Avec Nirliit, son premier roman depuis traduit en plusieurs langues, Juliana Léveillé-Trudel signait une des plus lumineuses entrées en littérature de 2015. Elle reprend là où elle a laissé dans On a tout l’automne, alors qu’une jeune femme du Sud renoue avec le Nunavik, deux ans après y avoir été enseignante et quelques leçons d’inuktitut plus tard. Sa mission cette fois-ci ? Donner des ateliers de poésie aux enfants devenues adolescentes qu’elle avait tout ce temps portées dans son cœur.
Dominic Tardif, La Presse
La critique
Sept ans après avoir fait le tour du monde avec Nirliit, Juliana Léveillé-Trudel publie enfin On a tout l’automne, un roman campé au Nunavik où une jeune femme retrouve ce qui reste de l’innocence d’enfants rencontrés deux ans plus tôt et désormais devenus adolescents.
Philippe Fortin (Librairie Marie-Laura), Les Libraires
La critique
Dans ON A TOUT L'AUTOMNE, elle continue de réfléchir aux contradictions que sous-tend le désir d’enseigner à des jeunes dont la réalité diffère complètement de la sienne. De sa plume enracinée dans la flamboyance de la toundra, la romancière rappelle l’importance de savoir prendre un pas de recul pour mieux écouter et s’incliner devant un peuple qui prend les commandes de son avenir.
Anne-Frédérique Hebert Dolbec, Le Devoir
La critique
Le livre, inspiré de son expérience personnelle au Nunavik, raconte l’histoire d’une jeune enseignante qui met en place chaque été un camp de jour pour les enfants de Salluit. Donnant libre cours à sa révolte, la narratrice s’indigne de la violence et du fatalisme d’un peuple abandonné à lui-même, cherchant dans les rires des enfants et le vol d’une oie blanche d’infimes traces d’espoir et de lumière.
Anne-Frédérique Hebert Dolbec, Le Devoir
L’entrevue
"C'est mon histoire, celle d'une rencontre..."-Juliana Léveillé-Trudel
Il restera toujours la culture, ICI Radio-Canada Première
L’entrevue
La jeune femme, personnage centrale du roman, a déjà vécu à Salluit. Elle a déjà travaillé dans l’école où elle se retrouve et revoit certains des enfants qui sont maintenant des adolescents. Son retour la replonge dans son passé et dans son enfance. Dévorée par la peur de perdre ceux qu’elle aime, elle s’inquiète jusqu’à s’en rendre malade pour Maggie, Nathan et Marie. Cet automne à Salluit est pour elle le moment d’apprendre à faire son deuil.
Blogue: Chronique d'une chocoladdict
La critique
Fragile, arrimée aux mots et aux paysages quand les émotions et les relations humaines se dérobent sous ses pieds, la narratrice tente, avec une infinie pudeur, d'estomper l'inquiétude qui la hante. Voici une lecture qu'il faut faire durer comme un instant de grâce, sur fond de premières neiges et d'aurores boréales. Vous avez tout l'automne pour la découvrir et la savourer... mais foncez quand même
La Géosphère
On dirait un modèle des peintres de la Renaissance. Même dans la foulée de l’immense succès de Nirliit, son premier roman, je n’avais jamais rencontré Juliana Léveillé-Trudel. Difficile de ne pas succomber à tant de douceur et d’humanisme, le tout auréolé d’une simplicité qui ajoute à son attachante personnalité. Pas étonnant qu’elle ait réussi à capter l’âme des jeunes du Grand Nord québécois, à gagner leur confiance et à traduire avec grand art l’esprit de la jeunesse au Nunavik dans On a tout l’automne, un roman habité comme la toundra. Avec son souffle hypnotique, l’automne pourrait s’éterniser à longueur d’année.
Claudia Larochelle, Les Libraires
L’entrevue
C’est un roman doux et calme, qui nous dévoile un pan de vie de Salluit, vu par une fille du sud qui tente de tout comprendre.
Shannon Desbiens
La critique
Mais malgré cette teneur indéniablement politique, On a tout l’automne est surtout un livre qui célèbre ces choses ineffables qui lient les êtres, en même temps qu’elles les séparent. Un ineffable que la poésie, ce langage universel, arrive parfois à traduire.
Dominic Tardif, La Presse
La critique
Ce roman est doux comme l’aurore que je n’ai pas encore vue.
Julien Renaud, Espace littéraire
La critique
On a tout l’automne est un grand cercle de vie, un chant d’amour portant au loin, en dehors des clichés, d’un pathos. C’est un roman doux-amer faisant la part belle à l’inuktitut, au territoire et à ces regards d’une franchise renversante.
Fanny Nowak
[...] c'est plein de poésie du cœur en chœur, pour résister sans sombrer. Une beauté pure et rare, comme La Peuplade sait les mettre sous nos yeux.
Margot Bonvallet, Les vinzelles, France
C'est tellement lumineux, tellement beau [...] c'est une réussite vraiment totale!
Chrystine Brouillet, Salut Bonjour, TVA
La critique
L’autrice de Nirliit, qui a été traduit en plusieurs langues, renoue ici avec les enfants de son premier roman, maintenant adolescents. Une jeune femme retourne à Salluit, dans le Nunavik, pour y donner des ateliers de poésie, mais surtout pour retrouver ces jeunes auxquels elle s’était attachée et faire un bout de chemin avec eux dans leur langue, qu’elle a commencé à apprendre. Un récit tendre sur le deuil et la perte.
La Presse
La critique
Celle qui nous avait charmés avec Nirliit revient avec ON A TOUT L'AUTOMNE, une histoire empreinte de sensibilité et de poésie. Après une absence de deux ans et quelques leçons d’inuttitut, une jeune femme est de retour à Salluit pour des ateliers de poésie. Elle retrouve des enfants qu’elle avait jadis connus, maintenant adolescents. Peut-être que ces jeunes qu’elle porte dans son cœur et pour qui elle s’inquiète l’aideront à avancer, lui monteront le chemin… Un roman tendre et beau qui parle de résilience, des liens entre les êtres, de deuil et de la peur de perdre ceux que l’on aime.
Revue Les Libraires
La critique
Une grande âme que cette écrivaine qui a réussi à traduire avec art l’esprit de la jeunesse au Nunavik, le respect et la perpétuation de ses traditions, sa résilience, la vraie, qui fait que malgré les grandes épreuves conjuguées au climat rude dont on ne soupçonne même pas l’intensité, ces jeunes restent du côté de l’espoir, nous donnant du même coup de subtiles leçons d’équilibre et de survie
Claudia Larochelle, Avenues.ca
La critique
Juliana Léveillé-Trudel nous offre un deuxième roman aussi puissant et poétique que Nirliit. Toujours dans une ambiance de secret et une atmosphère glaciale où les habitants de Salluit doivent se réchauffer à l’aide de leurs mots et de leur sentiment d’appartenance, la protagoniste revient deux ans après son dernier passage, cette fois pour y écrire des poèmes en inuttitut. Un texte magnifiquement écrit; l’écriture imagée et le rythme du récit nous font voyager à travers cette histoire sur la perte et sur l’inconnu.
Antoine Marchand de la Librairie Raffin - Place Versaille, Montréal