La Peuplade

La Peuplade Livres

Nirliit

Juliana Léveillé-Trudel

Roman

Une jeune femme du Sud qui, comme les oies, fait souvent le voyage jusqu’à Salluit, parle à Eva, son amie du Nord disparue, dont le corps est dans l’eau du fjord et l’esprit, partout. Le Nord est dur – «il y a de l’amour violent entre les murs de ces maisons presque identiques» – et la missionnaire aventurière se demande «comment on fait pour guérir son cœur». Elle s’active, s’occupe des enfants qui peuplent ses journées, donne une voix aux petites filles inuites et raconte aussi à Eva ce qu’il advient de son fils Elijah, parce qu’il y a forcément une continuité, une descendance, après la passion, puis la mort.

Juliana Léveillé-Trudel livre un récit d’amour et d’amitié beau et rude comme la toundra. Nirliit partage la «beauté en forme de coup de poing dans le ventre» qu’exhale le Nord.

 

PRIX PANTAGRUEL 2018

PRIX littéraire des ambassadeurs francophones 2023

Parution: 6 octobre 2015
184 pages, 978-2-924519-07-3, 21,95 $21.95$,
Droits vendus : Adaptation cinématographique, Anglais - Canada (Vehicule Press) / Danemark (Jensen & Dalgaard) / Islande (Dimma) / Espagne (Editorial Barrett)Adaptation cinématographique, Anglais - Canada (Vehicule Press) / Danemark (Jensen & Dalgaard) / Islande (Dimma) / Espagne (Editorial Barrett)

