Sophie Létourneau, qui se veut "facteur Cheval" accumulant des "bouts de réel", nous offre un régal d’intelligence et de sensibilité avec un livre qui aurait pu rester confiné, et qu’il ne faudrait pas laisser passer avant la pléthorique rentrée annoncée.
L'Humanité
La critique
★★★★Avec CHASSE À L'HOMME, Létourneau confirme son talent pour nommer les palettes de l’intime. Sa plume décrit fort bien les quêtes importantes comme le frivole. Elle embrasse tout avec la même intelligence pour rendre compte d’une existence faite de contrastes, de surprises, et d’un destin provoqué grâce à la littérature. Son œuvre est aussi un magnifique hommage à l’homme qu’elle aime, mais également aux amours qui se dressent devant nous après les multiples déceptions, blessures et insatisfactions. Nous aussi, nous surfons sur les frontières poreuses entre le réel et le littéraire. Lorsque ce dernier prend des formes à ce point sensibles et intelligentes, il nous aide un peu à vivre.
Marie-Michèle Giguère, Lettres québécoises
La critique
★★★★ Un roman dont la forme ciselée et polie, l’équilibre entre le récit et la pensée, font mouche, et qui pourrait se lire dans l’ordre ou dans le désordre. Mais c’est aussi une sorte de thriller amoureux — et intellectuel — qui n’est ni fleur bleue, ni vindicatif. Intelligent et sensible, histoire "à la fois heureuse et vraie", Chasse à l’homme est le roman d’une femme qui aime les hommes, qui y suit son désir et tente de mettre des mots sur cette réalité… complexe.
Christian Desmeules, Le Devoir
L’entrevue
L'équipe de l'émission Esprit Critique est complètement sous le charme du récit CHASSE À L'HOMME de Sophie Létourneau. Un livre qu'ils qualifient de «pétillant», «ambitieux», «hyper intelligent», «fascinant», «frivole».
Rebecca Makonnen, Marc Cassivi, Samuel Archibald et Rafaëlle Germain, Esprit critique sur ICI ARTV
La critique
Ce livre drôle, vivant, brillant, délicieusement malicieux, est carrément porté par une volonté de puissance qui tient à quelque chose d’assez merveilleux quand on y pense, et que toutes les femmes devraient faire, en fait : inventer sa propre vie. Après avoir lu Chasse à l’homme, je me demande maintenant si créer les conditions de l’amour tel qu’on le désire, s’arranger pour le faire advenir selon notre propre plan, ne serait pas une plus grande aventure que toutes celles de Don Juan et de Casanova réunies. Sophie Létourneau écrit peut-être d’un futur où la femme n’est pas définie par le regard masculin.
Chantal Guy, La Presse
La critique
Sophie Létourneau nous plonge au cœur de l’existence et de l’amour. Un manuel de survie en quelque sorte que l’on garde près de soi pour se retrouver dans un recoin du jour, à caresser les mots de cette magicienne qui invente des chemins qu’il ne faut jamais négliger.Un livre qui nous pousse hors des sentiers battus et fait oublier les balises. L’impression de devenir le confident de cette femme, de la suivre dans ses questionnements et ses pérégrinations.Fascinant, audacieux et envoûtant.
Yvon Paré, Littérature du Québec
La critique
David Cantin et Geneviève Pettersen reviennent sur leur lecture de l'excellent récit CHASSE À L'HOMME, ce «suspense amoureux» de Sophie Létourneau.
QUB Radio | Les Effrontées
La critique
Ce livre d’avenir fait de prémonitions, d’attente et de voyages, dont j’ai eu le grand bonheur de lire le manuscrit, sort en librairie le 5 mars prochain: Garrochez-vous!
Daoud Najm
Entre performance et déambulation intellectuelle, projection sur la création, la place des femmes dans la littérature, la façon dont la fiction et le réel se frottent, se cherchent, se nourrissent.Le choix de la structure en paragraphe barthien est excellente, elle permet de mêler l'expérience de la performance littéraire au déroulement d'une pensée intime.
Charlotte Desmousseaux – La Vie devant soi, Nantes
Sophie Létourneau est une sorcière des mots, elle sait repérer les petites magies de la vie et elle les retranscrit à merveille dans cette chasse à l'homme. Car c'est cela aussi, la littérature : regarder le monde, la vie et ses coïncidences sous un autre angle, et se laisser porter. Avec ces fulgurants fragments littéraires, l'autrice nous touche en plein cœur et bouscule en douceur.
