La Peuplade

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Elle nage

Marianne Apostolides

Roman

À Loutra, en Grèce, Kat plonge dans ses souvenirs. Elle nage : 39 longueurs – une pour chaque année de sa vie. Défiant la viscosité de l’eau comme de sa mémoire, elle file vers son passé : son enfance, sa fille, sa faute. Un, deux, trois, respire : son mariage est à l’eau. Si seulement elle parvient à cerner le moment précis où tout a sombré, elle saura quoi faire. Elle nage sous tension, cherchant la fin. Lorsqu’elle s’arrête pour reprendre son souffle, Kat regarde Melina, sa fille de 14 ans, flirter avec Achilles, un jeune Grec, au bord de la piscine. Elle voit naître en eux le désir, cette joie de ressentir le possible sans nom.

Marianne Apostolides signe un roman richement ponctué, rappelant le rythme de la nage : l’histoire d’une femme prête à se jeter dans l’inconnu, nous entraînant avec elle.

 

Une traduction de Madeleine Stratford

Parution: 5 avril 2016
134 pages, 978-2-924519-19-6, 20,95 $$20.95

Échos de la presse Elle nage

Tour de force. La Peuplade avait publié il y a deux ans Voluptés de la même auteure, des récits personnels à forte tendance fictionnelle. La maison d’édition revient à la source de cette écriture singulière et brillante en publiant le tout premier roman de Marianne Apostolides, Elle nage. Nous les en remercions tant il s’agit là d’un petit livre magistral [...] Au fil de l’eau, la narration glisse ainsi d’un sujet à l’autre dans une grande fluidité et une totale limpidité. L’écriture laisse assez de place au lecteur pour qu’il s’infiltre dans le même couloir de piscine ou juste une respiration derrière. Elle nage est un roman original, intelligent et touchant qu’on prend plaisir à lire plus d’une fois.  
Mario Cloutier, La Presse
Le lecteur, lui, appréciera de se coller au rythme des inspirations et des mouvements de Kat, qui, à l'instar de l'écriture (et de sa traduction), sous-tendent une technique indéniablement maîtrisée, et sont d'une étonnante fluidité une fois qu'on a soi-même lâché prise pour s'immerger dans les eaux ondoyantes d'Elle nage. Car c'est là l'essence de ce roman: rien ne sert de vouloir saisir/retenir/contrôler chacun de nos gestes/intentions pour en connaître la finalité, il faut parfois accepter de se laisser porter par le simple fait d'être.
Valérie Lessard, Le Droit
Au creux de chacune des secondes d’une relation amoureuse sommeille, en forme de bâton de dynamite, la funeste potentialité d’embrasser quelqu’un d’autre, de découcher, de partir sans jamais donner de nouvelles, de tout faire sauter. Dans les eaux dites médicinales de la Grèce de ses origines, à Loutra, Kat nage une longueur pour chacune des années de sa vie : 39. De la fin de sa rassérénante baignade devra émerger un verdict : rescapera-t-elle des flots du désir irrépressible ce que les marées avaient déjà irrémédiablement endommagé ?
Dominic Tardif, Le Devoir
Un rythme parfait. Elle nage soulève beaucoup de réflexions sur le couple, sur l’amour et sur l’importance que l’on lui accorde dans la vie. Apostolides a mené à bien cette histoire en lui donnant une tournure tout à fait originale. Beaucoup plus qu’un exercice de style, l’équation parfaite entre le fond et la forme fait du récit un incontournable pour quiconque aime être désarçonné par ses lectures.  
Élizabeth Lord, Les Méconnus
Un bref, mais puissant roman. (Choix de la rédaction)
Revue Les Libraires

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