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Borealium tremens

Mathieu Villeneuve

Roman

David Gagnon veut rénover la Maison brûlée, dont il hérite à la mort de son grand-oncle, une maison-fantôme comme les autres dans le fond d’un rang de Saint-Christophe-de-la-Traverse. Il veut aussi y cultiver la terre et y terminer son roman, malgré les menaces d’expropriation, les voix qui vibrent, les hallucinations, les racines qui gagnent du terrain, les tiques et l’hiver féroce. Engoncé dans son tombeau de bois pourri, dans l’alcool et dans les archives de sa famille, le jeune écrivain est appelé à accomplir la prophétie sauvage, celle qui avait autrefois animé Auguste et plusieurs autres avant lui, et qui animera ceux qui ne sont pas encore nés.

 

LAURÉAT – Prix Bibliothèques de Québec-Salon international du livre de Québec 2018

FINALISTE –  Prix Boréal / Aurora – Meilleur roman 2018

FINALISTE – Prix Horizons imaginaires 2019

SÉLECTION 2018-19 – Les rendez-vous du premier roman | Festival du premier roman de Chambéry

LAURÉAT – Prix littéraire Le Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean, catégorie roman

Parution: 29 août 2017
366 pages, 978-2-924519-55-4 , 26,95 $ | 21 € $ 26.95

Échos de la presse Borealium tremens

★★★1/2 Une épidémie de tiques, des orignaux devenus fous, de vieilles légendes qui s’incarnent, la persistance de tares familiales, des bouts des Relations des Jésuites : Borealium tremens mêle avec habileté passé fantasmé et présent tordu de cette région du monde. Il y plante aussi quelques personnages fascinants, comme un notaire centenaire ou cette Marie Bouchard, vieille Métisse "née du viol d’une nymphe autochtone par les dieux d’un Olympe de bois, de pulpe et d’aluminium"
Christian Desmeules, Le Devoir
Hommage aux « territoires vécus et imaginaires » qu'il arpente depuis l'enfance, ainsi qu'aux rivières et traces humaines englouties sous les eaux harnachées, Borealium Tremens fait écho à sa « volonté de revendiquer la richesse du roman du terroir et l'actualité du roman de la terre noir ».
Valérie Lessard, Le Droit
On nous propose ici une première œuvre délirante, un roman de la terre revisité au parfum d’essence, de bois brûlé et de cocaïne. David, anti-héros dépressif et rarement sobre, hérite de la « Maison brûlée », une bâtisse familiale sise au fond d’un rang de Saint-Christophe-de-la-Traverse.
P.-A. Buisson, Ton Barbier,
Un roman aussi féroce que brillant au sein duquel la mythologie du Lac-Saint-Jean, dont il restitue toute la richesse et la complexité, se trouve habilement distillée dans un entrelacs sombre et hallucinant de malédictions et de traditions. 
Olivier Boisvert - Librairie Marie-Laura
Comme premier roman, Mathieu Villeneuve nous offre une magistrale fable sur la solitude, la folie et le poids de nos origines. À lire dès que possible !
La Fabrique culturelle
Un premier roman remarquable. Un roman sur nos racines, sur ce qui nous construit. On a affaire ici à un jeune écrivain qui va laisser sa marque.
Billy Robinson, Librairie de Verdun
Histoire de fantôme, de maisons hantées, mais aussi de rangs désertés: l’ambiance du premier roman de Mathieu Villeneuve, né à Chicoutimi en 1990, nous reste à l’esprit plusieurs jours après sa lecture.
Annabelle Moreau, Châtelaine
Un délire apocalyptico-rural où le territoire et le passé cherchent à régler leurs comptes avec le présent.
Dominic Tardif, Le Devoir
Tout, dans le roman, tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page
Un mot par page
Que ce soit le caractère souvent ironique de la narration assez jouissive ou un lyrisme un peu glauque, qui caractérisent à la fois les descriptions du territoire et les passages de rêve ou de réalisme magique, Villeneuve fait preuve d’un souffle qui nous donne envie de le suivre.
Catherine Voyer-Léger, Revue Zone Occupée
Mathieu Villeneuve qui remporte le Prix de création littéraire Bibliothèque de Québec-SILQ (Salon international du livre de Québec) pour son roman BOREALIUM TREMENS (catégorie adulte).«Le jury a choisi l’œuvre du jeune auteur, un "roman de la terre", entre autres pour la qualité de son intrigue et la richesse de l’écriture.»
Le Soleil
(...) Villeneuve est un habile prosateur et sa folie bien vite nous obsède. Il nous conduit lentement vers son climax, installe progressivement son atmosphère qui gagne toujours plus en étrangeté. Comme une lente escalade de l'ivresse, le récit s'opacifie puis s'accélère, jusqu'au delirium final où la réalité n'est plus qu'un fil fragile malmené par le délire éthylique.
David Laporte | Nuit Blanche, magazine littéraire, no 150, printemps 2018
(...) l’écriture, très contemporaine, a charmé les membres du jury, une écriture riche, envoûtante, puissante, d’une belle qualité, qui laisse beaucoup de place à la poésie, aux envolées descriptives des paysages et du territoire, devenu mythique sous la plume du romancier, une écriture qui ne laisse pas les lecteurs indifférents.
Aurélien Boivin, président du jury du Prix Bibliothèques de Québec-Salon international du livre de Québec
(...) histoires de fond de rang, alcoolisme et prophétie se mélangent pour créer une épopée plus grande que nature.
Le fil rouge
Un premier roman très bien mené.
Librairie du Québec
Borealium Tremens frôle parfois le fantastique. L’inquiétante étrangeté s’installe et quand les voix s’intensifient dans la tête de David, on pense à Shining. Pourquoi cette maison est-elle si hostile ? Le gentil séjour rural se transforme en descente aux enfers. L’humour est pourtant bien présent, parfois involontaire sans doute. Car enfin, qu’est-ce donc que le festival de la Pitoune ? Et une bibitte ? Le parler terroir que Mathieu Villeneuve s’autorise parfois fait aussi venir le sourire, de notre côté de l’Atlantique.
Sandrine, Tête de lecture
Un coup de cœur pour ce livre si particulier, si prenant, à la fois étrange et un peu inquiétant. À découvrir assurément!
Mon coussin de lecture
Dès le début, on le sent que c’est un récit dont personne ne va sortir indemne.
Raphaëlle B. Adam au Cochaux show

Si vous aimez les romans de fantastique noirs où la folie est le moteur de l’intrigue, ce récit de terroir halluciné est pour vous.

Geneviève Blouin, revue Solaris, printemps 2019

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