La Peuplade

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Atlantique Nord

Romane Bladou

Roman

Il y a les baignades de Camille, provisoirement échouée sur la péninsule de Bonavista à Terre-Neuve. Les couleurs qui dansent sous ses paupières n’apaisent que pour un instant sa soif de renouveau. En Écosse, un garçon brillant, William, a la plus jolie maman de l’île de Mull. Il arrime ses jeux à la cadence des marées et perce des trous dans les bottes de sa mère pour lui redonner le sourire. Chercheur en biologie marine, Lou a, lui, abandonné son amoureuse bretonne pour rejoindre l’Islande. La lumière rare lui offre là un manteau propice au deuil et aux dérobades du cœur. Et enfin Célia, en Bretagne, à l’aube de ses amours et déjà nostalgique. L’adolescente est attentive aux vibrations subtiles du dehors et au goût de sel sur ses lèvres.

 

D’un bout à l’autre de ce voyage en Atlantique Nord, ces morceaux d’existences se répondent, se réfractent et diffusent leur clarté, sous l’œil scrutateur des poissons migrateurs.

 

Quand on veut rentrer chez soi, il faut d’abord le quitter. Ce sont les paysages que l’on reconnaît qui restent dans la chair.

Parution: 7 mars 2023
264 pages, 978-2-925141-48-8, 26,95$ | 20 €

Échos de la presse Atlantique Nord

La première histoire dans Atlantique Nord, intitulée Camille, est née dans ce contexte. Ayant séjourné à Terre-Neuve l’année précédente, la jeune femme a imaginé un personnage caractérisé par son désir de changer d’air. "Camille représente différentes personnes, dont moi. Elle travaille dans un café, comme c’était le cas à Montréal, et se sent isolée. Elle s’ennuie et, comme l’océan prend beaucoup de place là où elle est installée, ça lui évite de se perdre dans ses pensées", fait observer Romane Bladou.
Daniel Côté du Quotidien/Le Soleil
Ces quatre histoires, qui, en apparence, ont peu en commun, sont balayées par les mêmes puissantes bourrasques marines et traversées par le même océan, qui se transforme au gré des humeurs, des besoins, des pensées. À la fois symbole d’amitié, de jeu, de mort et de renaissance, l’Atlantique souffle ses conseils, apaise, secoue, offre ses richesses comme ses périls, sa poésie comme ses abysses, fait sa marque au coeur des identités des personnages. […] La plume de l’écrivaine se déploie dans une poésie douce-amère qui rappelle l’enfance. Tel le flux des marées, elle explore les vertiges et les deuils de la jeunesse, ses réflexions et émotions qui gonflent pour mieux se rétracter. Un roman dont la simplicité cache une rare vulnérabilité.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir

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