Cyrielle Pateyron – Librairie Les Guetteurs de vent, Paris
D'un point de vue formel, j'ai beaucoup aimé ce côté fragmentaire (fragmenté) un peu à la manière des "Bleuets" de Maggie Nelson, même si ici il y a une vraie histoire qui se déroule, par petite touche mais il y a une progression. [...] Faire de ce projet de vie, un projet artistique à contrainte (très oulipien): trouver l'homme de sa vie à partir d'éléments fournis par une cartomancienne, rend la chose à la fois ludique et esthétiquement intéressante.
Aurélie Janssens – Page et plume, Limoges
Un récit sensible, original et extrêmement touchant. Par des petits fragments de réels, l'auteure raconte sa quête d'amour, sa quête romantique, son besoin d'écrire et les coïncidences. "Une chasse à l'homme" ponctués d'humour et de mélancolie. Un bel hommage aux mots, aux femmes, à la litttérature et à l'amour. Un livre qui se lit d'une traite. Très belle plume.
Valérie Schopp – L’arbre à mots, Rochefort
Avec ses mots, sa poésie, sa légère insouciance, Sophie m'a captée, m'a envoutée, m'a emmenée avec elle dans ses aventures, à l'assaut de Paris puis Tokyo, à la rencontre des autres, de l’autre, du bon ou pas. Dans "Chasse à l'homme", l'auteure s'adresse à nous les femmes, elle le fait comme si elle parlait à une amie, elle se confie, se raconte. C'est un peu comme si nous lisions son journal intime.
Syboulette – Blogueuse, Un brin de Syboulette
Écrire un livre pour trouver l'homme de sa vie ou trouver l'homme de sa vie pour écrire un livre. Sophie Létourneau nous raconte sa quête épique ou romantique sous l'aura de Sophie Calle. De l'humour, de l'amour et de la littérature ! J'ai vraiment aimé ce livre. Une vraie bouffée d'oxygène !
Marie-Laure Turoche – Librairie Coiffard, Nantes
Une réflexion fragmentée sur l'amour, le désir, l'avenir, l'écriture superbement réussie. Et si finalement ces quatre mots ne pouvaient exister qu'ensemble ?
Amandine Cirez – Blogueuse et Chroniqueuse, L’Instant littéraire
J'avais oublié de vous parler ici de ce récit. Livre hybride qui m'a réconciliée avec l'autofiction car il ne se contente pas du moi-je, il va plus loin, bien loin. Il porte en lui des réflexions sur le désir, le destin, les choix. Sur la littérature et la création. On ne peut actuellement pas voyager physiquement entre Montréal, Paris, Tokyo mais on peut suivre Sophie Létourneau dans ce périple littéraire. Cette chasse à l'homme. Mais pas que.
L'ivresse littéraire, blogue
La critique
Un livre qui est hyper intelligent mais qui demeure assez léger.
Samuel Archibald, Plus on est de fous, plus on lit
La critique
Je n'ai que trois mots à dire: quel livre extraordinaire! Je me suis assis sur ma galerie vers 16h avec l'intention de commencer Chasse à l'homme, de Sophie Létourneau. Mais voilà, je ne me suis levé de mon siège qu'aux environs de 18h, après avoir tourné la dernière page. Alors, je le redis: quel livre extraordinaire! Et si je me suis permis de le dévorer ainsi, c'est uniquement parce que je me suis fait la promesse de le relire très bientôt, et beaucoup plus lentement: il y a trop de passages, en effet, que j'aurais voulu savourer plus longtemps, trop de phrases que j'aurais voulu recopier pour mieux les graver dans ma mémoire. En voici au moins deux, que je suis arrivé à retrouver, dans lesquelles l'autrice parle de son ouvrage précédent: "J'avais construit Chanson française comme un leurre, un enchantement. [...] Je voulais qu'on aime ce livre sans savoir pourquoi." Je vais sans doute avoir l'occasion de réfléchir à la question, de détailler ma réflexion, mais pour l'instant, c'est ça, c'est exactement ça: j'aime ce texte, je l'adore, et je ne suis pas sûr de savoir pourquoi. Tout ce que j'ai envie de faire, pour l'heure, c'est de répéter un peu bêtement: non, mais, vraiment, quel livre extraordinaire!
