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Portages

Louis-Thomas Plamondon

Poésie

Les portages de Louis-Thomas Plamondon, à pas feutrés dans le brouillard, les plaines et les sentiers de branches, dissimulent des moments de présences au monde aigües et sculpturales. Se porter, c’est s’élever, se tenir éveillé et attentif aux instants de grâce. Portages, ce sont autant d’hymnes finement ciselés qui enregistrent l’existence de situations simples, précises et particulières, toutes en étroite relation avec la nature et l’animalité. Chacun de ces tableaux vivants est une méditation, le fruit d’un rituel de poésie et de conscience. Les mots et les affections se propagent dans tout le corps, innervant jusqu’au bout des doigts, jusqu’au bout des lèvres, à cette frontière lumineuse où se rencontrent le corps et le monde.

 

FINALISTE – PRIX LITTÉRAIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2019 [Poésie]

Parution: 5 février 2019
112 pages, 978-2-924898-17-8, 19,95$ | 15 €

Échos de la presse Portages

[...] la poésie de Louis-Thomas Plamondon marque un temps d’arrêt de beauté et d’existence.
Chantal Guy, La Presse
L’auteur semble d’abord préoccupé par ce qui serait la plus ancienne des missions du poète, celle de dresser le registre de ces perceptions fugaces que les éléments ne cessent d’offrir à celui qui, plus ou moins alerte, tentera de les saisir.
Guillaume Contré, Le Matricule des anges (France), avril 2019, p.22-23
Sa poésie se présente, pour moi, comme une multitude d’images qui suscitent réflexion et amène un sentiment de calme et de lenteur. Ce n’est pas une poésie qui est axée sur l’émotion mais plus sur l’instant présent, un peu comme le ferait une photographie. C’est la capture d’un instant, d’une image et d’une réflexion. Chaque poésie est une fenêtre, une vision de la nature, une forme de méditation.
Mon coussin de lecture

(...) ce petit livre nous éveille à la pleine conscience de l’être dans son environnement, de l’être en lui, de l’être dans un avoir fragile. Là où il y a une rencontre, il y a un contact direct avec le tout plus grand que soi, avec ce que nous portons tous en nous, l’immensité de l’instant.

Élizabeth Bigras-Ouimet, Atuvu.ca

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