Échos de la presse Nirliit

Je pense sincèrement que Nirliit, un roman de Juliana Léveillé-Trudel récemment publié aux éditions La Peuplade, à Chicoutimi, fait partie des livres d’inspiration nordique qui seront jugés parmi les plus importants de notre époque. C’est la justesse du ton et l’extraordinaire vraisemblance du propos, dont l’action se déroule, pour l’essentiel, autour de Salluit, sur les rives de la baie d’Ungava, qui font, entre autres choses, la qualité de ce texte de fiction fondé sur l’expérience personnelle de son auteure.
Jean Désy, écrivain
Avec un mélange de poésie et d’anthropologie, Juliana Léveillé-Trudel, née à Montréal en 1985, offre un tableau tout en contrastes de cet univers qu’elle fréquente depuis quelques années. Un cri du coeur pour le Grand Nord et ses habitants porté par une écriture forte.Un livre touchant et d’une grande justesse, [...] qui transporte jusqu’à nos latitudes une parole de témoin beaucoup trop rare. Et qui soulève aussi plusieurs questions. À commencer par celle-ci : « Comment ça se fait que toute cette richesse ressemble tellement au tiers-monde ? »
Christian Desmeules, Le Devoir
[Un] livre cru, dur comme la pierre du Nord, mais nécessaire comme une peine d'amour.
Mario Cloutier, La Presse
Dans Nirliit, Juliana Léveillé-Trudel rend compte d'une «langue qui fond à peine plus lentement que le pergélisol» au contact des Bieber et autres Rihanna; des nombreuses adolescentes mettant au monde des «bébés-pièges à ours»; des lourdes conséquences de l'abus d'alcool et de drogues, de la violence. Elle dénonce surtout le sort réservé aux filles et femmes «prises comme des sculptures en pierre en savon: un joli souvenir». Un puissant cri du coeur.
Valérie Lessard, Le Droit
En cette période où notre société se conscientise enfin face aux dures réalités du Nord, Nirliit migre dans notre paysage littéraire, transportant son lot d’existences abîmées, de beautés majestueuses et de sensibilité exacerbée. Par sa plume aigre-douce, Juliana Léveillé-Trudel offre un récit nécessaire et juste qui met en lumière ces terres froides et toute la richesse endormie d’un peuple qui peine à se relever. Une lecture percutante, incontournable.
Chantal Fontaine, librairie Moderne
Nirliit se lit comme une sorte de plaidoyer pour le Grand Nord, de déclaration d'amour pour ce territoire mal aimé.Un roman saisissant, qui donne à réfléchir. Une lecture incontournable.
Marie-Claude Rioux, Hop! sous la couette
Ce premier roman, d’une puissante beauté, nous berce de mots et de paysages nordiques. Eva a été jetée dans le fjord, au nord du 62e parallèle, mais elle n’a pas disparu pour autant. La narratrice, une Blanche néanmoins familière de ces contrées lointaines, lui donne un visage partout dans la toundra.
Choix de la rédaction, Magazine Les Libraires
Toutes ces voix portent le drame du Nord, un drame qui se tisse d’alcool, de drogues, de vols, de viols, de bagarres, de suicides, d’abandons. Nirliit ne cherche pas à déguiser la réalité, pas plus qu’il ne reproduit les clichés mille fois entendus sur les Premières Nations. Au contraire, il les évite. Nirliit est le témoignage rare et précieux d’authenticité d’une jeune femme qui assume son regard tout en le remettant sans cesse en question.
Caroline Gauvin-Dubé, Journal Ensemble
Un pas vient d’être franchi dans l’évolution des représentations culturelles des autochtones. Dépouillées des mythes et des stéréotypes aveuglants, au profit d’une perspective intimiste et hyperréaliste qui appelle une re-connaissance mutuelle. Une véritable rencontre, d’égal à égal.
Marie-Frédérique Desbiens, Le Devoir
Je dois dire qu’on ne peut simplement pas terminer cet essai en l’oubliant sur sa table de chevet, ça nous hante. Et nous hantera probablement toujours.
Le Fil rouge
Nous fonçons à toute vitesse dans les trous et les crevasses de ce Grand Nord pour prendre des nouvelles d'endroits dont personne n'a entendu parler. La lecture de ce magnifique roman crépite encore longtemps dans les mémoires une fois la dernière page consumée.
Mission Encre noire, CHOQ
Sa langue est magnifique et enracinée dans l'endroit et les gens qu'elle raconte. J'ai beaucoup de respect pour cette démarche-là, surtout à propos d'un sujet dont tellement de gens parlent tout croche.
Anaïs Barbeau-Lavalette – La Presse +
Un récit rude et sensible sur les conditions de vie des Inuits et nos rapports complexes et dégueulasses avec eux.
Fanny Britt, Plus on est de fous, plus on lit
J'applaudis l'authenticité et l'amour qui transpirent de [l'écriture de Juliana Léveillé-Trudel].
Anaïs Barbeau-Lavalette, Châtelaine
Nirliit est à la fois un splendide et dur portrait du Nord, dans une langue vraie, sans détour, rythmée comme je les aime. Méga coup de coeur!