Gabriel Marcoux-Chabot, écrivain
Sophie Létourneau a eu besoin de plusieurs années pour trouver l’homme de sa vie. Heureusement, une visite chez une voyante lui aura fourni les grandes lignes de sa quête qui se devait de passer par Paris pour y trouver le petit Français idéalisé par sa famille. C’est par des vignettes courtes et souvent amusantes que l’autrice nous raconte sa recherche de celui qui partage sa vie aujourd’hui. Un livre rafraîchissant qui donne envie de reconnaître les signes pouvant nous amener à vivre une belle histoire.
Marie-Hélène Vaugeois, Librairie Vaugeois (Québec)
La critique
Tout ce qui est raconté est réel, mais il y a une part de fiction. Avant l’acte d’écriture, il y a une part d’imagination. Je me contente d’être le personnage, pour ensuite l’écrire.
Émilie Morin, Le Quotidien
L’entrevue
Récit d’une quête amoureuse, CHASSE À L'HOMME joue avec les codes de genre. Il construit fragment par fragment un parcours dans lequel on croise la figure phare de Sophie Calle, une cartomancienne, Tokyo, une paire de bottes et une multitude de signes à relier comme les points d’une constellation.
Justine Falardeau, Spirale - Magazine culturel
La critique
Écrit par fragments, ce récit poétique erre entre Montréal, Paris, Tokyo et Québec, tout en réfléchissant à la création, à la littérature, aux liens entre la fiction et le réel, aux hasards de la vie et aux promesses de l’avenir. Sur le ton de la confidence, et au gré de ses observations pendant qu’elle entreprend d’écrire sa vie, Sophie Létourneau offre une déambulation littéraire et intime de sa recherche de l’homme de sa vie ; celui que lui a décrit une voyante et qui devrait être lié à un livre. Cette œuvre sensible sur le pouvoir des mots et sur la quête de l’amour nous charme autant qu’il nous ravit.
Par Isabelle Beaulieu, Alexandra Mignault et Josée-Anne Paradis, Revue Les libraires
La critique
[...] un objet unique qui vaut le coup d’oeil.
Alexandra Campeau du blogue L'autrice féministe
La critique
À 28 ans, elle est célibataire et se lance à la recherche d’un amoureux. Elle en fait toute une histoire qu’elle découpe en fragments. Écrivaine québécoise, Sophie Létourneau transforme l’attente d’une rencontre en un art et en un jeu. A-t-elle vraiment envie de tomber amoureuse ? Pas sûr. Elle a surtout envie d’écrire un livre. La voici qui part où le hasard la mène, dans la ville qu’une cartomancienne lui conseille de rejoindre pour trouver un homme, c’est-à-dire Paris, réputée idéale pour la séduction dont elle est pleine. "Pour me guider dans cette enquête sur l’amour et sur l’avenir, je n’avais qu’un modèle : Sophie Calle." Emboîtant le pas à cette artiste, Sophie Létourneau se livre à des expériences, aborde des inconnus dans les bibliothèques, transforme l’être de ses rêves en personnage de roman, se demande si un livre, plus sûrement qu’un amour, ne pourrait pas donner forme à une vie. Elle n’exauce pas le souhait de sa grand-mère : "que je lui amène un petit Français, "comme Nicolas Sarkozy", elle disait.
V.B.-L., Libération
La critique
14 raisons d'adorer cette CHASSE À L'HOMME.
La Lolliothèque
La critique
L’histoire est succulente, mais ce qu’il y a d’intéressant surtout, c’est qu’il est à la fois presque didactique. On en apprend beaucoup sur le milieu littéraire et sur le processus de création d’un roman.
Marilyn Bédard, Librairie Point de suspension
Arrêtez tout, alerte coup de coeur magistral !Et si le chemin vers l’homme de sa vie était une succession d’indices posés ici et là par un destin bien joueur mais plein de sens ? L’autrice fait le récit de sa quête pendant 6 ans, de cet homme célibataire, sans barbe et écrivain. Minces indices dévoilés par une cartomancienne.Le récit est fragmenté, le réel est décortiqué, d’une rencontre à l’autre on découvre son parcours de cœur et c’est grandiose. Du romantisme à l’état brut, saupoudré d’un amour de la littérature. C’est un grand OUI.
