La montagne, immense, blessée. La dureté du paysage et des éléments qui ne laissent pas pousser beaucoup de végétaux. L’effet de la lumière aux tons monochromes et l’atmosphère constamment en clair-obscur. L’aridité inhérente à la vie en territoire islandais rejoint l’impétuosité du climat finlandais de La faim blanche. Cependant, sous le regard de Sigmar, tout s’anime, prends des teintes chaudes et la vie s’exprime avec une force poétique et lumineuse. Bref et dense, ce court roman s’inscrit bien dans la collection et laisse entrevoir les différentes nuances possibles des littératures nordiques.
Marie-Hélène Métivier, Les Méconnus
La critique
Les excursions de l’écureuil, de l’Islandais Gyrdir Elíasson, entraîne le lecteur dans le quotidien et l’imagination d’un gamin. Auteur reconnu et primé, Elíasson signe ici un récit tout en douceur et carburant à la candeur enfantine.
Alexandre P. Laperrière, Impact Campus
La critique
Comme l’a si bien compris l’auteur, la solitude de l’enfance est l’un des moteurs de création les plus forts qui soient. Celui des mondes magiques et des paradis perdus. Celui des rêves à venir et de l’imaginaire qu’il ne faudrait jamais, ô jamais, perdre de vue.
Mario Cloutier, La Presse
La critique
Entre l’humour et la gravité, un peu dans la veine de sa compatriote Audur Ava Olafsdottir (Rosa Candida), l’Islandais nous force à voir, à hauteur de petit d’homme, l’étendue du monde et de nos ambiguïtés. Un fascinant petit livre qui nous laisse tout juste deviner l’univers riche d’un écrivain singulier.
Christian Desmeules, Le Devoir
La critique
Celles qui aiment les curieuses histoires vont adorer ce petit bijou islandais. Poétique à souhait, décrochage complet assuré!
Julie Roy, Coup de pouce
Un roman envoûtant, qui vous laisse un petit goût de malaise.
Chez Mark et Marcel
La critique
À travers cette fable, l’auteur islandais amène le lecteur à s’interroger sur le pouvoir de l’imaginaire face au tangible, derrière un univers fantasque où se cache une grande solitude.
Dealer de lignes (blogue)
La critique
La narration menée par ce garçon nous embarque dans un monde où les frontières entre réel et imagination sont floues et totalement perméables, pour notre plus grand bonheur. Critique de notre société ? fable écologique ? polar psychologique si l’on choisit de croire que l’enfant poétise un trauma pour retrouver son ami disparu ? ou roman fantastique ? à vous de trancher ! Publié pour la première fois il y a 30 ans en Islande, publié ici en 2018, ce roman relève du réalisme magique.
Zeugma Librairie
C’est un roman de trente ans d’âge ramené au jour et au français par les Éditions La Peuplade, une histoire islandaise et universelle, une histoire d’enfance et de rêve, une Alice au pays des merveilles mais qui serait un garçon et pourchasserait des écureuils en rencontrant chats et renards. Dosage : une part de folklore, une autre d’illusion, beaucoup de nature et puis du paysage. Pas mal de quotidien, l’évasion. Les excursions de l’écureuil, c’est un peu tout ça à la fois. Autant dire, du pas banal, du fantaisiste, du voyage sur des chemins de traverse [...] Sigmar est un enfant, et son monde a le charme des enfances solitaires, celles qui s’inventent des histoires pour mieux passer le temps. Des enfances de petit explorateur, des enfances aventureuses. Les excursions de l’écureuil tiennent du conte naturaliste, autant que de la fable d’apprentissage. Elles sont une jolie manière de ne pas oublier les charmes et les envolées de l’enfance.
Julie à mi mots
La critique
Sigmar, un enfant très éveillé au monde mais capable de faire des bêtises, dessine un écureuil qui prend le large, à regret. Chargé de cintres qu'il collectionne, il part à la découverte du monde avant de revenir à son point de départ. Enrichi des souvenirs que lui ont procurés ses rencontres avec d'autres animaux intelligents et ses visites de lieux étonnants. Une belle fiction poétique digne d'un conte universel.
Le Soir
En de courts chapitres qui forment chaque fois une tranche de vie où le réel et l'impossible se marient, Gyrdir Elíasson nous conduit sans coup férir dans la vie intérieure de ce garçonnet qui pourrait bien être, au climat près, tous les garçonnets et les garçonnettes du monde.
Librairie A la Page, Vichy
La critique
Servi par une écriture simple, parfois naïve mais toujours poétique, Les excursions de l’écureuil se lit d’une traite, laissant le goût d’une conversation étrange captée à travers une porte interdite. L’auteur interroge sur la solitude de l’enfant, le poids d’un deuil interdit et le recours à l’imaginaire pour s’échapper. Un récit parfois déroutant, mais qui rappelle la liberté d’inventer de l’enfance. Une qualité à soigner.
Un dernier livre avant la fin du monde
La critique
Ce court texte, aussi déroutant qu’envoûtant, se lit d’une traite. Une fable d’apprentissage où les paysages et les rencontres se font échos, où un écureuil part à l’aventure, chargé de sa collection de cintres pour découvrir que, peut-être, il n’est pas seul.
Bonnes feuilles et Mauvaise herbe
La critique
Le voyage se révèle enchanteur, s’avançant toujours sur la ligne de crête entre rêve et réalité, fable et roman d’initiation, offrant une vision poétique d’un pays d’enfance en Islande : solitaire mais incroyablement vivant, lumineux et coloré.
Marie Goudot, Revue ETUDES
Un roman étrange et original sur l’enfance, l’imaginaire riche en rebondissements (dont les rêveries ne sont pas toujours roses non plus), le jeu et le bonheur de créer des mondes différents. Un auteur encore une fois que je vais surveiller puisqu’il me plaît de plus en plus!
Le blogue Mon coussin de lecture