Caroline Dubois, CKOI FM
Nirliit fait partie des 100 incontournables de ICI On lit! Voici quelques commentaires du public:Un voyage au coeur de l'être humain, avec toutes ses contraintes, ses attentes, ses rêves et ses déchirements.Dominique Pelletier, AlmaCe livre dépeint la réalité trop méconnue des réserves autochtones dans le nord du Québec. Un livre bouleversant, à la fois tendre et choquant, avec une langue parfois lyrique, parfois très crue. Des personnages beaux, mais blessés. C'est une lecture importante.Steve Gagnon, MontréalUne magnifique incursion dans le Nord québécois, sans apitoiement, sans jugement, juste de l'amour. Là où la beauté rencontre la violence, où l'immensité du territoire accentue la solitude et la douleur.Katy Boyer-Gaboriault, Montréal
Les incontournables, Plus on est de fous, plus on lit!, ICI Première
Un récit terrible, le plus dur, le plus senti que j’ai lu sur ce pays si près et si loin. Un texte qui ne pardonne pas. 
Yvon Paré, Littérature du Québec
COUP DE COEURC'est un très beau récit, malgré l'incursion brutale dans un milieu difficile.
Julie Roy, Coup de pouce
Rares sont les auteurs qui réussissent à nous faire voyager au point qu'on oublie qu'on se trouve chez soi. Juliana Léveillé-Trudel réussit ce tour de force en immergeant le lecteur dans le Grand Nord. 
Marie-Ève Martel – La Voix de l’Est
Je vais donc vous parler de Nirliit de Juliana Léveillé-Trudel, que je m'apprête à relire parce que ce récit d'une puissante beauté me hante. L'action se situe à Salluit, au Nunavik, «où il faut venir par les airs, comme les oies : Nirliit». C'est un livre important pour découvrir le Nord et le peuple inuit autrement que par les nouvelles qui font la une, et c'était écrit de manière si juste dans une critique de La Presse.
Dorothée Berryman, La Presse
Roman impressionniste, touchant, poétique et indigné. Franchement à lire
Anne-Josée Cameron, Radio Canada
C’est beau, et dur, et glacé. Bref et amer. Grandiose et inoubliable.
Julie à mi mots
Une plongée âpre et brutale dans le Grand Nord. Quand infinie tristesse et violente beauté s'entremêlent... Une des claques de cette rentrée!
Charline Vincent-Lucas - Librairie Nordest, Paris
Un grand texte qui met le doigt là où ça fait mal mais qui ne fait pas une croix sur la beauté ni sur l'amour.
Aurélie Barlet - Librairie Acropole, Nice
Une lecture bouleversante, un choc et une découverte ; celle de cette région arctique composée de lacs sculptés par des glaciers, peuplée de caribous dans la toundra.Découverte des Inuits, de la dureté de l’existence, de ces vies aux allures de “tragédies shakespeariennes".Pour tout cela c’est un livre essentiel et un témoignage rare!
Sara Burtaux - Librairie comme un roman, Paris
La condition des Inuits au Québec, et plus particulièrement des femmes, racontées par une Canadienne blanche qui rend hommage à sa meilleure amie victime d'un féminicide. Le sujet est dur mais nécessaire et porté par une écriture d'une incroyable beauté. Un roman inoubliable, mon préféré de cette rentrée littéraire 2018!
Morgane Le Marchand - Librairies Fontaine, Paris
Nirliit. Bien loin de la canicule marseillaise, j’ai voyagé avec les oies, rencontré un peuple âpre et généreux, fier et brisé et ce voyage m’accompagnera longtemps. Il ne me reste qu’à attendre la rentrée pour vous emmener à mon tour dans le Grand Nord canadien.
Coup de coeur de la Librairie Pantagruel - Marseille 7e - Marseille
Juliana Léveillé-Trudel, avec Nirliit chez La Peuplade nous plonge en douceur et poésie dans la colonisation lente et cruelle des Inuits. On goûte les cœurs et les corps éprouvés de cette humanité juste et sublime.
Juliette Pelletier, Librairie Quai des Brumes, Strasbourg
Juliana Leveille Trudel, empreint d'un amour profond, mais sans complaisance pour les gens du « grand territoire » rencontre une actualité brûlante.
Alain Nicolas, L'Humanité
NIRLIIT nous laisse sans voix!
Librairie Passages, Lyon
Un livre dur, instructif, un cri de douleur qui touche en profondeur.
Fnac Belgium
Un roman sur le Nunavik aujourd’hui, beau et impitoyable comme le Grand Nord.
Sophie Ehrsam, En attendant Nadeau
Au nord de la baie d'Hudson, dans les villages engloutis par la neige, il y a eux : la population Inuit du Canada. Ils vivent libres, avec comme seules richesses deux supérettes, l'océan et les enfants de la communauté. Et puis il y a les blancs, qui débarquent tous les étés le temps de la saison pour travailler sur les chantiers, briser le cœur des femmes et repartir à la saison où tombe la nuit. La narratrice, elle, va s'y attarder un peu plus et nous raconter la beauté et la violence qu'est le nord. Avec une immense douceur, elle témoigne pour ce peuple oublié. Un magnifique roman, cru et fascinant.