L'Affranchie librairie
Dans "Chasse à l'homme", l'autrice raconte comment après avoir consulté une cartomancienne elle est partie s'installer à Paris et à Tokyo pour rencontrer l'homme de sa vie. Si l'anecdote peut prêter à sourire, Sophie Létourneau se rend vite compte que les prédictions sont justes et font étrangement écho à Sophie Calle qui a vécu la même chose à quelques détails près peu de temps avant. L'occasion de réfléchir à sa vie, de questionner Georges Didi-Huberman, Pierre Bayard et Catherine Mavrikakis et de constater le sexisme du monde de l'édition.Un récit à la fois intelligent et divertissant qui se lit d'une traite.
Morgane, Librairie Les Arpenteurs
J'invite vraiment tout le monde à suivre, lentement mais surement, la trace de cette formidable Sophie Létourneau avec son splendide CHASSE À L'HOMME!
Marie Noëlle Blais, ICI Première à l'émission Région zéro 8
La critique
Lorsqu’elle était étudiante, la Québécoise Sophie Létourneau a décidé de tomber amoureuse d’un "petit Français à Paris". Pas n’importe lequel : le Français béret, baguette et baskets blanches. Un cliché, oui, un "mythe", même, selon l’expression de Roland Barthes auquel Sophie Létourneau consacrait justement sa thèse et dont il est ici question en filigrane. Car, tapie sous la quête amoureuse d’un roman "bonbon", se cache une réflexion sur la littérature et le réel. C’est d’abord vers lui que la romancière semble pencher en faisant, dans cette Chasse à l’homme, le récit exhaustif des indices et des signes qui l’ont menée à "l’homme de sa vie". Une feinte, bien sûr, et rondement exécutée : ivre de ces détails, submergé par la référence et la sémiotique, le réel déborde. Et la fantaisie prend le pas sur le récit réaliste. S’ensuit un texte singulier en forme de maquis intime et poétique, profondément intelligent et déroutant.
Zoé Courtois, Le Monde des livres
Plein de gens autour de moi m’ont dit que c’était majeur. J’avais lu son premier, Chanson française, et j’avais beaucoup aimé.
Marie-Louise Arsenault, La Tribune
La critique
D’ailleurs, ce titre colle tellement bien au livre: l’auteure part littéralement à la chasse à l’homme, à l’homme de sa vie et cela m’a fascinée jusqu’à peut-être même l’envier!! En résumé, « Chasse à l’homme » doit être lu par ceux qui ont une jolie sensibilité aux mots, à la poésie, à l’amour, à l’inconnu. À ceux un peu craintifs. À ceux qui aiment lire un beau récit d’une auteure à la plume envoutante et enchanteresse!
Le blog Un brin de Syboulette
La critique
Plutôt qu’un roman classique dans sa forme, cette œuvre pas du tout "fleur bleue" se veut un collier de fragments, "une mosaïque d’anecdotes et de coïncidences portées par un désir d’écrire, celui de participer à l’émerveillement d’écrire". Dans ce récit d’autofiction ponctué d’humour, le lecteur accompagne l’auteure dans ses questionnements et ses réflexions sur le désir, il reçoit ses confidences et ses pensées intimes, souvent hors des sentiers battus.
Yvon Larose, Université Laval
La critique
Fragments délicats, fins et parfois ébranlants comme autant d’invitations pour l’amour. Ces éclats philosophiques montrent qu’il est temps de donner, de recevoir. Oui, s’enticher est bon. C’est juste parfait.
Claudia Larochelle, ELLE QUÉBEC
La critique
De nombreuses références et rencontres littéraires, ainsi que des réflexions sur les notions relatives à l'autofiction et, plus globalement, à l'écriture de textes de fiction, notamment de textes écrits par des femmes, parsèment et enrichissent le récit. Le regard posé sur les lieux est tout autant porteur de sens que la quête qui s'y déroule.
Jean-Paul Beaumier, Nuit blanche magazine littéraire
Un récit qui réussit à réunir la théorie paradoxale d’anticipation de Pierre Bayard et la romance.
Marise Belletête, La Griffonneuse
La critique
J’adore la construction libre et instinctive de Sophie Létourneau dans ce livre. En revisitant ses livres précédents, elle continue de bâtir une œuvre personnelle et intelligente, hors des codes ordinaires du récit, avec un beau pied de nez à la condescendance avec laquelle on parle souvent des sujets dits "féminins" — et pourtant, c’est prenant comme un page turner. J’ai beaucoup aimé.
