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Un long soir

Paul Kawczak

Microrécits

Six heures du soir sur la colline, et l’été s’endort sur la ville paisible : le temps s’arrête, comme il le fait dans cette série de courts textes en prose. Chacun est un roman contenu en quelques phrases, réduit à son cœur précieux de désir et de rêve. Il en émane un sentiment indicible d’absolu et de perte, une nostalgie d’exil auréolée d’un érotisme diffus, perçant toujours à l’horizon de ces saynètes et paysages fantasmés. Paul Kawczak peint les moments d’un exotisme intérieur – des tigres et des enfants, des serpents et des chevaliers, Asie ou Amazonie –, suit les chemins d’une fuite en soi à travers jungles, villes et campagnes organisées « en petits creux, caves ou alcôves intimes ». Le soir est tendre, éternel, en lui se figent les instants, le temps qu’on leur dise adieu.

Parution: 21 février 2017
112 pages, 978-2-924519-42-4, 19,95 $ | 17 € $19.95

Échos de la presse Un long soir

Scènes intimistes entrecoupées d’élans vers des ailleurs esthétisés. Textes denses où l’amour et la mort se côtoient. Richesse des mots. Pulsation des corps. La prose devient poésie. L’écriture se contracte, se déploie, et le dernier texte, sublime, renforce et justifie tout ce qui vient avant lui. Portant le même titre que le recueil, il est si vibrant, si poignant que mon premier réflexe était de le citer ici. Mais ce serait vendre le punch, gâcher la sauce. Lisez, et vous comprendrez.
Gabriel Marcoux-Chabot, écrivain
Tout est matière à réflexion et à poésie dans Un long soir. (...) Un peu, peut-être, à l’image d’une photographie, chaque court récit est un moment, un lieu, un tout concentré qui n’a pas besoin d’autre contexte ni explication que le moment lui-même.
Marjorie Rhéaume, Le fil rouge
Fabriqué à même les souvenirs d’une ville quittée, d'un bestiaire éclaté, d'un amour, d'une filiation dans le « Grand Désert », Paul Kawczak a toute « la sagesse, simple et tranquille », d'un écrivain qui éclaire les nuits et réchauffe les jours.
Emmanuel Simard, Librairie Gallimard Montréal
Composé de petits textes très courts, Un long soir de Paul Kawczak se lit comme un long poème qui n’en finit plus de résonner, bien après que l’on ait tourné la toute dernière page et refermé le livre. Hybride entre littérature et poésie, la richesse du langage est le seul personnage ici : pas de temps ni de lieux, simplement une prose adroite, vibrante, tout simplement magnifique. Un long soir est un pur ravissement, un petit chef-d’œuvre de beauté, une grande leçon d’écriture.
Charles Quimper, LibrairiePantoute, Revue Les Libraires
Ce recueil de poésie, en prose, propose un voyage hors du commun dans les quatre coins du globe. C’est rempli d’exotisme, d’animaux sauvages, de désir et de nostalgie. C’est à la fois un voyage physique et un voyage en soi, un amalgame d’instants qui se figent. Ce sont des micros récits qui proposent dépaysement, aventures et voyages, se renouvelant à chaque page. À lire pour sortir hors de sa zone de confort littéraire tout en s’exilant dans l’imaginaire nostalgique, unique et exotique d’un long soir.
Les inspirés
[...] le récit donne à lire des tableaux exotiques, suaves, inattendus. En plus de fournir au livre (et à la littérature québécoise) une bouffée d'air créole envoûtante, ce long détour par l'exotisme sert surtout de posture: l'écriture, distinguée mais jamais enflée, possède un charme qu'on dirait ancien et dont l'élégance se superpose au contenu, sans toutefois l'éclipser.
Sébastien Dulude, Zone Occupée
Entre poésie et journal de pensées, ce petit trésor est une bouffée d’air frais qui détonne dans le paysage de la littérature contemporaine. Ce recueil est une véritable coquetterie qu’il fait plaisir de déguster en toute occasion et relire à nouveau comme un conte à la fois léger et saisissant !
Velours bleu
Quand l’envie de voyager me prend le corps, je lis de nouveau ce livre, et alors, je n’ai plus besoin de partir. Tout y est : les faits, le cœur, les effluves. (...) Ce livre est une preuve de confiance aux lecteurs. C’est beau, d’une beauté immense et couchante. Un grand livre.
Vanessa Bell, Les Libraires
De poignants tableaux (...). Ça se lit comme on boirait une eau pétillante agrémentée d'un ou deux quartiers d'orange, l'autre main sur un revolver chargé bien sûr.
Les libraires masqués
Discussion avec Paul Kawczak à la Librairie Les Sandales d'Empédocle à Besançon.
Radio Campus Besançon 102,4

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