★★★★ Il est de ces livres dont on ressort habité. Par le souffle de l'auteur. La présence, prégnante, de ses personnages. Par des passages qui, telles des pépites qu'on accumule à grands coups de pages cornées ou de phrases soulignées, révèlent toute la richesse et la profondeur de ce qu'on est en train de lire. De bois debout, le plus récent roman de Jean-François Caron (qui avait déjà offert le poignant Rose Brouillard, le film), s'avère de cette trempe.
Valérie Lessard, Le Droit
La critique
Dans une langue qui embrasse large la vastitude de l’horizon et qui fait chanter la venteuse poésie d’un parler québécois lumineux comme une clairière, De bois debout est un roman tendu entre une souveraine tendresse pour un pays de paysages fougueux et d’hommes muets, mais volontaires, et un désenchantement devant ce peuple ne s’étant jamais débarrassé de sa suspicion envers ce que couvent les livres ainsi qu’envers ceux qui y trouvent refuge.
Dominic Tardif, Le Devoir
La critique
★★★★★ J’ai plongé à pieds joints dans cette atmosphère ténébreuse, éblouie par ce souffle verbal, ces descriptions au scalpel. (...) Le style de Jean-François Caron, incisif et cru, m’a hameçonnée dès le début, pour ne plus me lâcher. De la profondeur de son écriture s’élève une musique particulière, unique. Ici, même les silences parlent.
Marie-Claude Rioux, Hop! sous la couette
La critique
De bois debout est un roman dense, doté d’une voix forte, qui porte, qui a du souffle. L’œuvre entre facilement en dialogue avec son lecteur, le questionne, l’amène lui-même à se souvenir. Un lecture à la fois captivante et qui amène à la réflexion.
Alexandre P. Laperrière, Impact Campus
La critique
★★★★ Le troisième roman de Jean-François Caron, De bois debout, était très attendu et ne déçoit aucunement. L’écrivain atteint un sommet avec ce livre sensible et libre. [...] De bois debout, c’est grand comme ce Québec de forêts et de misère, d’isolement et de résilience. C’est beau comme le non-dit de l’amour et le trop dit des silences. Dans les replis de la folie qui guette, dans les livres qui guérissent de tout.
Mario Cloutier, La Presse
La critique
Ce roman est une petite merveille. Il m'a absolument absorbée et je suis dorénavant hantée par celui-ci.
Karyne Lefebvre, Dessin-moi un dimanche, Radio-Canada
La critique
Dans ce roman puissant où la voix des morts insiste pour se joindre à celle des vivants, Jean-François Caron rappelle que la simplicité des gens n'est souvent que l'arbre qui cache l'impénétrable forêt de leur complexité.
Martine Desjardins, L'Actualité
Si l’on cherchait à lire un roman qui parle de mort et d’amour, de livres et de la vie. Si l’on souhaitait respirer l’odeur du bois, de la terre humide, de la rivière qui se déchaîne. Si l’on voulait ressentir les maisons qui brûlent, le papier des livres sous nos doigts et les grandes douleurs qu’on ne dit pas. Si l’on voulait découvrir un ouvrage qui met en place un monde si puissant, si bien mené, si habilement décrit et habité qu’il peine à nous quitter. S’il ne fallait en lire qu’un, ce serait celui-là.
Andréanne Lauzon, Le Fil rouge
La critique
Pourquoi le lire? Pour le souffle, pour cette relation père-fils ancrée dans la déception, pour toutes les pages qui font monter les larmes aux yeux.
Caroline Fortin, Châtelaine
Alexandre, affolé par ce qu’il a vu, s’enfuit à travers le bois, se blesse, frappe à la première porte rencontrée, où vit Tison. Entre eux se tisse une complicité faite de lectures partagées, de cet amour des livres que le père a jadis rejetés pour mieux vivre dans le « vrai monde ». Empruntant les voix de la mémoire d’Alexandre, d’un chœur, du père, de la mère, l’auteur dresse un magistral portrait d’hommes.
Châtelaine
La critique
Un poète au volant d’un 80 000 livres - « Poétique » n’est pas forcément le premier qualificatif à surgir entre vos deux oreilles lorsque vous stationnez entre les pompes à essence et la succursale d’une chaîne de pizza graisseuse d’un truck-stop d’Anjou. À moins de nourrir une vision singulièrement saugrenue de l’urbanisme, ou de vous appeler Jean-François Caron. […] Ne prenez surtout pas Jean-François Caron pour un de ces esprits chagrins qui relèguent la littérature au rang des entreprises vaines. Au contraire.
Dominique Tardif, Le Devoir
La critique
Jean-François Caron : L’écrivain devenu camionneur.
Jean-Philippe Pleau et Serge Bouchard, entrevue de Jean-François Caron, C'est fou..., Radio-Canada Première
L’entrevue
Opposer la proverbiale vraie vie à celle qui se trouve entre les pages des livres demeure un réflexe trop répandu au coeur de ce pays dépeignant encore souvent l’intellectuel en méprisable pelleteux de nuages (ou en boulet social). Afin d’épargner à son fils la honte qu’a un jour fait monter en lui sa propre vie de lecteur, un père tente (en vain) d’instiller dans l’esprit de l’enfant un dégoût de la littérature et de tout ce qu’elle représente. Avec ce troisième roman lucide et bouleversant, Jean-François Caron parle, pour de vrai, des vraies (!) affaires.
Dominic Tardif, Le Devoir
La critique
Un hymne à ce qu’il y a de beau dans l’humain, ce qui vaut la peine d’être transmis, comme la liberté et l’amour des livres. Un roman aussi grand que ce Québec d’isolement et de résilience.
Mario Cloutier, La Presse+
La critique
De bois debout mérite d’être louangé, car Jean-François Caron y crée une nouvelle alchimie de la fiction, une osmose par laquelle le romancier donne vie à sa propre littérature et un mode d’emploi renouvelé. Bref, une épiphanie de son art d’écrire.
Jean-François Crépeau, Le Canada français
La critique
(…) un roman sensible, puissant, qui nous parle du deuil en empruntant les voix du théâtre, comme pour mieux sonder les héritages indéchiffrables. Une petite merveille dont le souffle ne laisse personne indifférent !
Les Étonnants Voyageurs
La critique
Le roman DE BOIS DEBOUT de Jean-François Caron est très habile. Cette habilité est descriptive et narrative, mais elle provient également de l'économie stylistique et de la cohérence de l'ambiance générale.
Anne-Renée Caillé | Liberté, no 320, juin 2018
Impossible de ne pas être intriguée tout d’abord par la narration très originale, une façon très particulière, proche des didascalies théâtrales, de présenter les pensées aussi bien que les paroles des personnages, particularité d’écriture à laquelle on s’habitue rapidement, et même à laquelle on s’attache. Le langage aussi est très travaillé, riche en mots et expressions pour nous assez originales, et, avec un peu d’entraînement, j’arrivais presque à entendre les dialogues avec l’accent québécois.
Le blogue français Lettres exprès
La critique