Il y a une telle douceur et un ravissement qui touchent à la fois à la naïveté de l’enfance et à la nostalgie de l’adulte qui se la remémore dans ce magnifique recueil de poésie signé Kristina Gauthier-Landry. Originaire de Natashquan sur la Côte-Nord, elle nous y fait voyager à travers une série de petits poèmes instantanés qui se seraient fixés sur la rétine comme un soleil fixé trop longtemps, laissant des traces qui accompagnent le regard où qu’il se pose. [...] Une bouffée d’air frais poétique qui fait grand bien en ces temps teintés de couleurs moroses.
Iris Gagnon-Paradis, La Presse
La critique
Lauréate des prix Nouvelles Voix 2018 et Geneviève-Amyot 2019, Kristina G. Landry propose un premier recueil d’une rare richesse, foisonnant de trouvailles heureuses qui font s’épanouir une langue amoureuse des mots.
Hugues Corriveau, Le Devoir
La critique
Dans ce recueil aux effluves de vent, de bleuets et d’aspic, nous sommes entraînés dans un village au loin, au Nord, qui recèle autant de vastes espaces que d’expériences précises, intimes. Moments familiaux, moments dans la maisonnée, moments au grand air : "tu me berces toujours salée / avec tes chansons bleues de mer". Intelligente, douce et chaleureuse, la poésie de Gauthier-Landry nous pousse à regarder les racines sur lesquelles nous marchons.
Josée-Anne Paradis, Revue Les libraires
La critique
"Ce qui marque le plus sur la Côte-Nord, c’est le territoire brut, dépouillé, que j’éprouve le besoin de reconnaître en m’y rendant assez souvent. Il y a aussi la solitude, l’isolement, les longs moments de silence. C’est ce qui explique que le confinement, pour moi, c’est moins tough. À Natashquan, avant qu’il y ait la route, on était bloqués des deux bords", raconte en riant Kristina Gauthier-Landry.[...] C’est qu’à Natashquan, comme partout sur la planète, le bonheur se manifeste à travers les choses simples. Ce sont elles qui se déposent dans la mémoire.
Daniel Côté, Le Quotidien
L’entrevue
Sa poésie est faite de lieux passés, de gourmandises au goût de fruits, d’une Crush aux fraises, des bonbons du dépanneur. De petites choses du quotidien qui sont encore bien présentes à notre esprit. La beauté de la nature qui touche notre esprit, les route qui nous ont fait voyager, les différents moments passés en famille, le retour aux racines, profondes et solides, pour mieux forger le présent et l’avenir.
Mon coussin de lecture
La critique
Sur le blog Un poème pour la route, le poète Stéphane Bataillon parle du livre de Kristina G. Landry.
Le poète Stéphane Bataillon, Le blog Un poème pour la route + La Croix L'Hebdo du 29 mai 2020
La critique
Éloïse Demers-Pinard a discuté avec la poète Kristina Gauthier Landry de la démarche d'écriture derrière son livre ET ARRIVÉES AU BOUT NOUS PRENDRONS RACINE.
Bonjour la côte/ICI Côte-Nord
L’entrevue
Marie-Louise Arsenault, Plus on est de fous, plus on lit
L’entrevue
Mais l’émotion domine surtout grâce à la délicatesse de cette écriture, une poésie du dépouillement, qui d’ailleurs n’emploie nulle majuscule et se consacre à l’éloge de la simplicité dans des poèmes ramassés, tressés dense comme des nattes de petite fille. Pour l’auteur, on sent qu’il s’agit d’écrire comme on cuisine, comme on fait de la confiture, avec ces baies qu’on récolte "tout bas/ jamais la bouche pleine/à genoux sous le ciel".
Cathy Jurado, Diacritik
La critique
Dans ce recueil aux effluves de vent, de bleuets et d’aspic, nous sommes entraînés dans un village au loin, au Nord, qui recèle autant de vastes espaces que d’expériences précises, intimes. Moments familiaux, moments dans la maisonnée, moments au grand air : «tu me berces toujours salée / avec tes chansons bleues de mer». Intelligente, douce et chaleureuse, la poésie de Gauthier-Landry nous pousse à regarder les racines sur lesquelles nous marchons.
Josée-Anne Paradis, Les libraires
Elle nous y raconte son voyage au loin, au Nord, dans un petit village aux vastes espaces : entre bleuet et confiture, entre mère et fille, entre doigts gelés et pain chaud.
Librairie L'Alphabet, Rimouski
La critique
Parce qu’ET ARRIVÉES AU BOUT NOUS PRENDRONS RACINE parle de la réclusion de la Côte-Nord malgré l’immensité de ses espaces, de la beauté du territoire mais aussi des écueils d’un quotidien souvent amarré à la pêche. Le recueil trace le chemin d’une enfance sur la côte puis d’un retour aux sources à l’âge adulte, une drôle de coïncidence selon l’autrice, qui avait mis de côté l’écriture pendant plusieurs années.
Laurence Dami-Houle, Le Portageur
L’entrevue
Un premier recueil marquant, beau et attachant, qui nous parle par-delà la distance et l’océan grâce à La Peuplade, maison québécoise dont les livres sont distribués en France depuis 2018, et qui sert avec une belle attention à la forme et au fond l’identité et le territoire particulier qu’elle incarne.
Eric Darsan
La critique
Portée par une langue simple, la beauté passe, dans ce livre, par l’esprit de concision et le souci du détail.
Chloé Savoie-Bernard, Lettres québécoises
L'enfance de l'autrice Kristina G. Landry s'est passée à Natashquan. À ce moment-là, la route ne s'y rendait pas, puis quelques années plus tard, c'est devenu le bout de la 138. Ça forge l'imaginaire. ET ARRIVÉES AU BOUT NOUS PRENDRONS RACINE est le premier recueil de poèmes de l'autrice, pour lequel elle a reçu le prix Nouvelle Voix en 2018, et sa suite poétique, tes choses sauvages, s'est vu décerner le prix Geneviève-Amyot en 2019. À visionner sur La Fabrique culturelle.
La Fabrique culturelle, Télé-Québec
L’entrevue
Ce livre me parle. Je me suis souvenu de mon petit village (Contrecœur), mon enfance, la campagne. […]
Ricardo Langlois, La Métropole .com
La critique
Il y a des mots qui font voyager, qui nous amènent ailleurs, même à travers le temps. Avis à ceux et celles qui en ont assez d’être immobiles, c’est un bon moment pour y plonger.
Amélie Grenier, blogue ICI ARTV
La critique
La voix de Kristina Gauthier-Landry est gorgée de caractère, de ce qui fait scintiller l'enfance, d'émerveillement devant de toutes petites choses, mais aussi de rage. La poète possède la capacité de dire le troublant, le contradictoire et l'émouvant de manière dépouillée, ce qui en décuple la portée.
Valérie Forgues, Nuit blanche magazine littéraire