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La vallée des fleurs

Niviaq Korneliussen

Roman

Elle vit à Nuuk, la capitale du Groenland. Elle est inuite, jeune, moderne et pleine d’humour. Elle est amoureuse de sa copine. Elle a été acceptée à l’Université d’Aarhus au Danemark et va enfin sortir du nid familial. Mais l’arrivée sur le continent réveille en elle une souffrance muette, une fêlure qui tue lentement le goût de vivre. Un événement tragique dans sa belle-famille la rappelle opportunément dans l’est du Groenland, au pied de la Vallée des Fleurs où, contre toute attente, la beauté des montagnes déclenche chez elle le début d’une rupture radicale. Elle, qui enfant avait sauté d’une fenêtre pour s’envoler, va chercher à retrouver à tout prix sa liberté perdue. 

Après le succès international de Homo sapienne, Niviaq Korneliussen revient avec un chef-d’œuvre d’hypersensibilité et d’audace dans lequel elle aborde de front le difficile sujet des épidémies de suicide qui touchent son pays natal.

 

Lauréate | Grand prix de littérature du Conseil nordique 2021

Finaliste | Prix des libraires Payot (Suisse)

Finaliste | Prix de la Critique 2020 (Danish Publishing Society)

Finaliste | Montana Literary Prize 2020

Finaliste | Prix Littéraire Politiken 2020

 

