Bureau universel des copyrights
Ce roman déluré, s’échafaudant à l’intérieur de ses propres coulisses, met en scène un personnage qui se démembre, qui se démantibule à mesure qu’il tombe dans « le trou du vivant ». Ce livre, c’est le trou, c’est la vie. C’est la seule certitude. Se posséder est impossible : tout semble avoir été programmé, dessiné, décidé d’avance, écrit par un autre que soi. Objets réalistes ou invraisemblables, références littéraires, artistiques et cinématographiques, inondations, débâcles, sauvetages, rafistolages, portes, corridors et salles, « du décor, du décor, du décor et encore du décor ». Tout converge pour déboucher sur le Bureau universel des copyrights, là où l’on apprend que « chaque mot, chaque matière, chaque objet, chaque lettre, chaque parcelle de vie, chaque idée, chaque personnage a son copyright ».
Avec ce quatrième roman, Bertrand Laverdure crée l’étonnement.
This demented novel, assembling itself behind the scenes of its own theatre, features a character that dismembers and dislocates himself as he falls into “the hole of the living.” This book is the hole that is life. The only certainty. Self-possession is impossible: everything looks like it was programmed, drawn, decided in advance, written by someone other than oneself. Unrealistic or unlikely objects; literary, artistic and cinematic references; floods, debacles, rescues, patching up; doors, corridors and rooms; “decor, decor, decor, and more decor.” Everything leads to the Universal Copyright Office, where we learn that “every word, every piece of matter, every object, every letter, every bit of life, every idea, every character has its copyright.”
With this fourth novel, Bertrand Laverdure creates astonishment.
150 pages, 978-2-923530-32-1, 20,95$ | 18 €Print edition $20.95, PDF/ePub $15.99,
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