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Niko

Dimitri Nasrallah

Roman

Niko Karam, six ans, n’a jamais vécu en dehors de la guerre civile. Il quitte rarement son petit balcon d’où il voit le monde extérieur dégringoler. Mais après un attentat meurtrier à la voiture piégée, Niko est projeté dans un avenir réellement incertain. Son père et lui abandonnent Beyrouth et partent à la recherche d’un nouveau chez-soi. Ce sera le début d’une longue odyssée qui les conduira, chacun de leur côté, sur les mers ou dans les airs, vers d’autres sociétés.

Niko grandira chez une tante et un oncle à Montréal, remuant inlassablement les mêmes questions : Où est son père ? Est-il vivant ? L’importance de la lignée et des origines, formulée avec une empathie palpable, constitue l’unité fondamentale de ce roman, car c’est tout ce qui reste quand l’histoire perd la trace des êtres aimés.

Traduit de l’anglais (Canada) par Daniel Grenier.

Parution: 30 mars 2016
408 pages, 978-2-924519-20-2, 27,95$ | 23 € $27.95

Échos de la presse Niko

Un puissant récit sur l’exil et la reconstruction.« Ce travail de trouver une maison, ça prend environ 10 ans », dit Dimitri Nasrallah en souriant. C’est ce long chemin qu’il raconte avec empathie et sensibilité dans ce roman bouleversant, qui suit quatre points de vue : ceux de Niko, « qui ne veut rien oublier car c’est ça son identité », de son oncle Samy, qui construit sa vie de manière stratégique, de sa tante Yvonne, nostalgique du passé mais intéressée par la modernité de sa nouvelle vie, et du père de Niko, Antoine, figure tragique qui perd tout, même la mémoire.
Josée Lapointe, La Presse
Face à la mort, Niko et son baba Antoine vont fuir ensemble. Vers Chypre, puis la Grèce. Seront séparés. Poussé par son père qui veut le voir s'éduquer, le premier s'envole vers le Québec. Poussé par le vent, le second dérive jusqu'en Amérique du Sud. Le regard tourné vers le passé, craignant d'oublier d'où il vient, le fils ne cherche pas (ni ne parvient) à se transplanter dans sa terre d'accueil. Ballotté par monts et par vaux, son père atterrit à des milliers de kilomètres de lui, ne se souvient plus de rien et, du coup, doit (ou a la chance de) se recréer des souvenirs.Entre réalisme et onirisme, mémoire et oubli, Niko de Dimitri Nasrallah traite entre autres de reconstruction et de lâcher-prise.
Valérie Lessard, Le Droit
C’est une histoire d’exil et de séparation familiale, de pertes de repères, de promesses faites et pas toujours tenues. Une histoire où un père et son fils quittent le Liban à feu et à sang au début des années 1980, une fois encore en guerre contre lui-même, pour sauter dans le grand vide de l’immigration.
Christian Desmeules, Le Devoir
Un livre sur l’exode, mais surtout sur l’enracinement. Il est écrit avec une belle tendresse et surtout sans artifices, et superbement traduit par Daniel Grenier. Comment se sentir chez soi ailleurs, mais sans avoir l’impression d'être déracinés? Beaux moments avec un trio de personnages attachants et pourtant si différents : un oncle plutôt stratégique et méthodique, une tante sensible et nostalgique et surtout ce jeune Niko, perdu et qui ne conçoit plus son identité. Sans oublier un autre personnage important, ce père au loin, au destin tragique et qui a tout perdu… même sa mémoire! 
Billy Robinson, librairie De Verdun (Montréal)
Le premier roman traduit en français de Dimitri Nasrallah est d'une lucidité remarquable. Le ton est juste, plein de poésie et de délicatesse. L'énergie des mots y est forte, parce que sincère, jamais affectée. En plus de suivre le parcours d'Antoine et de Niko, la vie de la tante et de son mari, des Montréalais d'adoption, apporte un autre regard sur l'immigration. Comme quoi, la «vie facile» dans un nouveau pays n'est pas automatiquement gage de bonheur. 
Marie-Claude Rioux, Hop! sous la couette
Un des plus émouvants romans sur le fardeau des apatrides, dont la seule façon de s'adapter est d'oublier le passé.
Martine Desjardins, L'Actualité
Pourquoi le lire : pour la magnifique histoire d’amour d’un fils pour son père, mais aussi pour comprendre les dures réalités de l’immigration et de l’exil.
Annabelle Moreau - Châtelaine