Parution: 20 janvier 2022
384 pages, 978-2-925141-10-5, 27,95 $ | 21 Euros

Échos de la presse La vallée des fleurs

L’écrivaine lance un cri littéraire dénonçant le silence qui entoure les nombreux suicides parmi ses jeunes compatriotes […] Avec "La Vallée des fleurs", texte à la sensibilité épidermique, formidablement inventif dans sa forme, Niviaq Korneliussen écrit la bouleversante tragédie de cette jeunesse-là.
Zoé Courtois, Le Monde
Autrice du premier roman queer inuit, Niviaq Korneliussen revient nous donner des nouvelles de la jeunesse (larguée) du Groenland. Elle avait dynamité la littérature nordique avec Homo sapienne (2017), premier roman inuit queer de l’Histoire. Après la description de l’étonnante vie nocturne à Nuuk, capitale du Groenland, Niviaq Korneliussen signe aujourd’hui un texte ample, alerte poignante sur les maux dont souffre son pays[…] Les moments de rencontre, ou de rupture, entre les jeunes et leurs parents ou grands-parents sont particulièrement émouvants. Ainsi, l’autrice s’attache à mettre en écriture toute la complexité d’une population, et son propos est teinté de désespoir : “Le Groenland est condamné à mort”.
Sylvie Tanette, Les Inrocks
L'écriture est si juste, si puissante, que la lumière perce toujours à travers les ténèbres.
Catherine Colas, Libération
★★★★ Un livre éblouissant, dont on ne se remet pas tout à fait, comme après avoir regardé trop longuement le soleil — celui de minuit.
Marie-Hélène Poitras, Le Devoir
Porté par une écriture vibrante, à fleur de peau, ce roman aborde les problèmes affectifs et sociaux auxquels se heurtent les jeunes Groenlandais, surtout les Autochtones. [...] À lire absolument!
Monique Roy, Châtelaine (Le choix Châtelaine janvier/février 2022)
Violent et frontal […] une autrice extrêmement habile, une plume nécessaire.
Rafaële Germain, Plus on est de fous, plus on lit, Radio-Canada
C'est gai comme du Bergman en plein bad trip et pourtant c'est impossible à lâcher car dans le désespoir de ces jeunes il y a une fureur de vivre plus forte encore.
Vincent Edin, journaliste, Usbek et Rica
★★★★ Niviaq Korneliussen construit un roman contemporain et puissant qui fait écho aux déchirements de tous les peuples autochtones du Nord et qui vient réaffirmer l’importance de la littérature pour reprendre le contrôle de sa destinée et de son territoire.
Laila Maalouf, La Presse
L’auteure Niviaq Korneliussen est née dans la ville de Nanortalik, au sud du Groenland, et vit aujourd’hui à Nuuk, la capitale. Son premier roman, Homo Sapienne (2017), est devenu l’un des premiers succès internationaux inuits. Dans La Vallée des fleurs, elle explore avec une hypersensibilité désarmante le sombre sujet des épidémies de suicides touchant son pays natal.
Magazine Clin d'Oeil
Un roman aussi difficile qu’essentiel sur ceux qui se sentent déracinés et qui essaient par tous les moyens de retrouver le chemin de leur maison.
Julie Roy, L'actualité
Après le vif succès de «Homo Sapienne» voici un chef-d'oeuvre tremblant de pluie. Sa force intrinsèque ne laisse pas indemne. L'écriture s'efface, laisse subrepticement venir les dires, le Groenland et ses souffrances, gelures et meurtrissures pourtant d'ombre et de lumière.
Evlyne Leraut, Babelio
Le roman de Niviaq Korneliussen est un chef-d’œuvre de finesse.
Patrice Sirois, Page par Page
Une vraie claque pour moi. Le langage cru, sans filtres mais si vrai nous bouscule et nous fait sortir de notre zone de confort. On est balancé dans un flot d'émotions. Ce roman est sombre et si beau à la fois.
Angelique Muller, Cultura
Pardon mais j'ai littéralement dévoré. Besoin d'avancer, en dépit de l'inexorable tristesse, je n'ai pas pu ralentir ni même faire de pause. Être toute entière du premier mot au dernier. Accompagner le récit, sans un souffle de plus que ceux accordés par le rythme du texte. Ça remue. Mais ça réveille surtout. Secousse immense et, j'insiste, malgré tout, bienvenue.
Marguerite Martin - Librairie Terre Des Livres, Lyon
Un texte fulgurant, brillant et nécessaire que je vous recommande vivement ! Chapeau à Inès Jorgensen pour la traduction.»
Valérie Schopp - L'arbre à mots, Rochefort
Cette impression d’instantanéité, ça raconte maintenant, avec les douleurs actuelles, le poids des technologies quand on se sent abandonné, le cataclysme d’incompris, d’inadaptés, de rejetés… Un livre qui tsunamise, en tout cas c’est un livre qui colle, qui laisse une trace franche.
Maud - Librairie Des Livres et Vous - Maurienne, St Jean de Maurienne
On y sent une grande maturité d'écriture, sur le fond comme la forme, et la façon dont les différents sujets sont traités est épatante. C'est un roman que j'ai trouvé puissant, unique, et [il] passe désormais au fur et à mesure dans les mains de l'équipe, déjà deux personnes convaincues par sa piquante mélancolie!
