La Peuplade

S’embarquant pour une traversée transatlantique en solitaire, un homme quitte la finance et du même coup son patron John Edward Forese, « mystère opaque », le plus grand homme d’affaires de la planète. Avec le soleil comme seul repère et avec Alice comme interlocutrice à Paris, questionnant le ciel comme le font Anaxagore et les iguanes du Mexique, Pascal pose consciencieusement un œil critique sur une société agrippée aux hautes technologies et à une finance éthérée, art considéré comme l’« une des expressions du beau et de la souffrance ». Mûr pour un changement de perception, il retrace l’histoire de la fascination des hommes pour le vide. De l’étude de l’éther par les philosophes de l’Antiquité à Einstein, des ciels de Van Gogh aux monochromes de Klein, des logiciels de spéculation boursière à Google, il dresse le tableau d’une époque, éclaircit les secrets de l’édifice mondial.

Embarking upon a solitary transatlantic crossing, a man gives up finance and quits his boss John Edward Forese, the biggest businessman on the planet and an “opaque mystery.” With the sun as only guide and accompanied by Alice, his Parisian interlocutor, Pascal interrogates the skies, as Anaxagoras and Mexican iguanas also do. He deliberately casts a critical eye on a society clutching to its high technologies and to an ethereal financial art form, viewed as “one of the expressions of Beauty and Suffering.” Feeling ready for a change in perception, he traces the history of man’s fascination for the void. From the study of ether by the philosophers of antiquity all the way up to Einstein, from the skies of Van Gogh to Klein’s monochromes, and from the software of stock-market speculation to Google, he paints the picture of an era and clears up the secrets of the global fabric.