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Chez la Reine

Alexandre Mc Cabe

Roman

Campant judicieusement son roman dans l’arrière-pays québécois, les villages, les rangs, le cadre de l’enfance – authentique royaume où la maison de la Reine trône au cœur du paysage –, Alexandre Mc Cabe édifie le musée de la mémoire d’un petit-fils, jeune homme au début de la vingtaine qui doit se faire à l’idée : « Une mort est une mort et on ne peut se soustraire à son tragique. » Devant l’agonie de Jérémie, son grand-père, le deuil forçant à s’arrêter « sur d’autres détails », il peint les « tableaux d’un musée intérieur », réfléchit à « l’héritage fondamental » que concèdent la famille et la culture, saisit la portée du décor dans l’apprentissage du monde. Il y a dans ce livre bienveillant le souvenir des premières fois, du bonheur et de l’amour reçus.

Mc Cabe dresse une fresque folklorique – « [l]e temps semble s’y figer et ne manifester ses effets que dans le vieillissement des corps, la naissance d’enfants et l’alternance cyclique des saisons » – qui fait revivre des moments marquants de l’histoire politique québécoise, des années 1980 à aujourd’hui.

Judiciously set in the Quebec backcountry, among the villages, the ranges, the rhythms of childhood—the authentic kingdom where the Queen’s House sits in the heart of the land—, Alexandre Mc Cabe’s novel assembles the museum of one grandchild’s memory. A young man in his early twenties is forced to accept that “A death is a death and we cannot escape its tragedy.” Confronted with the passing of his grandfather Jérémie, his grief pushes him to focus “on other details.” He paints “the paintings of an inner museum,” reflects on the “fundamental inheritance” he has received from family and culture, grasps the vital role played by scenery in our learning of the world. This kind-hearted book contains the memories of a child’s first times, of the happiness and love he received.

Mc Cabe writes a folk epic—“… in which time seems to stand still and only show its effects in the ageing of bodies, the birth of children, and the cyclical changing of seasons”—bringing back defining moments in Quebec’s political history, from the 1980s to the present day.

 

Parution: 18 mars 2014
162 pages, 978-2923530-71-0, 20,95$ | 18 € Print edition $20.95, PDF/ePub $15.99

