée dans Mon dinosaure. Cette poésie émouvante explore l’enfance et la mémoire ; le poète remonte le fil du temps, inspiré par l’enfance de sa fille, cette époque fulgurante. Sa présence illumine sa vie, rend les moments vibrants : «Barattées, pas mêlant, ensemble même les heures creuses ont la profondeur du miel.»
Les Libraires
Déclaration d’amour d’un père à son enfant, Le livre blond cisèle le sentiment dans une écriture pesée, millimétrée, ouvragée. Une poésie délicate et tendre, blonde comme les cheveux d’Adèle, qui pose sur la paternité et la filiation des mots doux comme le bonheur. À offrir sans modération aux jeunes papas.
Lectures du coeur
Il y a certes de l’intensité dans ce catalogue ému des nombreuses rencontres entre sa gamine blonde et le monde, mais aussi quelque chose comme le réenchantement d’un homme à qui sa fille permet de goûter à nouveau ce temps de l’existence où « tout est inusité, sauvage et giboyeux – les herbes juteuses, nos traînées de vie grasse charriées de plein-vent ».  
Dominic Tardif, Les Libraires
« Avec Le livre blond, François Turcot confirme le tournant qu’avait amorcé son œuvre avec Mon dinosaure, consacré à la figure du père. Cette fois, ce recueil tout en clarté et énergie vive est centré autour des toutes premières années d’Adèle, sa fille. »  
Élise Lepage, Ph.D., University of Toronto Quaterly
Le livre blond, (quel beau titre!) de François Turcot est une aventure au pays de l’enfance, un dialogue entre le père et sa fille Adèle. Tout en nuances, ces fragments poétiques constituent un recueil qui nous plonge dans l’atmosphère de l’enfance quand tout est découverte, questionnement. On déguste ces courts poèmes, vifs et tendres, qui brillent tels des poissons d’or dans les yeux, nous rappelant l’émerveillement de nos premiers jours, de nos premiers pas : tu courais comme une vigne chargée de lumière. François Turcot a réussi avec brio son pari, celui d’archiver le bouillonnement d’un début de vie. Tout au long du livre nous vibrons avec lui, avec Adèle, grâce à cette forme d’écriture qui surprend et enchante. Blanc, blond tes cheveux, tes reflets de fraise, voilà toute la grâce, la fraîcheur de ce recueil qui nous fait revivre nos premiers balbutiements dans la lumière de l’aube, réveillant en nous des images qui tremblent encore dans notre mémoire.
Jean-Paul Daoust, poète

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