Miroir intransigeant sur les migrations humaines, ce texte puissant à couper le souffle bouleverse, émeut et confronte le lecteur dans son rapport à l'Autre [...]Dans cette impitoyable et déchirante quête de gens déracinés, égarés, qui s'éloignent pour mieux s'accrocher à leur présent, l'auteur honore avec brio tout le courage des exilés.
Chantal Fontaine, Revue Les Libraires
C’est à 32 ans que Dimitri Nasrallah revient pour la première fois au Liban qu’il a quitté à l’âge de 5 ans. Un voyage qui tonne comme un cheminement personnel, un cheminement essentiel, un cheminement créatif ; les questions sur ses origines se faisaient de plus en plus pressantes, alors que dans sa famille, c’est le silence, l’absence totale d’attachement, la mémoire rayée.«Quand j’ai commencé à écrire aux alentours de mes 20 ans, je me suis rendu compte que ces questions étaient là, que je me devais de les explorer, que je ne pouvais plus aller de l’avant sans y répondre. C’était comme une révélation»
Nayla Rached, L'Agenda Culturel
Ouvrage d'actualité brûlante en résonance avec la situation d'exil de millions de personnes aujourd'hui.
Mathilde de Kerchove, L'Orient le Jour
«[Cette histoire] vous désarme et vous emmène, résonnant aussi bien avec l'actualité qu'avec l'Odyssée, en accomplissant cette chose que savent faire les romans: remettre de l'individualité, de la chair et des émotions dans les chiffres et les statistiques.»
Elle France
L'écrivain migrant : Elsa Pépin de Rature et lit s'entretient avec l'auteur Dimitri Nasrallah sur son roman NIKO.
Elsa Pépin, Rature et lit
Ce roman à la fois fort, délicat, traite avec brio et réalisme de l'exil, des origines, de l'enracinement, de courage. Un bijou à découvrir absolument.
Librairie L'arbre à mots de Rochefort
Un roman puissant, lucide et empathique sur l'exil et la quête identitaire!
La Librairie comme un roman, Paris
À l'occasion de Livre Paris 2018, Dimitri Nasrallah nous parle de son roman NIKO.
Une présentation de la librairie Mollat
Ce roman n'est pas seulement l'histoire d'un exil et d'une reconstruction, c'est aussi une formidable histoire d'amour entre un fils et son père. À la fois juste et émouvant, ce livre fait écho à notre actualité et nous montre la destinée de milliers d'exilés.
Librairie Le 5ème Art
Trente ans avant les Syriens, ses parents ont pris la mer pour fuir la guerre civile au Liban : le Canadien Dimitri Nasrallah, qui avait 5 ans alors, a mis beaucoup de son odyssée personnelle dans ce roman de l'exil. Le petit Niko, lui, a perdu sa mère dans un des attentats qui ensanglantent Beyrouth à la fin des années 1970. Les bombes et les descentes de milice sont devenues quotidiennes. Pour beaucoup, partir est la seule issue. Après plusieurs mois de ballottements entre Chypre et la Grèce, Antoine Karam prend la lourde décision d'envoyer son fils à Montréal, chez son oncle et sa tante, le temps de stabiliser sa propre situation. Commence pour lui une longue errance, au terme de laquelle il perdra la mémoire et renaîtra enfin. Niko, lui, refuse d'oublier. Il attendra en vain le retour de son père, incapable de s'intégrer. Sa voix si attachante, à hauteur d'enfant, puis d'adolescent, est la plus émouvante de ce récit du déracinement. On y entend aussi celles de Sami et Yvonne, qui l'ont recueilli spontanément, mais ont aussi renoncé de manière drastique à leur ancienne vie pour s'en construire une nouvelle. "L'Histoire perd la trace des gens sans arrêt", écrit Nasrallah, qui, sans jamais juger, sonde les âmes déchirées avec tendresse et lucidité.
Anne Berthod, La Vie
À la fois juste et émouvant, ce livre fait écho à notre actualité et nous montre la destinée de milliers d'exilés.
Librairie Le 5ème Art
Peut-on construire ou reconstruire sa vie sans passé ? Les liens familiaux sont-ils indéfectibles ? Voilà quelques-unes des questions abordées dans ce roman empreint d’une grande sensibilité. Les pages se tournent rapidement, les émotions sont bien présentes, tout comme les réflexions qu’elles suscitent chez le lecteur.
Le castor littéraire
J’ai eu l’impression de voir un film : l’écriture est très cinématographique et nous plonge dans l’action.
Gabrielle Boulianne-Tremblay, La Presse

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