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Parmi les femmes

Aimée Lévesque

Récit

Parmi les femmes se présente comme un livre-mausolée en hommage à vingt-huit femmes négligées par l’Histoire : femmes de, muses de, filles de, artistes, œuvres d’elles-mêmes, résistantes, citoyennes engagées dont les destins ont sillonné les routes de l’ancien Empire austro-hongrois sur lesquelles Aimée Lévesque a vagabondé. De Nora Barnacle, l’épouse de James Joyce, à Zdeňka Hejduková, jeune Tchèque tuée par les nazis pour une raison inconnue, en passant par Inela Nogić, élue Miss Sarajevo dans la ville assiégée en 1993, ce monument littéraire en forme de journal de voyage offre une histoire féminine et personnelle de l’Europe centrale et des Balkans. Résultat d’un colossal travail de fouille sur plusieurs années en différentes langues, le texte d’Aimée Lévesque alterne entre prose et vers libres, proposant de faire de l’Histoire un dialogue, dans lequel quête documentaire, recherche de terrain et poésie se soutiennent et se nourrissent.

Aimée Lévesque

Passionnée par les langues, Aimée Lévesque est habitée par les villes où elle a vécu (Montréal, Ōsaka, Paris, Sarajevo et İstanbul). Le récit poétique Parmi les femmes : de Prague à Sarajevo est son deuxième livre à la Peuplade.

Parution: 6 novembre 2024
344 pages, 978-2-925416-27-2, 29,95$ | 23 €

Échos de la presse Parmi les femmes

Présenté comme un livre-mausolée en hommage à 28 femmes négligées par l’Histoire, le dernier livre d’Aimée Lévesque promet un captivant voyage dans le temps, entre Prague et Sarajevo. Une aventure au gré de laquelle se forme une sororité imaginée, composée de l’autrice et de celles qui ont sillonné les mêmes routes qu’elle à une autre époque.

Audrey-Anne Blais, La Presse

Parmi les femmes transcende les barrières de l’espace et du temps pour renouer avec des figures féminines marginalisées, souvent réduites au silence. Une oeuvre complexe, à la fois exigeante et généreuse, qui parvient à colmater les fissures du récit par la poésie et l’engagement. Réussi.

Marie-Élaine Guay, Le Devoir

Par un habile jeu entre prose et poésie, Lévesque réussit à faire tenir des vies entières, leurs éclats et leurs mystères, en quelques pages à peine. Par la syntaxe audacieuse, on mesure l’assurance gagnée depuis la parution de son premier recueil, *Tu me places les yeux*. Impossible de parler de ce livre sans évoquer les traductions faites par l’autrice. Si elle écrit le poids du travail à l’aveugle, c’est que le chemin se fait de l’intérieur. Du fait de sa double posture de femme poète, elle traduit les textes dans une exactitude sentie, qui conserve le sens. Avec Parmi les femmes, Aimée Lévesque incarne la patience longue de celles qui changent le monde. Ce titre est une preuve supplémentaire que c’est par les femmes que les femmes existent. Cérémonies de souvenirs, prières, plaidoyers pour les langues et la vie, ces livres sont une chance infinie de rencontres avec le monde dont nous faisons partie. C’est le début d’une mise en lutte où l’indignation et la colère sont des mots d’amour. Des mots pour protéger, ici comme ailleurs, les vies des femmes.

Vanessa Bell, la revue Les libraires

Entre récit de voyage et poésie, Parmi les femmes, nous permet de découvrir plusieurs femmes qui sont malheureusement restées trop longtemps dans l’ombre. L’autrice réussit bien à les mettre en lumière, à sa façon, en poèmes.

Valérie Ouellet, Page par page

Dans la première heure de l'émission Les Charlottes, une entrevue avec Aimée Lévesque pour la parution de son récit poétique «Parmi les femmes».

Les Charlottes, émission du 14 novembre 2024, CISM 89,3 FM

Entrevue à Info-Réveil, à l'occasion du lancement du livre Parmi les femmes à Rimouski

Info-Réveil, ICI Radio-Canada Première - Bas-Saint-Laurent

Filles de, femmes de, muses de... Le passé de l’Europe centrale et des Balkans – comme celui du monde entier – déborde de grandes négligées, reléguées en bas de page, dans une Histoire conjuguée au masculin. En allant à leur rencontre en 2015, et en leur prêtant sa propre poésie, Aimée Lévesque souhaitait accorder à ces femmes ce qu’elles n’ont pas eu assez de leur vivant: de la lumière. Beaucoup de lumière.

Marc-Antoine Côté, Le Quotidien, Les Coops de l'information

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