Lorsque Souleye arrive avec sa famille à Montréal, il ignore ce qui l’attend. Entre le Sénégal et le Canada, il y a deux mondes, mais aussi deux façons de voir la maladie mentale dont souffre son P’pa. Soleil, baptisé ainsi par son amie Charlotte, raconte dans ses mots leur nouvelle vie avec un père interné et une copine que la vie a usée trop vite. Comment un enfant peut-il comprendre la folie d’un parent? Comment peut-il l’aider, vraiment?
Julie Roy, Coup de pouce
Coscénariste du film La pirogue, sélectionné par le Festival de Cannes en 2012, David Bouchet intègre l’univers du roman avec un naturel déconcertant. Son premier-né, Soleil, est éblouissant, c’est le moins qu’on puisse en dire. À travers les yeux d’un jeune Sénégalais venu s’installer au Québec avec sa famille, on découvre un monde fait de contradictions et de beauté.
Magazine Les Libraires
L’entrevue
Soleil, c’est Souleymane Gueye. C’est comme ça que l’appelle son amie Charlotte. L’amitié sincère et sans préjugés que vivent ces deux enfants est à l’image du premier roman de David Bouchet, né en France, ayant passé toute sa vie au Sénégal et résidant à Montréal depuis cinq ans.
Mario Cloutier, La Presse
L’entrevue
Soleil est un roman éblouissant, essentiel, à lire de toute urgence pour combattre la peur de la différence et s'ouvrir au monde. David Bouchet décrit de l'intérieur l'histoire – trop actuelle - de ces millions de gens qui, chaque jour, font le chemin de leur pays d'origine vers une terre d'accueil, contraints d'en apprendre vite les codes et d'abandonner une partie d'eux-mêmes, un voyage vers un eldorado dont ils attendent des jours meilleurs, mais que la dureté de la vie se charge de ramener à la réalité. Il ausculte, avec humour et sans complaisance, les souffrances liées au déracinement et les désillusions provoquées par l'exil. Servi par une langue pleine de verdeur, d'un souffle rafraîchissant, Soleil est un beau et grand roman, pétri d'humanité, de ceux qui font réfléchir, de ceux qui ne peuvent que nous rendre meilleur. D'une force poignante et bouleversante, sa lecture touche en plein cœur. Soleil, c'est le plus beau roman sur l'immigration qu'il m'ait été donné de lire.
Marie-Claude Rioux, Hop! Sous la couette
La critique
Un style absolument magnifique. L’auteur nous illumine par son écriture. Une histoire de déracinement, une histoire de famille. L’auteur pose un regard juste et neutre sur les questions d’identité.
Mélanie Langlois, Radio-Canada, Bon pied, bonne heure
Magnifique récit portant sur l’immigration et présenté à travers les yeux d’un préado, Soleil se savoure dès les premières pages (...) Roman sur l’adaptation, sur la résilience, Soleil s’avère remuant, touchant et pertinent.
Chantal Fontaine, Les Libraires
La critique
Soleil. C’est le titre du roman. Ce n’est pas pour rien. C’est aussi le prénom du jeune narrateur. Enfin, son prénom québécois. Il s’appelle en fait Souleymane. Mais quand il s’est présenté à sa jeune voisine montréalaise, Charlotte, qui deviendrait son amie, elle a entendu Soleil. Et de fait, ce garçon-là irradie.
Un roman étincelant.
Danielle Laurin, Le Devoir
La critique
Soleil est gorgé de tendresse et de lucidité, de poésie et d'humour. Il y fait certes parfois noir, mais le roman est malgré tout traversé de nombreuses lueurs d'espoir. Ce faisant, David Bouchet nous rappelle surtout que l'enracinement passe par l'essentielle ouverture réciproque.Soleil se lit donc comme une magnifique main tendue à se (re)découvrir par le regard d'un garçon à l'esprit vif et à l'indéniable grand coeur, et en le regardant s'intégrer à sa manière dans sa nouvelle communauté.
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Valérie Lessard, Le Droit
La critique
Par le récit de ses espoirs et de ses peurs, il nous transporte à travers l'histoire de l'humanité, "une lente histoire de dissolution et de transformation."
Magazine Vision croisée, janvier 2020, vol. 2, no 1
Soleil est devenu "mon" Candide de l'exil, un p'tit gars sur qui il fait bon compter au fil des pages, une petite merveille de résistance et d'humanité. "Soleil" est un roman qui se détache de la noirceur en exprimant toute la poésie jaillissante de l'idée de la "perte" de repères, de mémoire. C'est une histoire qui donne courage, donne envie d'aller poser sa main sur la crinière "trampoline" de Souleye. Il donne ce "Soleil". Dirigez donc vers lui, il vous ouvrira grand ses bras. Coup brillant au coeur.
Fanny Nowak, Le blog Aire(s) Libre(s)
La critique