La Peuplade

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IOCHKA

Cristian Fulaş

Roman

Au cœur d’une vallée sauvage des Carpates, Iochka fabrique du charbon de bois. Quasi centenaire, il aime se taire, boire sec et dévaler ivre les routes sinueuses des montagnes au volant de sa vieille Trabant bleue. Mais le plus souvent, il demeure assis sur le banc cloué à l’extérieur de sa petite maison, se remémorant son existence hors norme. La guerre, les camps soviétiques, Ceaușescu, puis la camaraderie du chantier quand il est affecté à la construction d’une voie ferrée qui ne mène nulle part. Là, loin du tumulte de l’Histoire, il expérimente l’harmonie sexuelle auprès d’Ilona, l’amour lumineux de sa vie, et partage l’amitié indéfectible du contremaître, du docteur et du pope, tous trois aussi alcooliques et excentriques que lui. Avec eux, il approche le secret du temps et du bonheur.

 

Dans une prose au souffle immense, Cristian Fulaș fait exister des personnages inoubliables. Iochka, roman aussi drôle que poignant, est un chant puissant dédié aux vies minuscules cassées et oubliées dans la grande course du monde.

 

*traduit du roumain par F. et J.-L. Courriol

Parution: 11 octobre 2022
568 pages, 978-2-925141-37-2, 30.95$ | 23€

Échos de la presse IOCHKA

Les cinq cents pages de Iochka se font l'écho d'une destinée de près d'un siècle, humble, tendre, lumineuse, secouée par les tragédies de l'Histoire, entraînée par les joies et les douleurs propres à chaque existence, emportée par une écriture ample, émouvante, tumultueuse.
Camille Cloarec, Le Matricule des anges
Le héros de IOCHKA, le premier roman traduit en français du Roumain Cristian Fulaş, éditeur et traducteur né en 1978 qui vit près de Bucarest, évolue dans cette espèce de décor flou et intemporel.
Christian Desmeules, Le Devoir
Des pages incroyables, sublimes sur La vie, la mort, l’amour, le désir, l’amitié et le temps qui passe. Un roman qui emporte tout sur son passage, riche, profond, rare et enivrant ! Avec une traduction fabuleuse ! Une épopée majestueuse et déchirante qu'on ne peut oublier, qu'on a envie de lire et relire et faire découvrir à tous les amoureux des livres.
Valérie Schopp, Librairie L'Arbre à Mots, France
On fait la connaissance de Iochka, d’Ilona, l’amour de sa vie, ; de ses amis, querelleurs et grands compagnons de beuverie ; d’une vallée de Roumanie où les remous de l’Histoire font entendre leurs échos tragiques. Et puis surtout d’un auteur qui signe avec "Iochka" un texte immense et sidérant.
Librairie l'arbre à lettres, Paris, France
Christian Fulas [...] écrit comme s'il avait vécu 2000 vies et qu'il écrivait comme le fleuve du temps.
Olivier Boisvert, Librairie Gallimard Montréal
Rare est ce livre, de par cette plume bouleversante, dramatique et parfois légère, solaire dans ce froid glacial, brute dans ces contrées où le temps, les valeurs sont si loin, si éloignées de nos repères.
Librairie des Pertuis, France
Il reste tant de choses à dire sur e roman, j’arrêterai là : lisez-le ! IOCHKA est non seulement une merveille de style, une écriture et une traduction enivrantes, mais aussi un texte lucide, riche, profond et rare.
Addict-Culture
Iochka c’est une littérature comme le grande expiration d’un ogre, roman herculéen, d’une profondeur humaine éblouissante, dans laquelle se glissent des pages d'amour d'une incroyable beauté, brûlantes comme une eau de cuisson, ardentes comme les charmes d’un feu qui jamais ne s’éteint. Et des pages d’une saveur exquise où l’amitié se fait devant un verre de gnôle, et comme un verre de gnôle en appelle de nombreux autres, ça fait des moments de colère, des joutes tempétueuses, et des discussions du bout de la nuit, avec toute la chaleur possible et imaginable. Parce que c’est ça Iochka, un roman pétri d’humanité. […] Iochka est à la fois en prise avec son temps et complètement hors-sol, un livre impressionnant comme un fleuve en cru, comme un hiver glacial ; comme une relation amoureuse.
