Au pays des mines d’amiante, deux garçons de 10 ans construisent un paradis, qui sera forcément perdu. Un premier roman sensible et puissant du poète et éditeur québécois sur l’envers du rêve canadien.
Alain Nicolas, L’Humanité
La critique
Egalement éditeur et performeur, son auteur a trois recueils de poésie derrière lui. Et comment, par instants, une force poétique, précisément, paraît s’infiltrer entre les lignes comme des volutes de fumée et parvient, on ne sait trop par quel mouvement tellurique, à soulever, hisser son paragraphe vers de hautes sphères : c’est le souvenir qu’on en garde. Odeur de brûlé et souffle aérien.
Thomas Stélandre, Libération
La critique
Un premier roman qui nous a ébloui. Une nouvelle voix bouleversante. Une révélation.
Augustin Trapenard, La Grande Librairie
L’entrevue
Une enfance dans le pays des mines d’amiante. Le premier roman de l’écrivain québécois est tout en tensions contraires.
Raphaëlle Leyris, Le Monde
La critique
Un roman extrêmement sensible et délicat.
Maylis de Kerangal, La Grande Librairie
L’entrevue
Niché entre ses 6 et ses 16 ans dans le quartier même qu’il décrit, rugueux et industrieux, Sébastien Dulude est poète et éditeur pour La Mèche (qui a notamment publié Michelle Lapierre-Dallaire, autre pourvoyeuse d’uppercuts). Le découvrir à présent romancier, c’est s’émerveiller de voir comment son travail précis et précieux sur la langue caparaçonne les garçons dans une gangue plus douce. La construction en dates parfois stéréoscopiques vient forer plus loin là où ça cogne
Anne-Lise Remacle, Focus Vif
Il est la star de la rentrée littéraire. / Sébastien, ta plume est magnifique. J'ai eu l'impression, moi aussi, que j'avais passé mon enfant à Thetford Mines.
Guy A Lepage, Tout le monde en parle, Radio-Canada
L’entrevue
Amiante est un roman d’une beauté brûlante et douce à la fois qu’on n’oubliera pas de sitôt.
Gabrielle Napoli, En attendant Nadeau
La critique
Auteur de trois recueils de poésie, il est également directeur littéraire aux éditions La Mèche ; une riche expérience qui explique peut-être sa capacité à coucher sur papier un récit qui prend forme dans une langue ciselée et foisonnante, appuyée sur la justesse de sensations et d’émotions qui forment le coeur de son moteur narratif.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
L’entrevue
«[...]une langue luxuriante, parfois précieuse, taillée avec le soin d’un diamantaire. Une langue qui traduit certes le quotidien alangui de son personnage, mais peut-être davantage ce qui bourgeonne dans son esprit et son cœur.
Dominic Tardif, La Presse
L’entrevue
une fort belle réussite, un texte maitrisé et puissant qui ne lâche pas le lecteur. [...] Amiante, est un très attachant premier roman dont le souffle romanesque parvient parfaitement à mêler délicatesse et haute intensité et qui nous rappelle, s’il en était besoin, combien nous ne cessons jamais de porter en nous, pour le meilleur et pour le pire, l’enfant que nous avons un jour été.
Céline D, Addict-culture
La critique
Amiante, c’est foncièrement une époque, une humeur, du rock, des bleus, du Tintin, un premier émoi, du Nirvana, une fusée qui explose en plein ciel, du feu, de l’allure."
Aire(s) libre(s)
La critique
«Je voulais créer un contraste entre la douceur de l’amitié et ce milieu très particulier qui représente une certaine dureté, voire une certaine violence. La plupart des mines étaient encore ouvertes, mais elles allaient bientôt fermer. Je trouvais qu’il y avait une belle tension dramatique de ce côté.»
Courrier Frontenac, journal de Thetford Mines
L’entrevue
L’été de ses neuf ans, le petit Steve Dubois le passe à arpenter la forêt, à lire des Tintin avec son meilleur ami et à laisser le temps s’écouler dans leur fabuleuse cabane dans le bois. Mais cet été-là n’est pas sans tragédie et cinq ans plus tard, Steve tente de comprendre ce qui s’est réellement passé. Entre les non-dits et une colère refoulée d’ado mal compris par son père, il doit continuer d’avancer, mais à quel prix ? Campé dans les années 1980 à Thetford Mines, ce premier roman réussi et sensible évoque tendrement une nostalgie bien assumée.
L'Actualité
La critique
Sébastien Dulude signe ici un premier roman solide où la beauté de la langue contraste avec la dureté des paysages miniers qu’elle décrit.
