«Très souvent, un livre est le fruit d’un métissage ; les livres se construisent en dialogues avec d’autres textes. Ces dialogues-là sont invisibles, on ne voit pas les coutures du texte. J’avais envie que ce métissage littéraire là soit visible. J’ai vécu très, très longtemps au Québec, et c’est là que ma culture littéraire s’est vraiment construite. Il y a donc des voix québécoises, des femmes de différentes générations et des voix européennes aussi. Ce que je trouve intéressant et que je voulais mettre en valeur, c’est que j’ai parfois eu le sentiment qu’elles s’adressaient l’une à l’autre, qu’elles se répondaient à travers les époques, les océans. /// —Sophie Dora Swan
Manon Dumais, Le Devoir
L’entrevue
Voir Montauk ressemble par moments à une lettre, un journal, peut-être ? Voilà une lecture éclatée, assurément un exercice de style, qu’on devine quelque part thérapeutique. Cela étant dit, et peu importe sa forme, le texte, signé Sophie Dora Swan, un premier livre de cette autrice canado-suisse, se lit tout seul. Et d’un trait.
Sylvia Galipeau, La Presse
La critique
De retour dans son pays natal après une longue absence, une femme prend soin de sa mère tombée malade. La veille de son hospitalisation, sa fille lui fait une promesse : l’emmener à Montauk, quand tout ira mieux. Ce flirt entre la prose et la poésie raconte avec justesse et sensibilité la relation qui lie une mère et sa fille à travers la maladie et, plus précisément, la dépression. Que ce soit en quelques mots ou en petits paragraphes, l’auteure rend avec nuance les idéations suicidaires de la mère, mais aussi l’impact de sa détresse psychologique sur sa fille.
Marjolaine, Libraire Appalaches
La relation mère-fille se situe évidemment au cœur du récit qui, d’autre part, rend hommage aux dialogues entre femmes. Un journal, de la prose, de la poésie, des listes d'épicerie… tout s’enchaîne, et les mots s’enlacent pour donner du sens aux sentiments familiaux les plus intimes. Pour Sophie Dora Swan, la question "qu'est-ce qu’on fait lorsqu’on est confrontée à une personne qu'on aime qui va mal?" demeure un mystère non résolu, mais une interrogation existentielle nécessaire. Dans Voir Montauk, elle offre ainsi une poésie ambidextre qui se mêle avec la douleur véritable, la peine, l’aide, la maladie.
Texte tiré d’une entrevue d’Émilie Perreault, animatrice de l’émission Il restera toujours la culture, ICI Première
L’entrevue
«Je crois en la portée universelle de ce livre, au fait qu’il peut résonner avec les gens, engager un dialogue avec les expériences des autres.» /// — Sophie Dora Swan
Daniel Côté, Le Progrès du Saguenay/ Le Soleil
L’entrevue
Voir Montauk présente l’échappatoire comme porte de sortie à la détresse. Sophie Dora Swan raconte les obstacles de la santé mentale avec une plume dont on parlera certainement encore.
Page par Page
La critique
Le talent de cette primo romancière est de donner immanquablement une âme forte à ses personnages et aux lieux choisis. […] Romane Bladou a cette écriture insulaire, à te constituer des îlots pour y nicher ton imaginaire, à te donner des personnages comme amers remarquables, sensibles et vivants. Ce roman te donne envie de relier par des points les distances qui les séparent, et de continuer le voyage, encore plus loin. […] Romane Bladou recherche des instants forts, précise un mouvement, te fait vivre une émotion particulière. […] roman pluriel, résolument attachant et totalement dépaysant.
Blogue | Moka – Au milieu des livres
La critique
Le livre VOIR MONTAUK de Sophie Dora Swan fait l'objet d'une merveilleuse critique vidéo sur cette nouvelle chaîne YouTube consacrée à la littérature, "LIRE, un shit qui existe"
LIRE, un shit qui existe
La critique
L’émouvant récit VOIR MONTAUK, de Sophie Dora Swan, raconte l’histoire d’une femme qui prend soin de sa mère dans les derniers instants de sa vie.
Julie Roy, L'Actualité
La critique
Voir Montauk ressemble par moments à une lettre, un journal, peut-être ? Voilà une lecture éclatée, assurément un exercice de style, qu’on devine quelque part thérapeutique. Cela étant dit, et peu importe sa forme, le texte, signé Sophie Dora Swan, un premier livre de cette autrice canado-suisse, se lit tout seul. Et d’un trait.
Silvia Galipeau, La Presse
La critique
VOIR MONTAUK, de Sophie Dora Swan, est un premier livre personnel qui exprime avec pudeur le gouffre des heures noires vécues par une femme brisée par une douleur abyssale, peut-être la plus difficile à apaiser, celle de la tristesse chronique. Le récit écrit par sa fille présente les six semaines d’hospitalisation de la mère, un mois et demi de combat quotidien entre les exigences administratives, les recommandations contradictoires des psychiatres, le désarroi provoqué par un chagrin sans nom – jusqu’au retour à la maison, bien que la mère ne sache pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle.
Isabelle Beaulieu, Lettres québécoises
Un podcast avec Sophie Dora Swan capté au Salon du Livre de Genève.
Quartier Livre
L’entrevue
Le premier ouvrage de l'écrivaine suisso-canadienne propose une plongée aqua-poétique dans la complexité des sentiments d’une fille aimante face à une mère fragile.
Le quotidien suisse Le Temps
Ce livre conçu comme un enchaînement de vagues — les élans, la houle — vibre aussi des bouées cueillies dans les mots d’écrivaines-sœurs, Martine Delvaux, Catherine Mavrikakis, Camille Readman Prud’homme, Marie-Hélène Voyer et tant d’autres, une solidarité pour traverser la tempête. Comme Sophie Dora Swan, je crois que les mots peuvent être « des canots de sauvetage » qui nous mènent vers cette petite cabane hors du monde.
Dominique Lemieux, Les Libraires
La critique
Un roman qui décrit avec une acuité troublante cette réalité oubliée de la souffrance, racontant, dans une forme narrative surprenante, les errements de la chair et la contusion de l’esprit, révélateurs d’une quête éperdue d’une vérité de l’être.
Manon Grimaud, Zone Critique
La critique