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L’horizon par hasard

Anne Martine Parent

Poésie

Depuis l’enfance, une femme avance, se perd, se métamorphose jusqu’à la disparition, ses pieds dans le sable, ses cheveux au soleil, ses mains ouvertes, son corps fatigué. L’intimité de sa chambre abandonnée explose de mystère et révèle à voix basse l’histoire de ses joies et de ses douleurs.

 

En un réseau serré d’échos poétiques, Anne Martine Parent intrique silhouettes et fantômes, constellations, forêts, villes de sable et plages en ruines. Les peaux raccommodées de feuilles mortes, les corps féminins trahis et disloqués, qui se défont et se recomposent, deviennent autant de lieux de réparation, d’horizons fulgurants qu’on échafaude en retenant son souffle.

 

Nous accrochons notre survie aux branches des arbres, nos mains hésitantes et furtives
construisent des abris.

Nous n’avions pas prévu l’orage et ses écorchements.

Nous étions verticales claires et verts frémissements.

Parution: 21 mars 2023
112 pages, 978-2-925141-54-9, 21.95$ | 17 €

Échos de la presse L’horizon par hasard

La poète renoue avec des thèmes qu’on retrouvait également dans son premier livre : le deuil, la disparition, l’absence, la mort. À travers tout cela, elle explore le territoire. Elle erre entre les villes, le sable, les forêts et le ciel. L'HORIZON PAR HASARD est une constellation dans laquelle chaque étoile brille, mais ensemble, elles irradient. [...] La plume de Parent est absolument précise. L’autrice écrit avec retenue, ne gardant que l’essentiel. Elle ne touche pas au superficiel. On sent réellement que rien n’est laissé au hasard. Ses choix sont conscients et recherchés. [...] L'HORIZON PAR HASARD est un livre dans lequel on retrouve vraiment une poésie exceptionnelle.
Patrice Sirois, Page par Page
C'est une lecture qui m'a beaucoup marquée. [...] Un recueil qui se déploie autour de plusieurs thèmes: le territoire, la nuit, la disparition, le corps de la femme...
Julie Larouche, Place publique sur ICI Saguenay–Lac-Saint-Jean
La poésie d’Anne Martine Parent respire. Elle devient un lieu où la mélancolie de l’existence n’est pas triste, mais douce. Elle rappelle ces grands moments de liberté pendant l’enfance où on s’émerveillait devant la vastitude de la nature et où on vivait en interaction avec elle. Le texte réveille une insouciance qui semble perdue puisque le corps a trop été blessé. On sent l’intensité, l’enfant libre, les rires, la chaleur de l’été et la terre qui brûle sous les pieds. Les attributs de la nature deviennent palpables à nouveau. L’envie nous prend de se laisser engloutir par ces éléments et de devenir aussi impétueux qu’ils peuvent l’être.
Susie Lévesque, Librairie Point de suspension (Chicoutimi)
Sept longues années après le prometteur "Je ne suis pas celle que vous croyez", Anne Martine Parent nous revient avec un recueil abouti, maniant des images surprenantes et kaléidoscopiques.
Mario Cloutier, La Presse
L’histoire qui nous est racontée par cet égrènement de poèmes énonce au cœur de l’intime une histoire universelle, celle d’un corps de femme qui a été trahi, défait, mais qui se recompose, survit, et se recoud. L’histoire de cette blessure est tricotée à même la peau, gardant en elle, à l’horizon, le passé. C’est un corps fantomatique qui se déploie alors et essaie de faire territoire dans le texte, en se projetant dans un paysage disloqué fait de forêts, de villes de sable, de plages en ruines.
Zone Critique
Imaginez des fillettes sur les rives du lac Saint-Jean, pas loin de Roberval. Joyeuses. Insouciantes. Même leurs cheveux sont nimbés d’une jeunesse qui semble éternelle. Ils apprécient la caresse du vent, mais bientôt, on lira sur eux les traces du passage des ans. Ce sera la vie autrement, pour laquelle tous ne sont pas doués, ainsi que le laisse entrevoir le nouveau recueil de poésie d’Anne Martine Parent, intitulé L'HORIZON PAR HASARD.
Daniel Côté, Le Quotidien
Dans L'HORIZON PAR HASARD, Anne Martine Parent tisse une poésie captivante avec des corps féminins troublés qui se réparent. Une histoire mystérieuse à dévorer.
Je lis québecois
Ce livre suscite l’intérêt du début à la fin et nous invite à le relire, comme pour retrouver les traces de nos pas, qu’une queue de lion aurait effacées.
Antoine Boisclair, Lettres québécoises

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