Un récit contemplatif dans lequel un homme vit et peint dans une roulotte installée près d’une rivière glaciaire en Islande.
Christian Desmeules, Le Devoir
La critique
J’ai adoré l’exercice [de contemplation et de retraite dans la nature préconisé dans le livre] et j’en sors grandi.
Luis Clavis à Plus on est de fous, plus on lit, ICI Radio-Canada Première
La critique
C’est d’une beauté limpide.
Daniel Rolland, Culture Hebdo
La critique
★★★★ En panne d’inspiration, miné par cet isolement qu’il s’est imposé parce qu’il a échoué à vivre en société, il considère son existence avec mélancolie, " loup solitaire qui rôde dans le sombre enchevêtrement de [sa] vie." Pour lui, l’art n’est pas [une] libération exultante [...], mais une pulsion viscérale à laquelle il ne peut que céder, quitte à tout sacrifier.
Laila Maalouf, La Presse
La critique
Un texte fort, beau et noir. Une pierre volcanique qui rivalise avec la clarté du jour.
Christian Guay-Poliquin (Le poids de la neige)
J'ai beaucoup aimé cette hypnose hivernale qui nous engourdit tranquillement dans Au bord de la Sandá.
Bryan St-Louis, Épilogue - Magazine littéraire de CKIA FM
La critique
Ce roman contemplatif, deuxième oeuvre de Gyrdir Elíasson traduite en français aux Éditions de la Peuplade, se savoure lentement, avec l’ouverture et le sens de l’observation requis lors d’une longue randonnée en solitaire en forêt, plongé dans cet état transi qui nous déleste de toute attente.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
La critique
Il y a quelque chose de réconfortant dans l’écriture de Gyrðir Elíasson, quelque chose de la belle et grande tradition de ces récits où la nature et le temps de vivre prennent toute la place.
Mon coussin de lecture
La critique
Loin des bruits de la ville et des rumeurs mondaines, Gyrðir Elíasson a écrit un superbe roman des origines, comme un portrait des premiers hommes, abrasifs d’un côté, mais, sur l’autre face, aussi polis que les pierres du Nord. Dans ce roman émouvant, il émerge une sagesse nourrie du territoire lui-même.
Mario Cloutier, En toutes lettres
La critique
Très beau récit contemplatif de cette belle nature du nord-est de l’Islande. [...] On apprécie son écriture simple, mais d’une grande finesse.
Objectif Grand Froid
La critique
Devenir arbre | En Islande, une forêt est une chose plus insolite qu’un geyser – il y a si peu d’arbres dans ce pays. D’autant plus grande est donc la fascination qu’elle exerce. En particulier sur un artiste comme le protagoniste d’Au bord de la Sanda. Cet homme, dont les liens avec ses semblables se sont distendus au fil des années, s’installe un jour dans une caravane, au pied d’un volcan, juste à l’orée d’une des rares forêts de l’île, avec l’intention de peindre ses arbres. Tenue à la première personne, la chronique de son existence est rendue avec minutie, mais aussi une dose d’autodérision – laquelle permet de trouver un intérêt à une histoire dépourvue d’action, si ce n’est celle d’un lent repli sur soi-même. On pense au mythe de Daphné, transformée en laurier par la volonté d’un dieu grec. Dans le roman de Gyrdir Eliasson, pourtant, c’est un homme qui se soustrait à la société humaine pour rejoindre le temple de « vivants piliers » et décrire leurs « confuses paroles ». Au risque de ne pas y parvenir et de se condamner ainsi à une plus grande solitude.
E. Ba., Le Monde
Avis aux amateurs de littérature nordique qui désirent s’échapper des conventions.
Victor Bégin, Les Méconnus
La critique
Dans ce récit proche du journal intime, il est question d’un été et d’un automne passés devant la Sandá pour peindre les arbres et seulement eux. Cette rivière glaciaire traverse une forêt poussée à l’ombre d’un volcan. Le peintre s’est installé sur un terrain qui la surplombe avec deux caravanes, l’une pour dormir, l’autre pour entreposer la térébenthine, les châssis et les pinceaux. L’après-midi il pense à Chagall, Basquiat et Van Gogh, plus tard aux conifères, puis à ses parents. Le matin lorsqu’il prépare son café, son "subconscient est en éveil au cas où tout sauterait en l’air - ce qui rend le café encore meilleur quand il est enfin chaud, sans catastrophe."
Libération
Un peintre vit dans une petite agglomération de caravanes, aux abords d’un volcan en Islande. Une forêt étonnamment fournie s’y est développée et a créé, avec les rivières attenantes, un endroit calme, isolé, où le peintre entre en communion avec la nature. Il pose autour de lui un regard d'artiste grâce auquel l'auteur s'adonne à d'admirables phrases descriptives d'où immerge le paysage islandais, à la fois luxuriant et désertique.
Anne-Marie Bilodeau, Magazine du Cinéma Le Clap
La critique
Un roman que j'ai énormément aimé, pour l'écriture, l'immersion dans la nature, ce qu'il dit de l'art et de ce qu'il en coûte de s'y consacrer exclusivement.
Le goût des livres
La critique
Au bord de la Sandá est un récit traitant humainement de la solitude et de la nature du point de vue d’un artiste. Il fait bon de se laisser bercer par les paysages féériques de l’Islande, des réflexions sur l’art et tous les liens étranges qui lient le passé au présent.
