La Peuplade

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LAC NOIR

Roseline Lambert

Poésie

C’est une histoire vraie que la poésie décompose. Un livre du nord. Un livre d’amour. L’histoire d’une poète anthropologue québécoise qui parcourt l’Europe à la recherche des lumières cassées et de sa place dans le monde. Elle y vit un hiver noir, un hiver blanc, un printemps blanc, un printemps noir. Elle y tombe amoureuse trois fois, y compris d’un homme entre la vie et la mort qui perd la mémoire. Au fond des eaux des lacs noirs où elle se baigne dans ces pays de fjords et de fleuves – la Finlande, le Monténégro, l’Albanie – l’accompagne la voix de sa grand-mère, qui remonte d’un siècle de persévérance. Une voix de réconfort, une voix qui enseigne l’art de tricoter les mots et de ne pas perdre les couleurs.

 

Que, du noir et du blanc, sorte le feu sous les lumières polaires.

Parution: 13 mars 2024
144 pages, 978-2-925416-03-6, 23,95$ | 19 €

Échos de la presse LAC NOIR

Hiver noir. Hiver blanc. Printemps blanc. Printemps noir. Dans le troisième recueil de poésie de Roseline Lambert, Lac noir, les saisons défilent entre la neige et l’obscurité, ne laissant aucune place aux couleurs. Entre la Finlande, la Suède, l’Albanie, le Monténégro et le Québec, la narratrice cherche ses repères à travers les coordonnées géographiques qui s’enchevêtrent au fil du livre. Pétrie d’angoisse, elle s’accroche à la voix de son aïeule pour s’y retrouver. « Ses bras s’ouvrent dans le marécage / ma grand-mère frémit prends une seule gorgée / rose ne sombre pas dans l’oubli blanc / tisse les pages une par une n’emmêle pas / la trame prends le billet à la gare file loin / des eaux stagnantes inspire la lueur. » Dans son oeuvre parsemée d’images, la poète et anthropologue évoque avec sensibilité et finesse le thème de la mémoire, mais aussi celui des blessures que l’on traîne comme un bagage. « Et la surface revient je m’étouffe je recrache / je hurle on m’attrape on me sauve / le vent revient je m’essouffle / un faisceau rayé de lumières m’aveugle / je goûte mes coupures / faites avec les morceaux de ton visage.
Florence Morin-Martel, Le Devoir
Après un doctorat sur "l’anxiété et la lumière en Norvège", Roseline Lambert consacre sa recherche-création à l’anxiété dans le cercle arctique. LAC NOIR en témoigne. Elle y investit "la lumière cassée", si belle expression, pour y cerner le noir/blanc, ce "feu" de la diffuse ambiance d’un temps aux éclats contradictoires. Vient, dans ces paysages laminés, une grand-mère morte, spectre résistant. S’ajoutent de superbes photos de la collection du Pyhälahden valokuvaamomuseo à Lapua, en Finlande. Chaque poème est titré d’un code de longitude et de latitude, comme pour ce premier texte : "61° 07’ 30.5” N. 21° 30’ 45.5” E.". Cette proposition est une aventure, et Le Devoir y reviendra sans aucun doute au moment de sa parution.
Hugues Corriveau, Le Devoir
Les magnifiques photographies de la collection du Pyhälahden valokuvaamomuseo à Lapua, en Finlande, accompagnent à merveille les mots de l’autrice, facilitant notre plongée dans son univers. « Je décharge pour ma hurlade / Dans tous les lacs noirs du monde » : de la Finlande au Monténégro, l’autrice dépose des morceaux de son histoire dans les eaux qui la baignent, pour le plus grand plaisir de ceux qui les pêcheront.
Audrey-Anne Blais, La Presse
[...] plongée intime au coeur des souvenirs et sensations pour ne pas oublier le noir et blanc du passé et redécouvrir les couleurs de la vie.
Les notes – Choisir & lire
La transmission, à l’instar de l’étoile polaire, Roseline Lambert collecte la neige et les traces, le recueillement des paysages, le feu des couleurs signifiantes, la généalogie qui dévoile l’invisible dans le visible. La poésie souveraine et altière comme un don qui ne fond pas entre nos mains.
Evlyne Leraut
Entre la Finlande et le Québec, LAC NOIR [Roseline Lambert] dévoile la dure générosité d’un Nord fouetté par le vent. Portée par les saisons, l’instance poétique écrit pour déblayer des visages ; pour coudre l’image au mot, et le mot à la page.
Mégane Desrosiers, Lettres québécoises
[...] plongée intime au coeur des souvenirs et sensations pour ne pas oublier le noir et blanc du passé et redécouvrir les couleurs de la vie.
Les notes – Choisir & lire
Chronique enthousiaste de Mathieu Poulin sur le livre LAC NOIR de Roseline Lambert à l'émission Il restera toujours la culture.
Mathieu Poulin, Il restera toujours la culture, ICI Première
L’histoire d’une poète anthropologue québécoise qui parcourt l’Europe à la recherche «des lumières cassées et de sa place dans le monde». Ce livre est un monde inachevé. Une épiphanie.
La Métropole

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