Fabien Bernier, Librairie Decitre, Grenoble
Iochka. Même son nom a quelque chose de saisissant et c’est précisément ce que le roman de l’écrivain roumain Cristian Fulaș réussit d’emblée. Nous saisir et nous absorber dans l’univers de la vallée, que le personnage nommé Iochka semble tenir tout seul sur ses épaules humbles, éprouvées et endurcies par la vie.
Cristina Hermeziu, ActuaLitté
Encore une fois un fabuleux choix éditorial pour La Peuplade , un immense merci pour cette découverte. Ouvrir "Iochka", c'est accepter de se laisser porter par une écriture singulière, un flot qui nous emmène et nous déconcerte, mais ne nous lâche plus! Je suis d'ailleurs suffisamment remuée par ce livre pour avoir du mal à trouver mes mots. "Iochka", c'est le livre du rien qui, pourtant, contient tout. Un roman sur la vie, peut-être. Tout simplement. Grandiose et universel parce qu'il nous touche là en plein cœur. Là où c'est si juste. Là où se tient toute l'humanité concentrée qui nous saute au visage lorsque l'on découvre la vallée et la vie de "Iochka". Perdus dans ses pensées, nous naviguons dans les nôtres. Et c'est tout simplement bon.
Librairie Lignes d'Horizons, France
Le héros de IOCHKA, le premier roman traduit en français du Roumain Cristian Fulaş, éditeur et traducteur né en 1978 qui vit près de Bucarest, évolue dans cette espèce de décor flou et intemporel. "C’était la simplicité des choses primordiales qui distinguait le vieux IOCHKA des autres hommes et le rapprochait en même temps d’eux, d’une manière aussi naturelle que possible."
Christian Desmeules, Le Devoir
Iochka, c'est un vieil homme qui vit dans sa vallée des Carpates mais c'est aussi une vie. Une vie entière qui défile sous nos yeux dans tout ce qu'elle a de plus dépouillée, tantôt âpre, tantôt grandiose, faites de petits moments et de grands instants. Iochka nous apprend que le rien fait tout. Que le plus important est de déguster le temps qui passe, qu'il soit doux ou douloureux. Le tout épaulé même de loin, souvent en silence, par ceux qui comptent. Du début à la fin, le récit est porté par une langue qui nous enivre, nous fait ressentir en profondeur que la vie n'a aucune obligation d'être une course folle. Iochka, c'est une histoire d'amour magnifique, de celle qui dure une vie.
L'Ombre du Vent - Librairie-Café, France
IOCHKA est un roman lent où on sent les journées passées, l’alcool bu pour toutes les raisons du monde, mais qui reste vraiment intéressant. Il est rafraîchissant parce que tellement différent de mes autres lectures. Les personnages sont vraiment attachants, l’amitié sincère.
Page par page
Épique! Ça se passe sans doute en Roumanie, car Ceaușescu est en toile de fond, après une référence à Staline et à des temps plus récents car la fresque se déploie sur des centaines de pages et des dizaines d'années. Pour le reste, comment dire? Iochka est trop. Trop fort, trop grand, trop taiseux, trop amoureux de la dive bouteille et encore plus amoureux d'Ilona avec qui il parvient à l'empyrée sexuelle à en rendre jaloux beaucoup de monde... Dans l'incipit, on le voit ranimer un mort en soulevant une charrette et frotter un peu de poudre de charbon, dans un mix de clins d'oeil à Jean Valjean et la sorcellerie. Tout le reste est à l'avenant, on est à la lisière de l'histoire sociale, du conte quasi fantastique et du récit mythologique dans lequel le bon gros géant se sait condamner à un grand drame mais refuse de croire à la survenue de ce dernier alors pour conjurer le sort, il reboit quelques palinkas et fait l'amour en espérant que cela éloignera les mauvaises ondes. Faites comme vous voulez, mais pour se dépayser, je ne connais pas mieux...
