(...) à coups de morceaux de critiques littéraires impressionnistes, Canty ravive au moyen d’une écriture précieuse et travaillée, assez fluide, le souvenir de ses premières lectures de Borges et de Salinger, évoque une rencontre avec l’écrivain néo-écossais Alistair MacLeod ou nous parle de La Société des poètes disparus.
Christian Desmeules, Le Devoir
Si l'instinct de l'apnée fait parfois peur, il n'empêche que, par moments, il guide le lecteur vers les coffres amis de paroles partagées , lesquels laissent pantois devant une possible force qui ne joue pas aux dés.
Le blogue Mots (commentaires littéraires ordinaires)
La critique
Son phrasé est appuyé par une riche culture universelle qui émane à chaque page. En fin de bouquin, Canty nous offre une bibliographie pour permettre de fouiller plus à fond ses sujets de prédilection. Du bel ouvrage comme dirait nos ancêtres.
Daniel Rolland, Culture Hebdo
La critique
Une lecture qui sort de l’ordinaire.
L'inis
La critique
Daniel Canty poursuit une oeuvre hétéroclite, éclectique. Le parcours littéraire de cet artiste pluridisciplinaire marie contrainte et liberté, érudition et ludisme.
Jérémy Laniel, VOIR
La critique
Quelle belle équipée permet Daniel Canty ! Il ouvre les portes de son enfance, de ses rêves, de ses jeux à Lachine. Sa vie à Vancouver où d’autres lectures viennent le troubler. Son séjour à New York qui lui permettra de devenir un autre. Les lieux suggèrent souvent des lectures et forgent la pensée.
Littérature du Québec, Chroniques d'Yvon Paré
La critique
Dans une langue belle et juste qui coule de source, Daniel Canty caresse le fond des choses de manière souvent surprenante et ludique. Ce grand voyageur parle de lui, mais surtout de lectures qui élèvent le quotidien et le passé au rang du mythe. Si on lit entre les lignes de cet auteur brillant, on pourrait dire que la fiction fait du bien, la poésie guérit, et l’essai rend plus fort.
Mario Cloutier, La Presse
La critique
Porté par une voix érudite, déterminée, emplie de nostalgie, LA SOCIÉTÉ DES GRANDS FONDS est le journal d’un lecteur — de tous les lecteurs — et s’ouvre à nous tel un confident. Bienvenue au sein de la confrérie! On s’y reconnaît certes. Échapper le livre dans l’eau du bain, déambuler la tête pleine de mots et de mondes, ne pas vouloir gâcher la beauté d’une première lecture en relisant le livre. Lire. Moment douillet, privilégié, bulle d’immobilité. C’est une œuvre organique et joliment ponctuée d’illustrations oniriques à laquelle on prête notre souffle.
François-Alexandre Bourbeau, Librairie Liber
La critique
Bleue serait la couleur "des livres qui sombrent en nous", écrit Canty. Si l’on ne perçoit pas aussi aisément en littérature qu’au cinéma l’atmosphère surannée d’une œuvre à la Wes Anderson (dont la Margot Tenenbaum figure dans La Société des grands fonds), c’est pourtant ainsi que vous devriez imaginer, dans votre cinéma intérieur, les livres de Daniel Canty: maniérés. Comme ces dessins de Stéphane Poirier qui coiffent chacun des chapitres dont la grâce rappelle les livres d’enfants. L’ampleur des lectures et de la géographie traversées n’a rien d’intimidant lorsqu’on se laisse toucher par la drôlerie d’un ton doucement emprunté. Et sa mélancolie.
Sophie Létourneau, Lettres Québecoises
La critique
C’est La Société des Grands Fonds de Daniel Canty, mon plus beau livre québécois de l’année 2018, que je vous propose. Alors que les réseaux sociaux envahissent de manière anarchique l’imaginaire de l’homme, il fait bon se réfugier chez les écrivains qui nous initient à la poésie, l’art le plus humain qui soit.
Le récit fait un clin d’œil au film culte La Société des poètes disparus lorsque Daniel Canty décrit comment il a découvert son véritable Moi. Impossible de ne pas être profondément touché par sa candeur de garçon sentimental de 17 ans. Toutes les portes de l’imaginaire y sont grandes ouvertes. [...] Natif de Lachine, Canty plus qu’un conteur, est un philosophe qui exalte le lyrisme de nos vies imaginaires.
Ricardo Langlois, La Métropole
La critique
Un livre peut aider l’esprit à flotter, voire à naviguer sur de grandes distances. La lecture et l’eau font bon ménage, le papier, l’humidité, un peu moins. De petits accidents domestiques brisent l’élan. Jamais longtemps cependant : il suffit de rouvrir des pages déjà connues ou d’en explorer de nouvelles, et c’est reparti. Les textes qui composent l’ouvrage ont été publiés en feuilleton et témoignent d’une obsession rafraîchissante.
P.My, Le Soir, Belgique
Pour autant qu’on soit sensible aux ambiances éthérées, on se laisse doucement envoûter par les récits de Canty, qui tantôt nous plonge dans une baignoire, tantôt nous propose une balade en train vers une Amérique fictive ou nous catapulte sur la Lune, pour soupeser les mystères de ses eaux gelées. De ces récits filtrent aussi une douce nostalgie.
Vicky Milot du blogue Page par Page
La critique
Si vous aimez lire et prendre des bains, si vous aimez lire dans votre bain, si vous aimez plonger dans un livre comme dans un bain, La société des grands fonds est faite pour vous ! Embarquez avec Daniel Canty pour un voyage aquatique dans ses souvenirs de lecture. Un livre étonnant qui vous donnera envie de lire, lire, lire...
Librairie Polonaise à Paris
Cet essai est aussi un plaidoyer pour une interprétation libre et subjective des livres. Pour Daniel Canty, la littérature n’est pas une affaire d’analyses rigoureuses et de rectitude langagière, de "rigueur" et de "lucidité", mais plutôt une façon de sortir de soi pour penser sa vie et imaginer le monde en explorant d’autres réalités.
Christine Comeau, Le fil rouge
La critique
Daniel Canty a fait paraître avec La société des grands fonds un des livres les plus hors-norme et les plus jouissifs de l'année. Avec ce livre inclassable qui relève autant de la poésie, du roman que de l'essai et même de l'encyclopédie, l'auteur a créé un archipel de culture qui évite l'élitisme. Le jury a été totalement charmé par l'érudition du cœur qu'on retrouve dans ce mélange aussi intelligent qu'intime. On y parle des «gisements d'imaginaire» que sont les livres, le territoire et la mémoire ; on y parle du plaisir de la lecture comme seul peut le faire un écrivain qui replonge dans son enfance pour revivre l'émoi des premières fois. La société des grands fonds est un livre sur la lecture comme émerveillement, sur la littérature comme océan. Un hommage à la lecture, mère de l'écriture.
Michael Delisle, président du jury, Grand Prix du livre de Montréal 2019