Librairie Voyageurs du monde de Paris
«(...) je suis resté sous le charme d'une écriture magnifique, rude, âpre, sincère, crue, poétique, à l’image de ce bout du monde d’une fascinante complexité.
Le blogue D'une berge à l'autre - Journal d'un lecteur curieux
Il est bien sûr impossible de lire Nirliit – et a priori aucun livre de La Peuplade – sans s’enthousiasmer pour cette langue novatrice, non seulement dans son vocabulaire québécois (gentiment traduit parfois par les éditeurs), mais par les libertés qu’elle s’accorde, avec un joli brio. (...) Une lecture du cœur qui ouvre les yeux plus grand.
Amandine Glévarec, Kroniques.com
La singularité de ce récit vient de la prise de conscience qui s’opère chez la narratrice. Au fil du texte, elle scrute ses motivations. Est-elle différente des missionnaires d’autrefois qu’elle déteste?
Astrid De Larminat, Le Figaro
Juliana Léveillé-Trudel décrit la vie dans ce bout du monde qui est "une jungle glacée, mais une jungle quand même", où les femmes font figure de proies de la fatalité. Mais ce texte à la dureté frappante n’est pas dépourvu d’une certaine lumière.
Raphaëlle Leyris, Le Monde
[...] magnifique, rude, âpre, sincère, crue, poétique, à l’image de ce bout du monde d’une fascinante complexité.
Le blogue D'une berge à l'autre - Journal d'un lecteur curieux
Le beau et le laid se croisent à chaque page de ce livre intense où la douceur de l’amitié, de l’amour se mêlent à la dureté de la vie et à la violence. C’est sombre, lumineux, poétique et terrible. Un roman brut servi par une écriture simple et délicate, directe et crue. Juliana Léveillé-Trudel, qui s’inspire de son vécu, impose toute la tendresse qu’elle a pour les Inuits, sans en cacher la noirceur et les drames. C’est un roman puissant qui remue les tripes et marque le cœur.
Bonnes feuilles et Mauvaise herbe
Un livre, un déchiffrage. Une plume, une poésie sensible et insaisissable. Des sensations, un plaisir de lecture, une expérience unique.
Lectures Gourmandes
La toundra du Grand Nord, ses mois sans lumière et le froid assassin de ses beaux paysages, vus par une visiteuse venue de Montréal.
V.B.-L., Libération
Un premier roman brut, cru, lucide [...] Tout à la fois lyrique et crue, l'écriture de Juliana Léveillé-Trudel frappe directement au foie, aussi bien quand elle décrit des paysages renversants comme des aurores boréales que la réalité sociale des Inuits.
Dominique Aussenac, Le Matricule des Anges
Par une galerie de portraits puissants et bouleversants, comme si ce lieu du bout du monde ne pouvait créer que des paroxysmes dans cet univers à la beauté saisissante.
Christine Barros, ActuaLitté
Ce roman c’est un superbe tableau, aux couleurs pastels et aux traits durs. Une fresque de destins. C’est une déclaration d’amour à ces paysages et à ce peuple qui fait ce qu’il peut. Qui vit.
Bonjour Marcel
Une “beauté en forme de coup de poing”. Voilà comment Juliana décrit le Nord. Là-haut il y a tous les ingrédients pour vous faire chavirer le cœur. Des paysages flamboyants, une Nature incomparable, des enfants rieurs et des habitants attachants. Mais il y a aussi une brutalité sociale qui vous écorche à vif. Car ici rien ne dure. Les enfants grandissent et s’abîment, les gens disparaissent, même la nature s'éteint… Malgré toute cette douleur, la narratrice aime le Nunavik, de tout son cœur, férocement. Et elle nous raconte les deux mois d’été qu’elle passe à Salluit, à s’occuper des enfant. C’est un rendez-vous annuel pour elle, mais cette année, la fatalité du Nord a frappé son amie Eva. Parce qu'il y a mille raisons et parce qu'il n’y en a aucune, Juliana aimerait savoir comment Eva est morte, mettre des mots et faire son deuil.Un texte poétique et poignant, qui vous saisit dès les premières pages.
Faustine, Le blogue La Géothèque, Nante, France
Un texte aussi percutant qu’émouvant.
Le blog Au fil des livres
C’est beau, c’est difficile, c’est touchant. En s’adressant à son amie disparue, la narratrice va nous conter la vie de ce village d’Inuits dans lequel elle retourne chaque été. L’absurdité de la vie là-bas, la façon de vivre ou plutôt de survivre de ces habitants nous touche en plein cœur. Une fenêtre s’ouvre devant nos yeux, révélant un quotidien plus vrai que jamais. À travers les personnages dont elle parle, elle soulève les problèmes et conditions dont ils sont victimes, mais aussi l’amour qu’elle leur porte. C’est différent, original, ça fait mal, mais « ostie de crisse » ça vaut le coup !
Laure. Librairie Charlemagne, Charlemagne La Seyne

Tous droits réservés, Éditions La Peuplade / Vie privée