Bien qu’il s’agisse du premier texte de prose narrative de Laurance Ouellet Tremblay, cet exercice difficilement définissable demeure le livre d’une poète élaborant des images vertigineuses, capables de longtemps vous troubler. Observez un peu Henri se forer la caboche à l’aide d’une petite cuillère à pamplemousse, après qu’une collègue lui eut intimé de se «creuser la tête».
★★★ 1/2
Dominic Tardif, Le Devoir
La critique
Henri est un être de contradictions. Il veut l’attention de l’autre et la refuse. Il est paranoïaque, tout en souhaitant prouver sa valeur. Sa manière d’être reflète la nature humaine, mais j’en ai fait un personnage éthéré, sans visage. Mon objectif consistait à faire entendre la singularité d’une voix.
Daniel Côté, Le Quotidien
L’entrevue
Henri s’arrache à "son monde de papier" pour prendre la parole, ne tolère aucune réplique et tient pour ainsi dire les spectateurs en otage. Une lecture singulière, un flux verbal qui monte des coulisses, nous entraîne du côté de ceux qui n’ont jamais droit à la parole et qui sont indispensables à la magie du spectacle.
Littérature du Québec, chroniques d'Yvon Paré
La critique
Un court récit déstabilisant, mais porté par une plume parfaitement maîtrisée.
Benoit Valois-Nadeau, Journal Métro
La critique
"Lorsque l’on parle, on est soucieux du regard que l’autre posera sur nous. Parfois on s’empêche, parfois on se castre, car on appréhende ce que ce regard va être."
"Henri ne m’est pas apparu comme un personnage, il m’est apparu comme une voix, une voix anxieuse, parano, perverse."
Plus on est de fous, plus on lit !, ICI Radio-Canada Première
L’entrevue
Quand une poétesse se met à écrire une histoire en prose ça vous donne de la valeur ajoutée. Car les poètes ont ce don de triturer tout ce qui cogite dans l’âme des gens. Son personnage Henri, un créateur de décor, est un dominant. Et tout comme l’ouvrage précédent qui nous plonge dans les arcanes du monde de l’édition, cette fois on voit les sensibilités qui s’activent dans l’univers théâtral. C’est une grande poétesse que vous avez à fréquenter. Car les poètes ont ceci qu’ils nous amènent dans des univers planants comme c’est le cas ici.
Culture Hebdo
La critique
Armée de sa plume dynamique et nerveuse, Laurance Ouellet Tremblay réussit le tour de force de rendre rafraîchissante une œuvre pourtant dure et chargée.
Julien Alarie, La Recrue
La critique
Henri, qu'on apprend à connaître grâce au monologue intérieur qui constitue le récit, est un personnage plus vrai que nature qui vous charmera à coup sûr. Impossible de lui résister; vous aurez l'impression d'avoir un nouvel ami!
Pascale Brisson-Lessard, librairie Marie-Laura
La critique
APÉRO LITTÉRAIRE | La journaliste Julie Larouche rencontre l'auteure Laurance Ouellet Tremblay sur le bord du Saguenay.
Julie Larouche, ICI Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean
L’entrevue
HENRI DE SES DÉCORS saura vous faire voir l’envers du masque d’un homme qui a échappé à sa solitude à travers des centaines de feuilles de papier journal froissées, pliées, découpées, les empilant pour en créer un décor, une cloison, une protection à son imaginaire saccadé.
Élizabeth Bigras-Ouimet, atuvu.ca
La critique
L’ouvrage m’a séduit de loin, par les premiers échos lus ou entendus dès sa sortie, l’an dernier, précisément parce qu’il parle de théâtre et, plus particulièrement, de l’envers du décor, des arrière-scènes, des feux de la rampe, des régies obscures et des planches où l’on répète, de la production scénique à la célébration suivant une première.
Simon Labrecque dans la Revue Trahir
La critique
(...) Henri fait basculer le texte dans une réalité
étrange — la sienne — et, ce faisant, recharge le langage d’une efficace nouvelle.
Audrey Camus, "Le récit des femmes poètes", Voix et Images, vol. XLIV, no 2, hiver 2019, p. 113-117.
La critique