La Peuplade

Wigrum

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Wigrum

Daniel Canty

Roman

Fin octobre 1944. Sebastian Wigrum s’éclipse de son domicile londonien. Personnage fuyant, voyageur des miroirs et des points de fuite, vivant à la frontière embrouillée de la fiction et des faits, il est une de ces figures d’exception douées du pouvoir de se dissimuler sous nos yeux.

Nous savons peu de choses sur lui, sinon qu’il a été curieux du monde entier, peut-être déçu par l’amour. Son héritage, pourtant, est le nôtre : celui pour qui vivre signifia collectionner a laissé dans son sillage une centaine d’objets qui éclairent de leur lumière incertaine l’histoire de notre temps.

Ce livre dresse l’inventaire doux-amer de la succession de Wigrum. Roman combinatoire, vertigineux échafaudage d’érudition et d’inconnaissance, Wigrum existe en équilibre instable entre l’univers des récits et celui où se déroule la vie des lecteurs. Ceux qui s’y risqueront véritablement n’obéiront plus qu’à ce mot d’ordre : si je peux croire à toutes les histoires qui me sont contées, vous en êtes aussi capables.

In late October 1944, Sebastian Wigrum disappears from his London home. An elusive character, traveller of mirrors and vanishing points, living on the blurred border between fact and fiction, he is one of those exceptional figures endowed with the power of vanishing before our eyes.

We know little about him except that he was curious about the world, perhaps disappointed by love. His legacy, however, is ours: that one for whom living meant collecting left in his wake more than a hundred objects that illuminate with an uncertain light the history of our time.

This book offers the bittersweet inventory of the Wigrum estate. A combinatorial novel, a dizzying scaffold of erudition and “unknowledge,” Wigrum exists precariously between the world of stories and the world where the lives of readers unfold. Those willing to venture inside will live by only one slogan: if I can believe all the stories that are told to me, you are just as capable.

Parution: 24 octobre 2011
208 pages, 978-2-923530-33-8, 24,95$ | 20 €$24.95,
Droits vendus : AnglaisWorld English

