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Chantal Neveu

Poésie

Un long poème, l’expérience d’une écriture médiumnique exposant gestes et paroles échangés en divers plateaux de création et d’intimité, l’irréductible part d’éros engagé entre les êtres lorsque puissance, confiance, consentement et permissivité disposent à ce que peuvent les corps. Pour éclairer la physicalité corporelle et psychique et les mises en relations, Chantal Neveu extrait ce qui se dit, ce qui se vit et ce qui se perçoit, déplace et repose les mots et les phrases pour donner à entendre un défilement inédit de sensations, le renouvellement incessant des affects et du sens, une ouverture à ce qui arrive.

A long poem, the experience of a mediumistic writing exposing gestures and words exchanged at different levels of creation and intimacy, the irreducible part of Eros committed between people when power, trust, consent and permissiveness incite to what bodies are capable of. To illuminate the physicality of mind and body, the linkages, Chantal Neveu extracts what is being said, what is happening and what is perceived, moves around and replaces words and sentences in order to give the ear a novel flow of sensations, an incessant renewal of affects and senses, an openness to what happens.

Parution: 1 novembre 2009
98 pages, 978-2-923530-10-9, 17,95$ | 17€ $17.95

Échos de la presse mentale

Le lecteur français verra peut-être, dans la lecture de cette Québécoise, une synthèse possible entre 2 écoles: une poésie dite blanche, de par le dépouillement et le travail de découpage syntaxique (les titres des parties évoquant A.M. Albiach) et une poésie action/sonore de par l'aspect partition du texte. Sachant que Chantal Neveu associe le déplacement à la lecture, lors de présentations publiques de son travail... il n'aurait pas tort. Cette heureuse fusion est à découvrir pour faire une expérience perceptive (mentale & physique).French readers will perhaps see in reading this text by a Quebec writer a possible synthesis between two schools: a so-called “white” or “blank poetry,” named for its sobriety and for its cutting up of syntax (the titles of parts evoking Anne-Marie Albiach), and an “action” or “sound poetry,” because of the text’s score-like look. Aware that Chantal Neveu associates moving with reading in public presentations of her work … the reader would not be wrong. This fortunate fusion is one to discover if one is looking for a perceptual experience (mental & physical).
Nicolas Tardy, Cahier critique de poésie du cipM de Marseille

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