Vincent Edin
C'est un roman à la fois silencieux et remuant de vie, tantôt drôle, tantôt triste à pleurer, mais avant tout un si beau, si grand roman d'amour.
Librairie café la Suite, France
J’ai eu un bonheur fou à savourer cet ouvrage ! Un réel plaisir de lecture pour le texte, le rythme, le souffle puissant qui se dégage de l’œuvre. [....]. Ces pages nous parlent de la vie, des hommes, de la folie. Et contiennent la plus belle scène d’amour qu’il m’ait été donné de lire.
Corinne Boutterin, librairie Les Bouquinistes (Chicoutimi)
Iochka habite au cœur des Carpartes, il fabrique du charbon de bois, aime boire sec et refaire le monde avec des amis aussi excentriques et attachants. Auprès de son unique amour Ilona, Iochka tutoie le secret du temps, son essence et le chant puissant de la fuite du temps. Un roman aussi drôle qu'attachant.
Virginie Gazeau
Dans cette poignante tragédie postmoderne, Cristian Fulaș sonde l’âme humaine, chante les louanges des vies ordinaires, oubliées dans la grande course du monde, et donne vie à des personnages inoubliables. Un roman exigeant, mais profondément lucide, qui vaut amplement l’effort.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, magazine Châtelaine
Dans une prose au souffle immense, Cristian Fulaș fait exister des personnages inoubliables. Iochka, roman aussi drôle que poignant, est un chant puissant dédié aux vies minuscules cassées et oubliées dans la grande course du monde.
Grégory, Librairie Coiffard
Belle découverte de l’écrivain roumain Cristian Fulas, que je vais bientôt rencontrer à Bucarest pour le Choix Goncourt de la Roumanie et de la Moldavie, dont il est le parrain cette année. En français, on peut lire Iochka ( trad. F. et J.L Courriol), hymne profond aux vies minuscules. Ses personnages ont souvent les yeux baissés vers le sol, ils semblent s’y enfoncer, et pourtant c’est le contraire - une élévation des êtres vers le silence où ils s’absorbent tandis que, dans le même mouvement, le roman les en tire pour toujours.
L'écrivaine Camille Laurens
IOCHKA est un roman essentiel. Essentiel ici, signifie que nous avons à faire à un roman qui ramène non seulement à l’essence, mais aussi à l’existence. C’est un roman qui n’a pas fini de parler lui.
Ou’tam’si Mag
Un récit incroyable, une prose qui va comme la rivière qui se perd dans les méandres et les cascades, les jours qui se suivent dans la montagne et qui résistent au temps et à la démence des hommes. Une histoire formidable de justesse, d’empathie, de questionnements sur la nature humaine et la folie qui couve en chacun de nous.
Yvon Paré
Malgré un prix Nobel attribué en 2009 à l’écrivaine allemande d’origine roumaine Herta Müller, la littérature roumaine contemporaine ne reçoit pas toujours l’attention qu’elle mérite. D’où l’importance de la traduction française d’une oeuvre telle Iochka de CRISTIAN FULAS. Dense et impressionnant roman, tant par son écriture que par une présence physique qui en impose (560 pages tout de même !), ajout considérable au catalogue déjà merveilleusement varié des éditions de La Peuplade, Iochka suit, dans son phrasé déferlant, le quotidien d’un homme qui détient autant les secrets du charbon que ceux, tout aussi sombres, des blessures de guerre. Et dans ces moments de silence contemplatif qui ponctuent la répétition rassurante des gestes, le personnage de cette histoire émouvante revisite les moments et les rencontres importantes de sa vie ; éclairs de lumière d’une existence banale qui prend humblement le lecteur et la lectrice pour témoins.
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