Mali Navia, CHÂTELAINE
La critique
L’espace-temps que se veut celui de Thetford Mines, à l’intersection de l’adolescence et des années 1980, Sébastien Dulude le ramène drôlement bien à la vie, d’ailleurs. Avec une plume, poétique et rythmée, qui le rend presque palpable. Ça sent le gaz de motocross qui brûle, en défilant les pages. Ça goûte l’excitation d’un été laissé à soi-même, sur un bicycle, pas de casque, puis l’ennui de ne plus savoir quoi en faire. Même qu’on finit par entendre les accords de Megadeth dans nos propres oreilles. Par respirer l’Amiante avec notre propre nez. À l’avoir sous la peau, nous aussi.
Marc-Antoine Côté, Le Quotidien
L’entrevue
Cette langue est si travaillée, précieuse, les mots sont choisis. On a un récit en 3,4,5 dimensions. On est accoté sur le gros pneu, on est dans une pinède avec l'odeur d'humidité, on voit la poussière d'amiante qui est déposée partout [...] avec Sébastien Dulude, je vous jure que vous allez tomber amoureux! [...] c'est vraiment, vraiment, vraiment très bon!
Karyne Lefebvre, Pénélope, ICI Première
La critique
«Les gens de mon âge se retrouveront dans cette langueur des étés sans wifi, où deux amis tuent le temps à lire des bandes dessinées et à documenter dans un scrapbook les tragédies marquant l’actualité de l’époque, notamment l’explosion de la navette Challenger, le 28 janvier 1986.»
Hugo Meunier, Urbania
L’entrevue
Steve Dubois a 9 ans. Il habite Thetford Mines et passe l’été 1986 à s'amuser avec le petit Poulin à travers les paysages uniques qu’offre cette ville où l'amiante est maître. Les deux amis sont inséparables. Or, un drame vient bousculer le quotidien et l’innocence de Steve. Il passera les années qui suivent à tenter de retrouver son petit paradis de gamin qu’il s’était créé avant que tout n’éclate.
Kelly-Ann Neeley, magazine Coup de pouce
La critique
Sébastien Dulude explique que le roman utilise la métaphore de l’amiante, qui est un isolant qui protège, mais qui est aussi ininflammable et toxique, pour mettre en scène l’amitié des deux personnages principaux.
Pénélope, ICI Première
L’entrevue
Amiante s’impose d’ores et déjà comme un livre incontournable. Un premier roman d’apprentissage magnétique et émouvant à l’écriture flamboyante. Sébastien Dulude a l’âme d’un poète et le savoir-faire d’un orfèvre. Préparez-vous à vivre un fascinant moment de grâce. Vous n’en lirez probablement pas deux des comme ça cette année.
Nyctalopes, blogue
La critique
Le premier roman de Sébastien Dulude, Amiante, est à la fois touchant et d’une grande érudition, deux choses que je recherche en littérature. On y suit la relation tortueuse d’un fils sensible avec un père enfermé dans ses idées préconçues, ainsi que celles incertaines de l’amitié en bas âge. Grand poète, Dulude a su assembler les mots dans un travail d’orfèvrerie qui fait ressortir une douceur enfouie sous la poussière d’une ville minière; ce qui n’est pas donné au premier venu.
Anthony Lacroix, Librairie-Boutique Vénus
La critique
Dans une langue dont il convient de souligner la splendeur et le sublime, ce roman raconte les tribulations, les atermoiements et les drames du jeune Steve Dubois dans le Thetford Mines de la fin des années 1980. Au gré d’une amitié particulièrement tragique, avec juste ce qu’il faut de non-dits et d’ellipses, l’enfance y est abordée avec un brio remarquable et une authenticité aussi poignante que juste. Truffé de références culturelles habilement choisies et articulant un propos sensible et délicieusement nostalgique, ce livre est appelé à casser la baraque, rien de moins.
Philippe Fortin, Librairie Marie-Laura
La critique
Arrêt obligé sur AMIANTE de Sébastien Dulude, le sentiment qu’il fallait absolument lire cet ouvrage : il le fallait, oui, et je ne peux que vous encourager à faire de même. [...] Dulude ne peut que marquer des points avec son écriture — le poète n’est jamais loin — sensible, percutante, avec son délicieux assemblage d’ingrédients de notre imaginaire des années 1980-1990, avec cette prose riche d’élans qui ne disent pas tout, qui ne révèlent pas complètement. Je suis sorti sonné et émerveillé par cette solide fiction qui aborde finement les identités en définition, les violences subies ou imposées et les difficultés de se construire un monde à soi.
Chronique de Dominique Lemieux, revue Les Libraires
La critique
Un peu de The Body de Stephen King, une touche de Jean-Christophe Réhel et voici un étonnant roman d’apprentissage de 224 pages campé à Thetford Mines, ville ininflammable de l’amiante, des dompes grises et des aventures de deux gamins du quartier Mitchell. Steve Dubois, 9 ans, l’alter ego de l’auteur, tombe furieusement en amitié avec le petit Poulin, 10 ans. Écrit avec une précision remarquable, l’histoire – inspirée de l’enfance de l’écrivain – oscille entre l’été 1986 et celui de 1991 et est marquée par Smells Like Teen Spirit de Nirvana et une visite mémorable au guichet Vox Pop de MusiquePlus. C’est un livre à la fois très dur, qui parle de dépression et de violence dans un environnement hostile, et super doux, pour la fulgurance et la pureté du lien qui unit deux enfants qui découvrent la vie.
