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rouge

Hovik Afyan

Roman

Après vingt-trois ans de mariage, Aram le peintre et Arous la danseuse se rendent dans le Haut-Karabakh, à la frontière de leur pays, pour y faire un choix : tout recommencer chez l’ennemi ou rester en Arménie et poursuivre leur vie chacun de leur côté. En avançant sur la route, ils trouvent les petits corps inanimés de deux enfants, un garçon arménien et une fille azerbaïdjanaise, une vision qui ravivera leurs tempêtes intérieures. Pour conter la destinée de ces jeunes victimes, ces nouveaux Roméo et Juliette, Hovik Afyan nous emporte dans un tourbillon de drames horrifiants, de pigments improbables et de danses salvatrices.

 

Publiée un mois après la fin de la seconde guerre du Haut-Karabakh, cette histoire – une histoire de rêves et de souffrances – est celle de personnes dont le combat ne finit jamais.

 

Les guerres changent tout. Même la couleur préférée d’un peintre ou le mouvement préféré d’une danseuse.

 

*Traduit de l’arménien par Anahit Avetissian

Parution: 16 octobre 2024
168 pages, 978-2-925416-21-0, 26,95 $ | 20 €

Échos de la presse rouge

Premier roman traduit de l’Arménien, qui place les conflits au Haut-Karabakh, et les souffrances physiques et psychologiques qu’ils charrient, au cœur du récit.
Frédérique Roussel, Libération
Peu après la guerre du Haut-Karabakh, Hovik Afyan en décrit les conséquences sur les vies ordinaires d’une mosaïque de personnages, dans un roman vibrant et poétique, interrogeant le sens de l’art et de l’amour au milieu du chaos : la frontière qui sépare et unit en même temps, l’espoir fragile et la quête d’une paix intérieure au milieu une réalité qui s’effondre.
Anne Canoville, Page des libraires
Dans ce roman à la narration fragmentée, qui épouse l’absence de temporalité des guerres, l’auteur livre un véritable plaidoyer contre l’indifférence qui gruge notre vision des conflits mondiaux. Bouleversant.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
Le premier roman de Hovik Afyan nous transporte en Arménie, territoire mis à mal par les conflits armés, irrigué par le courage de ses habitant-es.
Camille Cloarec, Matricule des anges
Rouge le roman de l'écrivain arménien Hovik Afyan nous livre une histoire éblouissante de désespoir, de peinture et d'amour !
Addict-Culture
Sur fond de guerre du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Rouge est un roman de guerre, d’amour, de filiation, de destins brisés par des guerres sans fin.
Librairie des Pertuis
Pourquoi est-ce qu’à la fin Dieu a créé non pas sa création la plus parfaite, mais la plus vulnérable ? Les gens s’aiment-ils pour éviter les guerres, ou les guerres se produisent-elles pour que les gens s’aiment ? Arous sentait qu’ainsi la guerre était une chose agréable à Dieu, parce qu’elle incitait les gens à aimer davantage, à s’accrocher plus fermement à la vie, à aller de l’avant avec plus d’obstination, à résister plus résolument.
Eric Pessan
Cette histoire raconte les hommes, les femmes et les enfants en Arménie au lendemain de la seconde guerre du Haut-Karabakh. Elle raconte les (sur)vivants, les abîmés, les cœurs brisés et les rêveurs, gardant espoir de jours meilleurs malgré tout. C'est un patchwork de personnages parmi lesquels Aram le peintre et Arous la danseuse, des êtres imparfaits, terriblement humains. Un texte court mais qui se lit lentement, et vous bouleverse.
Librairie Lisons sous la pluie
Intense et stupéfiant de force évocatrice, "Rouge", la sonorité d’un titre qui fait saillir un chef-d’œuvre. Saisissant entre la grâce et l’immensité du mal, les douleurs assassines et les tragédies d’amour. « Rouge », la définition même d’un roman contemporain, si proche de nous, qui serre le cœur, frappe aux vitres. « Rouge » hurle sous le vent d’une guerre qui renverse tout sur son passage. Ce huis-clos d’épreuves et d’affres est sans distance entre les protagonistes et l’art. Celui qui sauve, celui qui percute de plein fouet les fraudes des espérances. Rouge sang, ce qui survient dans l’écho des affres. Rouge pictural, ici, les entrelacs sans ermitage de bonheur.
Evlyne Leraut, blogue
R O U G E de [...] «l’écrivain arménien Hovik Afyan part de l’immense tragédie qu’est la guerre pour nous faire voir son vrai visage au quotidien. La violence y est aussi exposée dans toute sa nudité, mais dans un décor loin du cynique sarcasme, plutôt du côté de l’allégorie romantique.
Elsa Pépin, Les Libraires
Le premier livre d’Afyan est extrêmement poignant […] Rouge est un roman très émouvant qui cerne vraiment bien les émotions citoyennes vécues pendant la guerre. Il montre précisément comment des événements extérieurs peuvent changer une vie pour toujours.
Page par page
Un roman d'une rare intensité émotionnelle.
lecteurs.com
Tableaux rougeoyant de la guerre, de ses douleurs et déchirures comme autant de trahison d’un improbable amour.
La viduité
Hovik Afyan, né en 1983 à Abovyan, est un auteur reconnu pour ses recueils de nouvelles et romans. Son ouvrage Rouge, traduit de l'arménien par Anahit Avetissian, a été publié en octobre 2024 chez La Peuplade. Ce livre a été sélectionné parmi les finalistes du Prix de Littérature de l'Union Européenne. Dans Rouge, Hovik Afyan narre l’histoire d’Aram, un peintre, et de sa femme Arous, une danseuse, qui voyagent dans le Haut-Karabakh. Leur découverte des corps d’enfants victimes des conflits réveille des souvenirs douloureux et soulève des questions sur la violence et l’art. Ce récit fragmenté reflète les ravages de la guerre et la complexité des relations humaines.
ActuaLitté
Entretien avec Hovik Afyan, auteur de Rouge dans le magazine Transfuge. À découvrir!
Transfuge

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