Eva - Librairie Les Mots à la Bouche, Paris
Je me suis encore fait emporter par le style de l’autrice qui diffère de celui de "Homo Sapienne". On y retrouve malgré tout la richesse des sonorités, le mélange d’anglais, de danois, de groenlandais qui viennent ponctuer les phrases, comme des enchantements pour lesquels il est difficile de détourner notre attention... Allez-y mollo, c’est loin d’être doux. Mais allez-y pour vrai, c’est tout une expérience.
Lou - Cultura Arles
Un second roman qui vous prend aux tripes. Le récit d'une jeune femme en quête de sa propre voie/voix, d'une liberté et d'un apaisement. Affronter son passé pour avancer dans un Groenland à la fois sombre et lumineux. Un des romans de la rentrée dont la lecture marquera chaque lecteur.rice.s.
Letizia Frizina - Librairie Lucioles, Vienne
Comme dans son premier et précédent roman, Homo Sapienne, Niviaq Korneliussen nous propose un texte fort, vrai, sur la difficulté d’être, d’être soi, d’être avec les autres.
Benzine Magazine
Quelle langue ! Quelle force ! Quelle justesse ! C'est beau, c'est triste à en chialer ; et ce n'est pas un lieu commun.
Anne - La Géosphère, Montpellier
Un roman d’amour queer au Groenland, à la fois tendre et douloureux, qui questionne la dépression et le suicide chez les jeunes Inuits et les conséquences du colonialisme avec beaucoup de justesse.
Le Monte-en-L’Air, Paris
Il me semble que la beauté livrée à elle-même a le pouvoir d’insuffler des élans comme de faire vaciller les flammes les plus chatoyantes. Voilà ce que m’a contée la plume observatrice, hypersensible, drôle et poétique de Niviaq Korneliussen. Elle vous le contera aussi, et vous révélera sûrement bien d’autres versants à l’épreuve du vivre.
Typhaine Marc - Librairie Payot, Genève
Une catharsis qui brûle les doigts jusqu'aux tréfonds de l'âme.
Anne - La Géosphère, Montpellier
"La Vallée des fleurs" narre lumineusement la montée de suicides des jeunes Groenlandais, dans un roman moderne dont la précision chirurgicale de l'écriture exacerbe la poésie de la langue.
Librairie les 2 Georges, Bondy
Si tout ça donne l'impression que ce texte est dur, il se lit pourtant avec beaucoup de tendresse pour la narratrice, dont on ressent si fort le besoin terrifiant d'amour et d'attention, le besoin évident de se sentir légitime dans ce monde.
Anne Baudinet - L'oiseau Lire, Visé
Plongée en apnée dans les bras de la jeunesse groenlandaise… une rencontre foudroyante qui chavire le cœur.
Quai des Brumes, Strasbourg
C'est un roman puissant traversé d'espoir et de luttes. Il nous met face à la beauté éblouissante du monde avant de nous faire voir ce qu'il a de plus crasse. Et pourtant. Il dit avec finesse la fragilité des liens. Des vies. Toujours à reconstruire.
Hugo - La Nuit des temps, Rennes
Un récit bouleversant et captivant, teinté d'onirisme!
Amélie, Sarah & Marguerite - Terre des livres, Lyon
Reste de cette lecture une écriture absolument juste, belle, sans excès, où l'humour n'est pas absent. Et surtout, dans le noir, une soif de liberté perdue et malgré tout une véritable lumière.
L'ombre du vent - Niort
Quel plaisir de retrouver Niviaq Korneliussen pour son deuxième roman. En mêlant danois, anglais et groënlandais elle réinvente sa langue. C'est beau, triste et lumineux.
Librairie Les champs Magnétiques, Paris
Une lecture poignante et vive, très. Qui regarde le réel en face et nous cueille comme une fleur. Littéralement.
Flâneuse de pages, entre deux livres
Une lecture crue, touchante, émouvante et cruciale, réelle et sombre sans jamais être sordide, car le réel regardé en face peut faire mal mais permet d'avancer. Une incroyable découverte littéraire!
Cultures Sauvages
Roman sous tension, habité par la blancheur magnétique de la neige et de la lumière, où même la noirceur de l’hiver y est aveuglante. Là réside l’intelligence de l’autrice : le récit brise le cœur autant qu’il captive et tient en parfait équilibre entre l’ombre et la lumière.
Les Libraires | Isabelle Dion, Librairie Hannenorak, Wendake
Une réalité qui laisse pantois et vous griffe l’âme et le cœur. [...] Un ouvrage qui marque le lecteur de façon indélébile.
Yvon Paré, Littérature du Québec
L'autrice de "Homo sapienne" revient avec un roman punk à la fois douloureux et mélancolique, qui évoque le destin et les rêves de jeunes groenlandais. L'héroïne, perdue entre désir d'émancipation et attachement à ses racines, essaye avant tout d'être libre. Un récit touchant empreint de dépression, d'amour et de révolte.
Orianne, Librairie Flagey
Livre d’une grande tristesse et d’une grande beauté, il n’offre pas de solution miracle à la réelle difficulté d’exister. Mais la tendresse et l’empathie qui s’en dégagent constituent peut-être la meilleure prise que nous ayons pour nous agripper au monde dans lequel nous vivons.