Hugo Dumas, La Presse
La critique
Sébastien Dulude mêle drame intime et drame social à travers les différentes saisons d’un garçon éminemment sensible, dont la présence et la psychologie sont si finement dessinées qu’il nous poursuit en songe après notre lecture, juché sur son fameux "bicycle", cherchant son éden disparu.
Le Point
La critique
Si le premier roman du canadien Sébastien Dulude nous éblouit pour son éloge de l’amitié - vraie car permise par les vertus de l’innocence -, il n’en oublie pas moins de rappeler que toute vie est, tôt ou tard, sondée aussi par ses soleils noirs. Inspiré d’un vécu intime, un récit flamboyant qui fraternise avec l’universel.
Denys Laboutière, Club de Mediapart
La critique
Parmi les belles surprises de la rentrée littéraire, il en est certaines dont la petite musique si particulière commence à composer ce qui ressemble fort à l’un des tubes de l’automne. C’est le cas d’Amiante du québécois Sébastien Dulude paru au mois d’août aux éditions La Peuplade et déjà présent sur la liste de plusieurs prix littéraires. C’est un livre tout en contraste, à la fois enchanteur et vénéneux à l’image de la topographie des lieux. Une mine d’amiante à ciel ouvert, gigantesque béance empoisonnée au milieu d’une vaste forêt. Un fantastique terrain de jeux dont la présence menaçante instille dès le début le sentiment d’une tragédie imminente.
Edwige Audibert, France Info
La critique
Quand un roman reçoit déjà tant de critiques élogieuses, il est permis de se demander si un commentaire dithyrambique de plus ajoutera quoi que ce soit au tableau d’ensemble… Mais, bon, j’ai lu, j’ai adoré, et je tenais à dire que la plus grande qualité de ce livre réside à mon avis dans sa beauté, ou plutôt, dans sa capacité à mettre en lumière la beauté qui réside en toute chose : dans la tendresse, l’affection, la complicité, dans l’enfance, l’adolescence, le deuil, la tristesse, la rage et l’incompréhension, dans la solitude et l’intimité, la violence, la naïveté, la maladie, la compulsion, partout, toujours, la beauté est là. Sébastien Dulude le sait, il la voit, la reconnaît et, tirant parti de sa sensibilité, de son habileté à jouer avec les mots, il la fait voir à son tour. Sous sa plume, cette beauté rayonne, apaise, confère une valeur bienheureuse aux grands drames comme aux toutes petites choses. Chez lui, même la détresse est lumineuse.
Gabriel Marcoux-Chabot, écrivain et enseignant
Les années 80-90, les mines d’amiante à Thetford Mines, Québec: deux enfants meilleurs amis pour la vie qui jouent, s’ennuient ensemble, s’aiment. Un roman social à la langue éminemment poétique d’une finesse remarquable pour dire l’enfance puis l’adolescence dans ce monde minier sur le point de disparaître, dire la violence des pères, les morts mais aussi la tendresse.
Librairie Le Monte-en-l'air, Paris, France
Amiante de Sébastien Duludene nous fait quasiment jamais quitter « shithole Thetford Mines », le trou du cul du monde, comme tous les villages d’adolescence. Mais à Thetford s’ouvrent chaque jour des fosses menaçantes qui engloutissent la plupart des hommes du coin.
Iris Schwarzkopf, Zone Critique
La critique
C'est le livre de la rentrée [...] Je le recommande!
Étienne Tremblay, Il restera toujours la culture, ICI Première
La critique
«Je suis très très proche de Steeve Dubois. C'est vraiment un enfant que je porte en moi, il n'y a aucun doute.» - Sébastien Dulude
Les Malins, ICI Ottawa
L’entrevue
C'est l'un des livres les plus vendus au moment où on se parle au Québec! [...] J'ai lu Amiante en quelques heures, comme ça m'arrive souvent quand je tombe vraiment en amour avec un livre.
Lacagé le matin, 98,5 FM, une chronique de Catherine Brisson à l'émission de Patrick Lagacé
La critique
Discussion autour du livre «Amiante» de Sébastien Dulude [avec Sébastien Dulude et Aurélia Courtial]
Ça nous regarde, ICI Première
L’entrevue
Ce roman est comme l'événement littéraire de la rentrée, autant ici qu'en France
Franco Nuovo, Dessine-moi un matin, ICI Première
L’entrevue