Il y a un risque à vouloir s’attaquer à la figure de la fleur, afin, peut-être, d’en épuiser les occurrences. Il faudra voir, car ce recueil se tiendrait du côté d’une tendresse hors norme. Le marché aux fleurs coupées ne s’attarderait donc pas à la mutilation de la vivante tige végétale, mais plutôt à l’aspect symbolique de la fleur épanouie. Le plus séduisant dans cette proposition, à première vue décalée, est la volonté de la poète de "déconstrui[re] la métaphore traditionnelle qui associe fleur et femme". Elle s’est adjurée un devoir précis : "Invente ce qu’il te faut pour vivre." Avouons que dans ces temps de déréliction, il n’est pas courant de se réfugier du côté de la beauté. Espérons que ce premier recueil de Sarah-Louise Pelletier-Morin ouvre à la découverte d’une nouvelle voix importante.
Hugues Corriveau, Le Devoir
La critique
La pénétrante sagacité de Sarah-Louise Pelletier-Morin et de son Marché aux fleurs coupées, qui quelque part fait un peu penser au Quand je ne dis rien je pense encore, de Camille Readman-Prud’homme, avec toutefois quelque chose de la savoureuse outrecuidance des injonctions à ne pas faire honte à son siècle de cette chère Daria Colonna, ce qui n’est pas peu dire.
Philippe Fortin, Revue Les Libraires
La critique
Un premier recueil impressionnant de la part de Sarah-Louise Pelletier-Morin. Présenté comme un herbier poétique, l'autrice ne manque pas de faire valoir la valeur véritable ainsi que la présence inévitable des fleurs dans notre quotidien, qu'elle soit douce ou porteuse de mauvaises nouvelles. Cette image complexe des feurs porte rappelle aussi les questions de l'amour, des femmes, de la mort, et à bien d'autres thèmes universels et poétiques. Comme un joli bouquet, je recommande à tous et toutes!
Benjamin Couillard, Librairie Mot de tasse
La critique
La pénétrante sagacité de Sarah-Louise Pelletier-Morin et de son (LE) MARCHÉ AUX FLEURS COUPÉES, qui quelque part fait un peu penser au Quand je ne dis rien je pense encore, de Camille Readman-Prud’homme, avec toutefois quelque chose de la savoureuse outrecuidance des injonctions à ne pas faire honte à son siècle de cette chère Daria Colonna, ce qui n’est pas peu dire.
Philippe Fortin, Revue Les libraires
La critique
Sarah-Louise offre au dehors ce livre plein de perles douces & brûlantes elle se situe dans son écriture à la croisée critique et inventive du lyrisme du naturalisme et des femmes qui aiment les fleurs mais qui préfèreraient que ça ne soit pas une affaire de femmes justement car il s’agit de prendre racines de peupler les terrains vagues de saboter les jardins trop rigides trop propres de redonner tout son poids à la substance des objets que l’on cherche à quantifier à vendre à arracher au partage.
Rachel Lamoureux, écrivaine
Sarah-Louise Pelletier-Morin, dans la lignée d’Emily Dickinson, nous propose de profiter de ce moment pour regarder vers le bas et s’attarder aux choses que l’on tend à invisibiliser.
Artichaut magazine
La critique
L’Avaleur De Livres est carrément "en amour" avec le livre LE MARCHÉ AU FLEURS COUPÉES de Sarah-Louise Pelletier-Morin! Tendresse et poésie!
L'Avaleur de livre
La critique
Après le théâtre documentaire, le temps de la poésie documentaire serait-il arrivé? Si tel est le cas, il faudra ranger Sarah-Louise Pelletier-Morin dans le camp des avant-gardistes, puisque son premier ouvrage publié à la Peuplade, Le marché aux fleurs coupées, constitue un charmant hybride. On y trouve en effet des poèmes, ainsi que des informations plus proches de l’autre univers où l’autrice évolue.
Daniel Côté, édition du 11 novembre du Progrès/Le Quotidien
L’entrevue
[…] un recueil de poésie, qui se déploie comme un herbier aux facettes multiples [...]
Laila Malouf, La Presse
La critique
Une oeuvre intelligente et touchante!
Steve Gagnon, Il restera toujours la culture, ICI Première, Radio-Canada
La critique
Le marché aux fleurs coupées est un recueil de poésie hybride et surprenant qui fait de la fleur une source d'inspiration constante. Dans ce texte, la nature devient un point d'appui autour duquel construire notre être au monde. L'imaginaire personnel et collectif construit par l'autrice est novateur et bien loin des clichés. Véritable herbier poétique, le recueil réunit faits historiques, réflexions minutieuses et adresses amoureuses. On y fait un voyage dans l'histoire culturelle des fleurs où surgissent la figure d'Emily Dickinson, la société botanique créée en France au 19ème siècle, des fleuristes et les légendes qui entourent les roses de Jéricho ou les cerisiers du Japon. Une oeuvre qui lave le regard que nous portons habituellement sur le monde.
Flore, Librairie La maison des feuilles
La critique
Dans une poésie à la fois douce et forte, Sarah-Louise Pelletier-Morin part à la recherche de ce qui fait son essence. Avec une plume délicate, elle se penche sur ce qui caractérise son environnement spirituel, historique et économique, et tente de s’affranchir de la métaphore traditionnelle qui associe les fleurs et les femmes. À travers son herbier unique, l’autrice et poète se met au monde et illustre avec une grande beauté sa force fragile.
Magazine VÉRO
La critique
Un coup de cœur pour moi, je vous encourage fortement à offrir ce recueil plutôt qu’un bouquet de fleurs, il fleurira bien plus longtemps.
Page par Page
La critique
Le marché aux fleurs coupées est un recueil exigeant qui nous ramène au rythme imprévisible du vivant : «Notre pommier produit des fruits une année sur deux ; les forêts, quant à elles, avancent à leur rythme — tu n’y peux rien». C’est un herbier composite dans lequel la poète tresse les mèches d’une poésie documentaire sur les fleurs avec celles du récit d’une femme qui apprivoise le deuil de son père.
Jonathan Charette, président du jury Prix Émile-Nelligan 2023
La critique