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Brasser le varech

Noémie Pomerleau-Cloutier

Poésie

Il imaginait pour toi des encyclopédies, t’initiait à la langue sylvestre. Au cœur des déracinements de l’adolescence, tu grandissais en épinette noire. Ta ligne de vie suivait les stries du roc, les vagues du bois que parcourait ton père ingénieur forestier, celui qu’il a pris brutalement une dernière fois, traçant pour la suite un sillon de douleur, te plantant une branche en travers du tronc.

Brasser le varech saisit la vulnérabilité et l’étendue des territoires nord-côtiers, refait le chemin des années longues, remuées par le ressac du chagrin et du deuil. Contemplatif et personnel, il se présente comme un nid de nature et de références botaniques. Le code, c’est la flore laurentienne. La clé pour ouvrir la voûte, pour construire son quai, pour réapprendre à parler la langue paternelle.

Parution: 10 octobre 2017
114 pages, 978-2-924519-59-2, 19,95$ | 17 €

Échos de la presse Brasser le varech

«C’est souvent une image qui m’inspire un poème. J’ai beaucoup fait de poésie photographique dans les cinq dernières années. Je vois ou je vis quelque chose en lien avec une image et je l’écris.»
Kim Daoust Loiselle, Le fil rouge
Souches, Pousses, Coupe à blanc, Drave, Reboisement – Noémie Pomerleau-Cloutier nous transporte dans son univers teinté de nature, pierre angulaire et constant pilier à travers les épreuves: la mort du père, la dérive, le déracinement, l’exil, la construction de soi. La recherche d’un ancrage est aussi omniprésente dans la poésie de Pomerleau-Cloutier, malgré les coupes à blanc, "les incendies qui façonnent la forêt boréale" (p.31), il y a toujours ce fameux quai à construire.
Marjorie Rhéaume, Le fil rouge
Une poésie qui rebrasse la forêt boréale, une poésie qui explore vos jardins intérieurs.
Emmanuelle Bouchard, Québec Réveille !
Récit du deuil difficile du paternel, avalé pour toujours par le bois, ce premier livre enracine sa musique à la fois douce et rugueuse dans de nombreux emprunts au vocabulaire de la botanique, tout en subvertissant la novlangue de ceux qui tentent de faire passer les coupes à blanc pour de la gestion sylvicole avisée. ★★★
Dominic Tardif, Le Devoir
C'est un vieil exemplaire de la Flore laurentienne, annoté par son père, qui a mené Noémie Pomerleau-Cloutier à écrire BRASSER LE VARECH, son premier recueil paru aux éditions La Peuplade. L'auteure, qui a grandi dans la Matapédia et vécu son adolescence sur la Côte-Nord, y célèbre le fleuve qui "grignot(e) le ciel tout cru" et le "chapelet infini / des petites villes" de la route 138.
Julie Tremblay, Radio-Canada
« Une écriture forte, sensible, touchante, sur fond de Côte-Nord. »
Madeleine Ross, Radio-Canada
Isabelle Lévesque en entrevue avec avec l'auteure Noémie Pomerleau-Cloutier à l'émission "Bon pied, bonne heure!", Radio-Canada.
Isabelle Lévesque, Radio-Canada
Patricia Sauzede-Biodeau en entrevue avec l'auteure Noémie Pomerleau-Cloutier à l'émission "Ça parle au Nord!", Radio-Canada.
Patricia Sauzede-Biodeau, Radio-Canada
"Ça prend le fleuve. Tu ne peux jamais arracher le fleuve à un Nord-Côtier." - Noémie Pomerleau-Cloutier.
La Presse+
Brasser le varech. Brasser les émotions. Remuer les souvenirs. Se réapproprier le langage du père décédé pour reconnecter avec lui. Dans ce livre, Noémie se place en observatrice pour exprimer comment elle a vécu et comment elle vit maintenant la relation avec son père.
Julie lit au lit (blogue)
C'est un recueil touchant et d'une grande vulnérabilité, avec ses nombreuses références aux paysages nord-côtiers et à la flore laurentienne. On sent ce désir chez l'autrice de revisiter les zones difficiles du deuil pour mieux "réapprendre à parler la langue paternelle"... et en résulte une collection poèmes d'une grande beauté.
Tire le Coyotte, Le Soleil
À l'occasion d'une émission spéciale Bonjour la Côte pour le Salon du livre de la Côte-Nord, Madeleine Ross s’entretient avec la poète Noémie Pomerleau-Cloutier autour de son dernier recueil BRASSER LE VARECH.
Madeleine Ross, émission Bonjour La Côte, Radio-Canada
Cette poésie écrite de façon imagée nous fait voyager en pleine nature à travers une plume remplie de couleurs, qui nous offre une vue sur un univers rafraîchissant qui fascine l’imaginaire. Elle décrit la flore d’une manière tellement magique et vivante qu’on la voit défiler devant nos yeux.
Mon coussin de lecture, blogue littéraire
(...) il s'agit pour la narratrice de fouiller le territoire «jusqu'au sang dans le souches», pour dire le vide laissé par la perte, le chagrin, la colère, la culpabilité. Trouver les mots, ceux qui pourraient, à l'instar des plantes nord-côtières, s'enraciner dans le terre calcinée des brûlis, faire émerger des «fragments de réponses».
Lucille Ryckebusch | Nuit Blanche, magazine littéraire, no 151, été 2018
Poet Noemie Pomerleau-Cloutier in search of inspiration on the Lower North Shore | Saroja Coelho en entrevue avec l'auteure Noémie Pomerleau-Cloutier à l'émission "Breakaway", CBC Radio-Canada.
CBC Radio-Canada
Maya Arseneau s’entretient avec la poète Noémie Pomerleau-Cloutier
Maya Arseneau, émission Bonjour La Côte, Radio-Canada
Les mots de Noémie Pomerleau-Cloutier ont résonné ensemble, bercés par les guitares de Tire le coyote et de Ben Shampouing Villeneuve, dans ce microconcert intime donné à l'occasion du Festival de la Chanson de Tadoussac. Une captation de La Fabrique culturelle.
La Fabrique Culturelle
Brasser le varech dépeint avec grâce et savoirs botaniques la solitude des grands espaces et les dérives du temps. On y trouve parmi les vers toute la beauté et la détresse d’une génération plus que jamais à la recherche de sa source.
Élizabeth Bigras-Ouimet, Atuvu.ca
Entrevue avec Noémie Pomerleau-Cloutier à propos du thé littéraire avec le biographe de Marie Victorin aux Jardins de Métis.
ICI Bas-Saint-Laurent, Radio-Canada
À ces corps, Noémie Pomerleau-Cloutier greffe une vie de blessures, de doutes et de quêtes qui ajoute une tension au recueil. Nous ne sommes donc pas devant une collection de portraits sans vie, mais devant une histoire qui se tisse serré tout au long des poèmes. L’histoire qu’on comprend être celle d’un être cher, dès l’ouverture du recueil.
Anthony Lacroix, La Recrue
C’est un poème qui est simple, facile d’accès, qui se nourrit de la rencontre entre la terre pis la mer.
David Nadeau, Hôtel Central
Capsule réalisée par La Fabrique culturelle sur la première phase de recherche du projet de poésie en Basse-Côte-Nord de la poétesse Noémie Pomerleau-Cloutier.
La Fabrique Culturelle
Entrevue avec la poète Noémie Pomerleau-Cloutier à Bon pied, bonne heure.
Bon pied, bonne heure, ICI Gaspésie-Les-Îles

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