Échos de la presse Wigrum

Formaliste intelligent, Daniel Canty signe un texte étrange et émouvant, qui défie notre façon de concevoir l’écriture. Une trame narrative qui se déploie à travers un catalogue d’objets hétéroclites, sorte de labyrinthe littéraire.A clever formalist, Daniel Canty writes a strange and moving text that challenges how we think of writing. A narrative that unfolds through a catalogue of disparate objects, a kind of literary labyrinth.
Guillaume Corbeil, chaîne de lecture de Radio-Canada
Fruit d’un chantier d’environ dix ans, Wigrum est un impossible métarécit doublé d’un objet physique à la fois sobre et sophistiqué, dont le raffinement minimaliste entraîne la fascination sans tenter d’y contraindre.The result of a decade-long work, Wigrum is an impossible metanarrative coupled with a physical object that is both sober and sophisticated, and whose minimalist refinement leads to fascination without trying to impose it.
Thierry Bissonnette, Québec français
Ce roman inclassable est à la fois une collection de récits et le récit d'une collection. Le plaisir du roman, dont le prétexte est de répertorier l'inventaire de l'improbable legs de Wigrum, est de distiller la fiction.This unclassifiable novel is both a collection of stories and a story about a collection. The pleasure of this novel, whose pretence is to list the inventory of Wigrum’s unlikely legacy, is to distil fiction.
Catherine Lalonde, Le Devoir
Tous les objets ont une histoire, et certaines d'entre elles sont plus incroyables que d'autres. On reconnaît derrière les 101 merveilles réunies ici l'imagination foisonnante de l'auteur, Daniel Canty, qui s'est allié le talent de l'artiste Estela López Solis pour créer Wigrum, un livre qui ne ressemble à aucun autre.Every object has a story, and some are more amazing then others. We recognize behind the 101 wonders gathered here the teeming imagination of the author, Daniel Canty, who joined forces with artist Estela López Solis to create Wigrum, a book unlike any other.
Martine Desjardins, L’Actualité
Wigrum est un roman, mais c’est aussi un univers des possibles. C’est un cabinet de curiosités, un voyage dans le temps, un livre-objet, une petite merveille. Déjà, le bouquin en soi est magnifique.Wigrum is a novel, but it’s also a world of possibilities. It’s a cabinet of curiosities, a journey through time, a “livre-objet,” a little wonder. The book itself is superb.
Myriam Daguzan-Bernier, Ma mère était hipster
Avec Wigrum, le lecteur doit s’attendre à de l’humour, des clins d’oeil avec ce cabinet de curiosités bien particulier. C’est une oeuvre originale qu’il est difficile toutefois de qualifier de roman. On parle plutôt ici d’une véritable démarche littéraire qui comblera le lecteur curieux.With Wigrum, a very peculiar cabinet of curiosities, readers should expect plenty of humour and veiled references. This is an original work, though it is difficult to categorize it as a novel. What we have here instead is a true literary approach that will satisfy the curious reader.
Mélanie Robert, Voir
Constitué comme un catalogue d’objets extraordinaires, Wigrum ne fait pas que tenir compte de cette fascination pour les collections hétéroclites, il la porte à son aboutissement, décrivant de faux objets dans un roman sans histoire qui contient pourtant les fragments excentriques mais pourtant bien réels de la culture savante et artistique des deux derniers siècles.Assembled like a catalogue of extraordinary objects, Wigrum not only reflects this fascination with heterogeneous collections, but carries it to completion, describing false objects in a novel without a story that nonetheless contains the eccentric yet authentic fragments of the scholarly and artistic culture of the last two centuries.
Mathieu Arsenault, Doctorak, go!
Voilà un roman déroutant, un roman nouveau genre. Un… inventaire! Il s’ouvre sur Sebastian Wigrum, son histoire, sa passion, son quotidien. Wigrum est un grand collectionneur qui disparaît à la suite d’un bombardement sur Londres, en 1944. S’ensuit une présentation de la collection par un certain Joseph Stepniac. Puis, l’inventaire en tant que tel : une liste d’objets plus ou moins fantastiques, qui frappent l’esprit par leur anachronisme. Des objets tantôt informatiques, électroniques, historiques ou de pures inutilités, mais qui trouvent leur place parmi cette collection pour une raison ou une autre. La dernière partie du livre présente Daniel Canty, l’auteur, qui énonce des faits qui relèvent de la fiction ou encore des fictions de faits qui déconstruisent ce que l’on a tenté de bâtir en vain. Unique et fort passionnant!Here’s a disconcerting novel, a new genre. An inventory! It opens with Sebastian Wigrum, his story, his passion, his daily routine. Wigrum is a great collector who disappears in 1944 after a bombardment of London. There follows a presentation of the collection by one Joseph Stepniac. Then, the inventory itself: a list of more or less fantastical objects that strike the imagination by their anachronism. Computer objects, electronics, historical objects, useless objects, all find their place among the collection for a reason or another. The final part of the novel introduces Daniel Canty, the author, who distinguishes between the facts coming from fiction and the fictional facts that deconstruct what was built in vain. Unique and fascinating!
Shannon Desbiens, Le libraire
Un ouvrage unique, original et un écrivain qui emprunte des sentiers peu fréquentés. Je suis demeuré un peu étourdi devant l’ampleur de cette entreprise qui bafoue toutes les règles et s’avère d’une efficacité redoutable.
An original, unique work, and a writer working off the beaten tracks. I remained a little dazed by the magnitude of this undertaking that violates all rules and turns out to be extremely effective.
Littérature du Québec, Yvon Paré
Wigrum est une oeuvre d'art totale, une hyper-collection. Si la page titre indique « Roman », c'est pour mieux souligner, sans doute, le caractère d'expérience individuelle auquel renvoie cette oeuvre atypique.  (...) L'homme de brume qu'est Wigrum (littéralement en anglais : « liqueur de perruque ») assassine les certitudes du ressouvenir autant que celles de l'oubli. L'auteur se définit à la fin de son ouvrage comme « le témoin aveugle de notre conscience ». Cette liqueur de perruque n'est pas une ode au reste, mais plutôt à ce que l'écriture sait faire, à savoir proposer des liens entre les choses.Wigrum is a Gesamtkunstwerk, a hyper-collection. If the title page says “Novel,” it is probably to better highlight the dimension of individual experience to which this atypical work refers. … The foggy man that is Wigrum (literally, “wig rum”) murders the certainties of recollection as much as those of oblivion. The author defines himself at the end of the book as “the blind witness of our consciousness.” This wig liqueur isn’t an ode to the remains, but to what writing can do, namely propose links between things.
Sophie Coiffier, Revue du centre international de poésie de Marseille

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