Gabriel Marcoux-Chabot, écrivain
Un roman puissant et glaçant comme son territoire, le Groenland. Avec une écriture sensible et crue, l'autrice nous raconte la vie d'une jeune fille groenlandaise qui aspire à la liberté et pense la trouver dans son départ vers le Danemark. Mais les rêves et la vie se retrouvent rarement. Une peinture bouleversante de la société groenlandaise et de son territoire, de sa jeunesse et de ses défis.
Le blog Les yeux qui pétillent
Servie par une écriture d’une honnêteté fébrile, fluide comme l’est un fleuve pas très tranquille, une langue crue éclaboussée de poésie, émaillée de sa Majesté des Morts. La vallée des fleurs est une puissante évocation de la jeunesse du Groenland, cette jeunesse avec autant d’envies d’ailleurs que de désespoir dans les veines. Une bouleversante histoire faite de rêves, de déceptions et de confins. Un livre magnifique parce qu'il ne refuse rien, pas de poussière sous le tapis, pas de fausse pudeur. Parce qu'il parle comme un cœur ému, grave et tragique, drôle et amer. C’est superbe. Et douloureux.
Fabien Bernier
«Homo sapienne » avait été un choc à sa sortie en 2018, La vallée des fleurs en est un autre! Dans sa lignée du premier, il raconte d'une manière plus linéaire mais finalement plus puissante pourquoi le suicide ravage autant la jeunesse groenlandaise.
Librairie Les Arpenteurs
Un très beau livre malgré son côté sombre. L'histoire est touchante, l'écriture est directe et poétique.
Librairie Les Accents
"Je n’ai pas l’impression d’avoir un style. Ou tout au moins, c’est dur pour moi de décrire ma manière d’écrire. Je n’ai pas suivi de cours d’écriture créative, ni rien de tout ça. Tout ce que je peux dire c’est que je ne peux pas écrire si le thème n’a pas un sens particulier pour moi. Quand j’écrivais mon roman, j’ai commencé par une histoire sur le racisme envers les Groenlandais, mais je peinais sur mon manuscrit et j’avais l’impression de raconter une histoire commerciale et beaucoup trop entendue. Mon histoire a commencé à prendre du sens pour moi quand j’ai réalisé qu’il fallait que je raconte l’histoire des laissées pour compte, des marginaux, cette jeunesse que l’on n’écoute pas. Je n’arrive à écrire que quand il y a quelque chose en jeun, quelque chose à pointer, quelque chose à comprendre et dont nous pouvons apprendre."
Bookalicious
"[LA VALLÉE DES FLEURS] ne parle pas seulement des causes du suicide, mais d’amour, de queerness, de jeunesse et du sentiment d’être incompris. C’est plus facile pour les lecteurs d’apprivoiser une réalité rude qu’ils ne peuvent éviter. Après sa publication, plusieurs jeunes ont écrit des essais sur mon livre. On en parle plus. On y réfléchit ensemble."
Samuel Larochelle dans Fugues Magazine
Avec LA VALLÉE DES FLEURS, son second roman, la jeune écrivaine Niviaq Korneliussen aborde la douloureuse question du suicide chez les Groenlandais. Dans une langue crue, sans compromis, elle s’empare de ce sujet de société encore tabou.
Jusque tard dans la nuit
Niviaq Korneliussen nous parle du Groenland d’aujourd’hui, un pays traumatisé par des années de dépendance totale, une société écartelée entre tradition et modernité, une société violente où la jeunesse est confrontée aux mêmes difficultés que tous les jeunes de la planète auxquelles s’ajoutent des conditions extrêmes, un isolement que chacun voudrait voir cesser mais qui rend paradoxalement toute fuite très complexe.
Addict-Culture
C’est une pure merveille.
Ophélie, La librairie du Tramway, Lyon
Après le succès international de Homo sapienne, Niviaq Korneliussen revient avec un chef-d’œuvre d’hypersensibilité et d’audace dans lequel elle aborde de front le difficile sujet des épidémies de suicide qui touchent son pays natal.
Le Bicolore, podcast littéraire pour le Weekend & en partenariat avec Le Festival Les Boréales
Ne pas tomber dans les clichés, écrire pour montrer ce qui se passe actuellement chez les Groenlandais, sans fard, résister en affrontant le présent : un tour de force de sensibilité.
Marie-Andrée Gill, Les Libraires
Roman sous tension, habité par la blancheur magnétique de la neige et de la lumière, où même la noirceur de l’hiver y est aveuglante. Là réside l’intelligence de l’autrice : le récit brise le cœur autant qu’il captive, se tenant en parfait équilibre entre l’ombre et la lumière.
Isabelle Dion de la Librairie Hannenorak
Avec une écriture pleine d’audace et de sensibilité, Niviaq Korneliussen nous offre un deuxième roman qui se veut une véritable quête de sens, de vérité et de liberté où le passé et le présent s’entrechoquent pour former un tout d’une puissance incontestable.
Charlo Bouchard, Librairie Point de suspension

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