Patrice Sirois, Page par Page
La critique
J’ai été très émue par la foi naïve de ce gars cabossé, par ses mots simples et d’une puissance pourtant étonnante – par son humour aussi, pince-sans-rire et tout à fait subtil, comme une délicate attention portée aux oreilles du lecteur confident. [...] il a offert un miroir à mes envies de solitude, et je garde comme un trésor la sensation qu’il sera toujours là, à portée de souvenir et à hauteur de bibliothèque, ami silencieux en qui trouver du réconfort et de la grandeur.
À l'horizon des mots
La critique
Le poète et romancier est l’un des auteurs islandais les plus estimés. "Au bord de la Sandá", récit puissant et contemplatif, paraît en français et transporte dans une nature hypnotique. Rencontre lors de l’un de ses rares passages en ville, à Reykjavik.
Le Temps (Suisse)
L’entrevue
Un bref et puissant roman, tout en évocation et poésie. Le souffle de la beauté et de la cruauté de l’hiver polaire passe par là.
Psychologies magazine
Les descriptions des paysages, des panoramiques, les effets de zoom sur des détails de végétaux, un tronc, les nervures d’une feuille, les réflexions métaphysiques autour de la vanité de la vie moderne, les formes poétiques proches du haïku induisent un rythme particulier à ce roman en forme de journal intime ou de carnet de croquis. Tout y est pictural. Tout y est musical jusqu’au tintement minéral.
Dominique Aussenac, Le Matricule des anges
L’envie de tourner les pages anime le lecteur, ravi d’accompagner le narrateur dans un retour aux sources salutaire.
Thierry Maricourt, Voyage dans les lettres nordiques
La critique
Au bord de la Sandá est un roman lent mais dans le bon sens, dans le sens prendre son temps, être en harmonie avec les éléments qui nous entourent. J’ai été immergée dans cette grande forêt, j’ai découvert encore un peu plus de l’Islande, j’ai pris mon temps pour lire ce roman. En fait, le narrateur n’est pas si seul car il embarque avec lui des lecteurs, ses lecteurs. Ce roman se lit avec plaisir, délectation, doucement.
Un brin de Syboulette
La critique
Une merveille de poésie et de mélancolie, ode amoureuse à la nature, au temps qui passe et aux grands élans de création. Énorme coup de coeur!
Librairie Calligrammes à La Rochelle
L’histoire d’une calme beauté pénétrante de Gyrdir Elíasson.
Maurice Mourier, En attendant Nadeau
La critique
L’envie de tourner les pages anime le lecteur, ravi d’accompagner le narrateur dans un retour aux sources salutaire.
Thierry Maricourt, Voyage dans les lettres nordiques
La critique
Un peintre âgé s’est isolé en ermite dans une caravane perdue dans la forêt, près de la rivière glacière Sandá. Roman contemplatif où la nature et la peinture dialoguent avec mélancolie. Au bord de la Sandá est une occasion de découvrir un auteur islandais majeur.
Gwendal, Librairie Recrealivres à Le Mans
Écrivain islandais renommé, Gyrðir Elíasson décrit la brutalité et l’intégrité de la nature avec une douceur et une délicatesse émouvantes. Sous ses mots, les arbres s’incarnent, le silence s’installe, ce silence si particulier dans la nature scandinave, comme porté par le murmure du vent. On ne trouve ni atermoiements ni misérabilisme : il n’y a rien de triste ni résigné à aller s’isoler au bord d’une forêt pour enfin donner un sens à sa vie. Ode à la contemplation et à la solitude désirée, ce livre est un appel à la liberté. Donnez-moi une caravane au bord de la Sandá.
Bookalicious
La critique
L'Islande, les arbres, la peinture : ce livre me tend ses pages. Fan des écrivains du Grand Nord, je m'attends à un polar obscur. C'est pas un polar. L'énigme qui se joue là est une tectonique intérieure subtile et profonde... Irréversible.
Bénédicte Lanfrey, magazine breton Sorties de Secours
La critique
Au bord de la Sandá orchestre en douceur une vraie-fausse méditation, menée au pas forestier, qui, sous couvert d’élucidation patiente d’un rapport entre l’homme et son environnement, se penche secrètement sur nos identités solitaires et nos rapports aux autres, lorsque nous ne faisons que les croiser. Sans lourdeurs symboliques, sans affectations grandiloquentes, Gyrðir Elíasson nous offre un texte rare, tout en retenue et en suggestion, sur l’inscription dans le monde et sur la fuite, sur le flottement et sur la résolution, qui nous saisit en puissance au détour de son sourire mélancolique et élégiaque.
Hugues Robert, Librairie Charybde à Paris – pour le blogue Charybde 27
La critique
Une lecture paisible et contemplative, impeccable pour des vacances …
Addict-culture
La critique
Très beau récit contemplatif de cette belle nature du nord-est de l’Islande. On suit ce peintre solitaire dans ses sorties en forêt : une mystérieuse femme en imperméable rouge vient troubler son quotidien, de mystérieux bruits surviennent la nuit devant sa caravane, son passé ressurgit… Ses peintures l’apaisent et le consolent. On apprécie son écriture simple, mais d’une grande finesse.
Objectif Grand Froid [dans le cadre du Festival Les Boréales à Caen]
Un homme vit et peint dans ses caravanes tout près de la Sandá, une rivière glaciaire aux confins de l’Islande. L’été s’achève, les tableaux s’entassent dans l’atelier, les visites sont rares et les nuits, de plus en plus froides et tranquilles. Avec en tête la biographie de Chagall ou les lettres de Van Gogh, l’artiste arpente la forêt, s’oubliant dans le courant du temps passé, que viennent interrompre les apparitions irréelles de la femme à l’imperméable rouge. Une seule chose lui importe : peindre la vérité des arbres qui l’entourent.
Librairie L'Ecume des Pages, France