Fanny Britt, L'Actualité
La critique
Un roman en phase avec le mouvement #moiaussi, c’est-à-dire l’antithèse du regard masculin qui définit la femme comme personnage littéraire. Un livre original, captivant, emballant, ingénieux, érudit et spirituel, mais pas du tout prétentieux, qui se lit comme un thriller.
Marc Cassivi, La Presse
La critique
«Je voulais aussi le faire pour montrer qu’on a raison de rêver. Il ne faut pas inhiber nos rêves en pensant qu’ils ne sont pas réalistes. Tout est possible. On a raison de vouloir être aimée», soutient Sophie Létourneau.
Cécile Gladel, ICI Radio-Canada
L’entrevue
Encensé par la critique, cet ambitieux récit personnel – et assumé – nous emmène là où la prémisse ne le laissait pas présager. Quête tant sentimentale qu’esthétique, ce quatrième ouvrage de la professeure de littérature, composé de fragments de vécu, allie avec brio frivolité et profondeur.
Caroline Bertrand, Blogue ICI ARTV
La critique
Véritable baume sur nos cœurs de confinés, CHASSE À L'HOMME offre une réflexion sur l’écriture belle comme les souvenirs que l’on arrive à se construire.
Sarah-Émilie Nault, Journal de Montréal
L’entrevue
Dans ce roman-mosaïque puisant aux frontières de l’intime, l’écrivaine sonde la frivolité de l’anecdote et la complexité de l’errance pour mieux exposer les frontières qui jonchent le parcours des femmes, et les détours qu’elles peuvent emprunter pour prendre le contrôle de leur destinée.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
La critique
Empruntant la forme des fragments, le livre nous invite à suivre une histoire qui porte un regard réflexif sur les liens qui unissent le réel et l’acte d’écriture, assouplissant la frontière qui les sépare. On en sort avec l’intime conviction que la littérature n’avait pas encore tout dit sur l’amour. Et, encore une fois, Sophie Létourneau nous prouve que l’expérience individuelle de la vie humaine et la mémoire sont un matériau littéraire inépuisable, pour peu qu’on sache se les approprier.
Rosaly Boutin, Librairie Gallimard Montréal
Chasse à l’homme est une histoire d’amour et l’histoire de mon amour de la littérature.
L'Actualité
L’entrevue
Un texte-performance d’une grande finesse et d’une lucidité quasi presciente où l’ampleur des violences dénoncées se mesure à l’amour de la littérature. Un livre féministe, aux allures ludiques, qui a la légèreté qu’on lui présuppose, et dont la profondeur déroutante désamorce les regards réducteurs qu’on porte encore sur l’écriture des femmes.
Comité d’évaluation par les pairs : Simone Chaput, Daniel Grenier, Olivia Tapiero | Prix littéraires du Gouverneur général 2020, Romans et nouvelles
«La porte qu’a ouverte Sophie Calle — qu’on peut aussi écrire l’avenir, mettre en scène notre propre vie, lancer un coup de dés et voir ce qui va arriver pour ensuite l’écrire —, ce côté performatif de l’écriture, l’idée qu’on peut provoquer le réel pour ensuite raconter ce qui nous est arrivé, a été la grande illumination pour moi.» - Sophie Létourneau
Laila Maalouf, La Presse
L’entrevue
Le jury du prix littéraire du Conseil des Arts canadien a récompensé Chasse à l'homme publié au Québec chez La Peuplade.
Thomas Faidherbe, Livres Heddo
La critique
À l'émission Réfléchir à voix haute: Que reste-t-il de l’intime à l’ère où tout s’expose? À ce sujet, Jean-Philippe Pleau discute avec l’autrice Sophie Létourneau, pour son récit CHASSE À L'HOMME.
Jean-Philippe Pleau, Réfléchir à voix haute, R-C
L’entrevue
Sophie Létourneau, à la manière de Sophie Calle, part à la recherche d’un amoureux prédit par une voyante. On lui promet l’homme de sa vie; elle le trouvera et écrira cette quête. Sous forme de fragments, ce roman d’autofiction nous transporte à Paris, à Tokyo et à Québec, sur les traces d’un homme à venir, à découvrir. Un tour de force romanesque.
La Fabrique culturelle
La critique