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La chambre Neptune

Bertrand Laverdure

Roman

La chambre Neptune déplie un univers agonique : la longue agonie d’une civilisation et celle, courte, d’une jeune fille de onze ans. Se trace la relation clairvoyante entre Sandrine et son/sa médecin traitant/e, Tirésias. Par la grande maîtrise de son art, Bertrand Laverdure aborde avec humanisme tout ce qui entoure la mort prématurée d’un enfant, les émotions finales, la douleur qui nous invente et nos deuils perpétuels. Ce roman poétique invite à voir et à entendre les notes de la mélodie temporelle, la vie comme une partition.

La chambre Neptune explore les arcanes de l’identité, ses rapports au pouvoir et la mélancolie qui en résulte. C’est en fait un ample puncto reflexionis, l’image d’un ultime sas avant une incontournable transition.

Parution: 15 mars 2016
234 pages, 978-2-924519-16-5, 22,95$ | 18 €

Échos de la presse La chambre Neptune

C'est l'un des meilleurs romans que j'ai lu depuis longtemps [...] J'ai été subjuguée par cet univers [...] Un roman qui traite de la vie et de l'esprit comme jamais.
France Boisvert, Au pays des livres, Radio VM
Poète de la cité, Bertrand Laverdure publie un roman émouvant, La chambre Neptune, qui s’attarde à la relation entre une enfant de 11 ans atteinte d’une maladie incurable et son médecin qui possède une «sexualité clignotante», mi-homme mi-femme. Dans une langue naviguant entre l’hyperréalisme scientifique et la prose poétique, le romancier-poète en profite pour traiter de sujets qui lui sont chers : la vie, la mort, l’absence de Dieu et la bonté humaine. Un livre possédant plusieurs couleurs, strates et styles. À l’image de son auteur.
Mario Cloutier, La Presse
Une écriture magnifique, des images qui tintent comme une cloche dans le matin. Difficile de se séparer de La chambre Neptune. On y revient, on aime s’y attarder dans la gravité et le silence. Un livre de méditation sur la grande aventure du présent et l’être, le temps et les limites de la médecine, l’héroïsme de certaines personnes qui accompagnent des jeunes qui s’en vont avant d’explorer les frontières du monde adulte. Un livre rare.
Yvon Paré, Littérature du Québec
Un livre grave, délicat, généreux, où la mort entre et sort sur la pointe des pieds — et qui fait suite, en quelque sorte, à Comment enseigner la mort à un robot ?, l’essai hors norme que l’auteur (nommé récemment Poète de la Cité de Montréal) avait publié l’an dernier [...] Le texte est émaillé de résumés de films et de livres, d’analyses de poèmes, de références à l’art flamand et à la musique — la sérieuse (Couperin) et la légère (Barry Manilow !). Autant de pistes qui peuvent nous aider à apprivoiser notre souffle ultime, et qui font de ce roman une rareté : un livre qu’on commence à relire avant même de l’avoir refermé.  
Martine Desjardins, L'Actualité
L’art romanesque s’apparente ici à un exercice de curation et l’existence, à une éternelle rencontre avec le savoir.
Dominic Tardif, Le Devoir
Bertrand Laverdure écrit une histoire de la condition humaine avec une étonnante profondeur. Il creuse nos plus infimes certitudes pour ensuite les débouter une à une, nous laissant seuls face aux grands vents avec notre incroyable vulnérabilité.
Lettres québécoises
Après une première lecture, dans une réaction à chaud, j’ai écrit ces quelques notes au sujet de La chambre neptune […] : un roman indéfinissable, tissé de lectures et de musiques, traversé par une tenace mais discrète révolte à l’endroit des conditions d’existence qu’aménage pour nous le néolibéralisme mercantile. Un livre, surtout, qui interroge lucidement la vie à travers l’agonie d’une enfant. Empathie dénuée de pathos. Sur le plan littéraire, une grande liberté et des phrases portées par une poésie incisive, à l’écoute des «destins dérisoires», du corps et des sensations laissées en plan par un mode de vie fondé sur la performance.
Dominique Garand, Voix et images

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