Échos de la presse Chez la Reine

Pour son premier roman, Chez la Reine, Alexandre McCabe propose une savoureuse incursion au coeur de Lanaudière. (...) un texte jouissif, plein d’humour, où le grand-père et la famille occupent des rôles de premier plan.For his first novel, Chez la Reine, Alexandre Mc Cabe offers us a delightful incursion into Quebec’s Lanaudière region. … A joyous text, full of humour, in which the family and the character of the grandfather play a central role.
Marie-France Bornais, Le journal de Québec
À travers les souvenirs de promenades en forêt, de joutes politiques à table et de réunions familiales chez une tante mariée au Roi du tapis de Sainte-Béatrix, c'est l' « héritage fondamental de notre culture » qui est ici fidèlement célébré. Et par la sincérité qui transperce chaque phrase de ce premier roman maîtrisé, c'est un véritable écrivain qui nous est révélé.Through the memories of walks in the woods, of political arguments around the table, and of family reunions at the house of an aunt married to Sainte-Béatrix’s “Rug King,” it is “our culture’s fundamental heritage” that is faithfully celebrated here. And through the sincerity that emerges from every sentence of this well-mastered first novel, an authentic writer is shown to us.
Martine Desjardins, L'actualité
Chez la Reine n'est pas une oeuvre engagée. C'est plutôt une oeuvre qui explique l'engagement. La position de l'écrivain se situe à l'opposé de la démagogie ou du discours manichéen. Il n'y a ni bon ni méchant, ni rouges ni bleus, seulement un grand-père qui va bientôt quitter ce bas monde et un petit-fils qui découvre peu à peu une manière d'y faire son entrée. Il y a aussi tout ce qui relie et qui sépare les deux personnages, la langue, les rituels, le folklore ou la foi.Chez la Reine isn’t a politically committed work, but rather a work that spells out political commitment. The writer stands on the opposite side of demagoguery and Manichean discourse. Here, there are no good or bad guys, no reds or blues, only a grandfather about to leave this world and a grandson discovering bit by bit how to enter it. There is also all that binds and separates the two characters, the language, the rituals, the folklore, or the faith.
Richard Boisvert, Le Soleil
Mort, transmission, avenir. [...] C'est l'axe sous-jacent de ce roman qui se démarque non seulement pas sa vivacité d'esprit, mais par sa sensibilité. Par l'élégance de son style aussi, ses phrases qui voltigent.Death, transmission, future. … Here’s the underlying focus of this novel, which stands out not only for its alertness, but also for its sensitivity. As well as for the elegance of its style, its whirling sentences.
Danielle Laurin, Le Devoir
Dans ce premier roman sur  l’héritage et la transmission, [Alexandre Mc Cabe] rend hommage à sa famille tout en se penchant sur l’histoire récente du Québec, du référendum de 1980 jusqu’au milieu des années 2000.In this first novel on heritage and transmission, [Alexandre Mc Cabe] pays homage to his family and looks into Quebec’s recent history, from the referendum of 1980 up to the mid-2000s.
Josée Lapointe – La Presse +
Rentrer Chez La Reine a été comme rentrer chez moi. Enfin, dans une partie de mes souvenirs pleine de rayons de soleil nostalgiques. Ces oncles, ces tantes, ces soirées et ces histoires auraient pu être les miens tant je m’y suis reconnu.
Shannon Desbiens, Librairie Les Bouquinistes
En plongeant avec assurance dans une écriture qui combine l’ironie et la sensiblerie, Alexandre Mc Cabe nous livre un récit touchant, vrai et senti.Adopting with confidence a style that combines irony with sentimentality, Alexandre Mc Cabe gives us a moving narrative, authentic and heartfelt.
Maud Lemieux, La recrue du mois
Voilà un roman qui fait du bien, donne de l’espoir en cette période morose, cette fin de campagne électorale qui fait ressortir les peurs et toutes les aliénations. C’est vivifiant de lire un roman comme ça. De quoi faire oublier le cynisme qui nous étouffe de plus en plus.Here’s a novel that does us good, that provides hope during these gloomy times—this end of an election campaign, which highlights all of our fears and estrangements. It’s invigorating to read a novel like this one. Here’s something to make us forget the cynicism that suffocates us more and more.
Yvon Paré, Littérature du Québec
En racontant l'histoire de son grand-père, homme qui a trimé dur toute sa vie, Alexandre Mc Cabe  nous ramène dans notre identité et dans la fierté d'être qui nous sommes, en tant qu'humain et en tant que peuple. Cette histoire a le pouvoir de nous toucher car elle est celle de nos aïeux et prend sa force dans la lecture bien personnelle que chaque lecteur en fera.While narrating the story of his grandfather, a man who worked hard all his life, Alexandre Mc Cabe takes us back to our identity and pride in being who we are, as individuals and as a people. This story is touching, as it is the story of our forefathers, and it derives its strength from the very personal reading every reader will make of it.
Marie-Hélène Vaugeois, Librairie Vaugeois
Alexandre Mc Cabe était de passage hier à l'émission Plus on est de fous, plus on lit ! diffusée sur les ondes de Radio-Canada Première pour discuter de son roman Chez la Reine avec l'animatrice Marie-Louise Arsenault. Écoutez-le avouer son romantisme, affirmer son admiration pour Gaston Miron et lever le voile sur l'identité de la Reine.Yesterday Alexandre Mc Cabe was on the Radio-Canada Première radio show Plus on est de fous, plus on lit! to discuss with host Marie-Louise Arsenault his novel Chez la Reine. Listen to him confess his romanticism, express his admiration for Gaston Miron, and reveal the Queen’s identity.
Tout commence, affirme Alexandre Mc Cabe, avec raison. Tout commence aussi dans la vie de ce jeune écrivain au talent immense.
Dominique Blondeau, Ma page littéraire
Alexandre Mc Cabe voit la découverte de L’homme révolté d’Albert Camus comme une révélation, consacrant par la suite cinq années de sa vie à l’œuvre de cet écrivain.
La Fabrique culturelle, Télé-Québec / Réalisation Marjorie Champagne

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